Nudité

Nudité

Séverine

Visite médicale

Séverine attendait.

Son médecin était excellent, du moins elle en avait l’impression, mais toujours plus d’une heure d’attente. Apparemment, elle n’était pas la seule à le penser…

Elle serait en retard pour le cours de français ! Tant pis ! Elle n’allait pas partir maintenant, plus d’une personne avant elle.

Elle essaya de se gratter discrètement. C’était pour cela qu’elle était là ! Ces horribles démangeaisons depuis plus d’une semaine… Un vrai calvaire. Ce n’était pas la première fois… Mais là, ça prenait des proportions alarmantes.

Souvent, le soir, quand elle était fatiguée, de petites démangeaisons l’empêchait de s’endormir. Elle prenait une douche, et tout rentrait dans l’ordre. Là, elle en avait pris trois… En vain ! Elle avait fini par s’endormir, persuadée que, comme d’habitude, tout aurait disparu le lendemain. Erreur… Le lendemain n’avait vu aucune amélioration, au contraire… Devant la glace de la salle de bain, elle avait vu les plaques rouges sur ses seins… Il y en avait aussi sur son ventre, moins rouge, et sur ses cuisses… Elle avait eu un mouvement de recul en regardant ses chevilles et le dessus de ses pieds. Presque pire que sur les seins !

Elle avait tenu presque une semaine dans cet état, mais là, elle ne pouvait plus. Elle n’avait pratiquement pas dormi de la nuit ! C’était intenable !

Elle avait demandé de l’argent à sa mère pour aller au médecin… En voyant les plaques rouges, sa mère lui avait dit que ce n’était pas étonnant, avec toutes les saloperies qu’elle mangeait. Venant de sa part, elle n’attendait pas vraiment d’autres réponses.

Tout son corps était en feu. Seules les parties qui n’étaient pas couvertes ne la gênaient pas… Le visage et les mains.

Enfin, le médecin la fit entrer dans son bureau.

  • Alors mademoiselle Astrey, qu’est ce qui vous amène ?

Elle lui expliqua, en quelques phases.

  • Et bien… On va regarder tout ça ! Mettez-vous sur la table et enlevez votre corsage.

Quand elle fut presque nue devant lui, il l’examina pendant quelques minutes…

  • Et bien ! Vous êtes bien arrangée ! Vous en avez ailleurs ?
  • Partout… Mais le pire, c’est les seins et les pieds.
  • Les pieds ? Déchaussez-vous que je vois ça !

Elle ôta chaussures et chaussettes, avec une petite grimace.

  • Ça vous fait mal ?
  • Non… Mais me donne envie de me gratter…
  • Il vaut mieux éviter… C’est vraiment très irrité. Bon ! On va mettre quelque chose là dessus pour vous soulager. Vous pouvez vous rhabiller.

De retour à son bureau, il expliqua.

  • Rien de sérieux, je pense, mais on va quand même faire quelques analyses. Une prise de sang, et un prélèvement de peau. Je ne pense pas que ce soit une mycose, mais par précaution… Le tout assez rapidement… En attendant, je vais vous prescrire une pommade… Ce sera sûrement suffisant.

Il réfléchit un moment…

  • Votre mère n’a pas changé de lessive ? ça ressemble à une allergie de ce type…
  • Je ne pense pas… Mais je lui demanderai
  • Mettez la pommade sans tarder… Vous réglerez la visite à l’accueil, comme d’habitude… Allez, au revoir mademoiselle Astrey, et revenez me voir si ça ne s’arrange pas dans les deux jours.

La pommade

démangeaisons

La pommade l’avait soulagé… Pendant quelques heures… Puis, les démangeaisons avaient repris de plus belle ! Elle avait réussi à arracher à sa mère l’autorisation de ne pas aller à l’école en attendant de revoir le médecin… Autorisation qu’elle n’avait eu que si elle travaillait dans sa chambre.

Elle était à son bureau, sur un devoir de math. Sa mère était sorti faire des courses et elle était resté nue, une serviette de bain noué autour des fesses, chose que sa mère n’aurait jamais acceptée ! On ne plaisantait pas avec la pudeur à la maison ! Elle pouvait se gratter plus facilement…

Absorbé par son devoir, elle ne s’aperçut pas immédiatement que les démangeaisons avaient cessé. Quand elle regarda sa poitrine, elle eut la surprise de voir une peau lisse et nette… Pareil pour les chevilles et les pieds. La pommade était efficace… Pas rapide, mais efficace ! Le seul endroit qui la gênait encore un peu était son tour de taille, là ou était accroché la serviette. Elle ne fit pas le rapprochement… Pas ce jour-là.

Une seule chose comptait… Elle était guérie ! Et il était temps. Elle ne supportait plus ces maudites démangeaisons. Elle avait rendez vous à 5 heures, dans 2 heures, mais ce serait une visite de pure forme.

Elle se rhabilla rapidement quand elle entendit sa mère rentrer. Elle n’avait pas envie d’une scène par dessus le marché !

Elle recommença à se gratter comme elle était en route pour le cabinet médical… Sa bonne humeur s’envola en même temps. C’était encore pire qu’avant ! Par chance, la salle d’attente était vide et le médecin la prit immédiatement. Elle se mit à pleurer en lui expliquant son état… La rémission spectaculaire… Puis l’horrible retour des démangeaisons…

Le médecin resta perplexe quelques minutes, puis déclara.

  • Intéressant… Et quand vous étiez nue… Tout à disparu ?
  • Entièrement ! Je croyais que c’était fini…
  • C’est que… Et bien, il y a quelque chose de curieux dans votre prise de sang… Nous ne savons pas encore ce que ça entraîne… Ne vous inquiétez pas, je vous vois changer de couleur ! C’est un composant connu, mais son taux est anormalement élevé…
  • Mais en attendant, docteur ! Je ne tiens plus…
  • Et ça m’ennuie beaucoup ! Si la cortisone n’a pas plus d’effet, je ne sais pas ce que je vais pouvoir vous donner…
  • Mais je ne peux pas rester comme ça !
  • Si vous permettez, je voudrais faire venir un de mes collègues dermatologue.

Il décroche son téléphone et prononça quelques phrases. Deux minutes plus tard, un homme corpulent entra dans le cabinet. Il examina Séverine, parcouru le résultat des analyses… Les deux hommes discutèrent pendant plus de cinq minutes, puis le gros homme s’en alla.

  • Bon… En attendant d’y voir plus clair, je ne vois qu’une solution… Comme la cortisone ne marche pas… Et que les symptômes disparaissent lorsque vous vous déshabillez… Je vous propose de rester nue… Je vais vous faire une dispense pour le lycée, c’est l’affaire de quelques jours, je pense… Le temps de faire des études de sensibilisation.
  • Mais docteur… Vous connaissez ma mère ! Elle va en faire une maladie !
  • J’irai la voir… Soyons sérieux ! Je ne peux quand même pas vous faire hospitaliser pour que vous puissiez rester nue ! Je suis sur qu’elle comprendra !
  • ça va être l’enfer et je n’aurai pas le droit de quitter ma chambre…
  • Mais au moins, vous ne vous gratterez plus… Vous allez finir par ne plus avoir de peau sans cela ! Vous êtes ma dernière cliente aujourd’hui, je vais vous raccompagnez pour parler à votre mère. Laissez moi faire et ne vous en mêler pas, d’accord ?
  • Mademoiselle… Il faut être réaliste… Je ne sais pas ce que vous avez… Ce n’est sûrement qu’une allergie banale, mais en attendant d’en découvrir la cause, je ne peux pas continuer à vous bourrer de cortisone… Ce qui s’avère d’ailleurs parfaitement inefficace ! Non… Que vous restiez nue me semble la meilleure solution…
  • Mais elle va me tuer !
  • Je vous ai dit que je lui parlerais… Ce n’est que pour quelques jours… Je suis persuadé que nous trouverons rapidement une solution. Ça vous gêne tant que ça d’être nue ?
  • Ce n’est pas moi que ça gêne ! Dès qu’elle voit un bout de peau nue, elle en fait un drame ! Alors, entièrement nue… Je préfère ne pas y penser !
  • C’est vrai que votre mère a une attitude assez curieuse… Je n’ai jamais vraiment compris… Mais, regardez-vous ! Vous êtes couverte d’écorchures. Si vous continuez à vous gratter, ça laissera des cicatrices ! Bon, mes visites sont presque terminées, encore un client. Je vais vous accompagner chez vous pour parler à votre mère. Je vais vous envoyer une infirmière pour effectuer quelques prélèvements supplémentaires, et nous enverrons tout ça à Paris. Ça ira plus vite que dans les laboratoires de province.
  • Je vous attends à coté ?
  • Oui, ça ira très vite, et, évitez de vous gratter.
  • Je vais essayer…

Le médecin avait dû expédier son dernier client. Moins de 10 minutes plus tard, il invitait Séverine à monter dans sa voiture. La jeune fille transpirait et son malaise se lisait sur son visage. Ses mouvements étaient lents et précautionneux. Le médecin demanda.

  • Ça vous fait mal ?
  • Pas vraiment… Mais ça me brûle… Je ne sens plus mes chevilles et j’ai les pieds en feux.
  • Encore quelques minutes de patience…

La voiture se rangea presque devant la porte de l’immeuble.

  • Bon ! A moi, maintenant ! Vous allez dans votre chambre, et vous vous déshabillez entièrement… Je m’occupe de votre mère.

Nue ?

démangeaisons

Sa mère vint ouvrir. Elle portait très bien ses 38 ans. Elle fut surprise de voir le docteur en compagnie de sa fille.

Le médecin fit un signe discret à Séverine et elle se dirigea vers sa chambre.

  • Je passe vous voir dans quelques minutes.

Elle ôta ses chaussures avec un soupir de satisfaction, mais serra les dents pour enlever ses chaussettes. Le tissu était collé sur les écorchures. Elle ne se sentit vraiment bien que quand elle fut entièrement nue. Elle s’assit à son bureau. Elle percevait les éclats de voix de sa mère et le timbre plus sourd du médecin. « Il n’en est pas question… Inconcevable ! » Ou encore… « Pas sous mon toit… Je ne le permettrais pas ! ». Apparemment, le médecin ne s’attendait pas à autant de résistance.

Le médecin frappa et entra sans attendre la réponse. Il s’essuya le front d’un revers de main, théâtrale.

  • Et bien ! J’ai cru que je n’y arriverais pas ! Enfin, elle accepte pour quelques jours, mais à condition que vous ne sortiez pas de la chambre…
  • Je ne m’attendais même pas à autant…
  • Elle a vraiment une peur maladive de la nudité, c’est incroyable… Je n’ai jamais vu ça ! Elle ne veut même pas vous voir ! Je vous enverrais une infirmière pour vous porter à manger… A moins que vous n’ayez quelqu’un pour le faire… Une amie ?
  • Peut-être… Mais elle ne rentre qu’à la fin de la semaine…
  • Bon… Voyons un peu ça… Ce n’est pas joli… Et vous ne sentez plus rien ?
  • Non… Je suis bien et ça ne me gêne plus…
  • Allongez-vous… Comment allez-vous faire pour dormir… Je suppose que les draps vous gênent autant que le reste ?
  • Il ne fait pas froid, je resterais sur le lit… Ou sur le plancher. C’est l’avantage des immeubles anciens… Le bois.

Il palpa d’abord les chevilles et les pieds en arrachant à Séverine quelques grimaces de douleur. Sur les jambes et les fesses, juste quelques rougeurs étaient visibles. Les lésions recommençaient au milieu du ventre pour s’épanouir sur la poitrine, presque aussi atteinte que les pieds. Assez impressionnant. Il tâta les seins… Séverine sursauta et poussa un cri étouffé.

  • Ça vous fait mal ?
  • Je… Enfin… Pas exactement… Je ne sais pas comment dire…
  • Ho ! Excusez-moi ! Je n’avais pas compris… C’est sans doute dû à l’irritation… Je suis désolé… Mais c’est quand même bizarre… L’infirmière passera dans la soirée pour les prélèvements et elle vous apportera à manger en même temps… J’espère avoir des résultats dès jeudi. Vous verrez, tout cela ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir !
  • Tant mieux ! Je n’arrive pas à me faire à l’idée que je ne peux pas m’habiller… Même si j’ai beaucoup de plaisir à être nue…
  • C’est normal ! Vous ne vous grattez plus ! Bon je vous laisse. A demain.

En regardant le médecin quitter la chambre, elle repensa à ce qu’elle venait de dire… « j’ai beaucoup de plaisir à être nue ». Bien sûr, c’était sûrement parce elle ne se grattait plus… Mais elle sentait confusément que ce n’était pas la seule raison… Malgré les tabous très stricts de sa mère et en dehors de toute considération d’ordre médical, elle s’apercevait qu’elle aimait vraiment être nue… Jamais elle n’avouerait un truc pareil à sa mère…

De retour à son bureau, le médecin confia un travail assez inhabituel à sa secrétaire.

  • Je veux que vous fassiez des recherches sur la famille Séverine. Dans les hôpitaux, les cliniques… Aussi loin que vous pourrez remonter ! J’ai interrogé la mère de la petite, mais il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez cette femme… Je suis persuadé qu’elle me cache quelque chose d’important.
  • Pour quand ?
  • Hier, bien sûr… Non ! Je plaisante… Mais le plus tôt sera le mieux… Vous avez toujours votre cousine aux services de santé de la préfecture ?
  • Oui…
  • Alors, ça ne posera pas de problème…

L’infirmière la réveilla. Elle s’était endormit, sur le plancher, au pied du lit… Premier bon sommeil depuis au moins 15 jours. La fille avait une trentaine d’années, souriante. Elle apporta un plateau avec un verre d’eau et une assiette de pâtes, même pas assaisonnées.

  • Ben dite donc, elle est dure avec vous !
  • ça sera comme ça tant que je ne pourrais pas m’habiller…
  • C’est un drôle de truc qui vous arrive… Le médecin m’a expliqué. J’en ai vu des allergies, mais à ce point, c’est la première fois… Je n’attendais à pire.
  • C’est parce que je suis nue depuis plusieurs heures. Ça sèche très vite.

En effet, les marques étaient beaucoup moins impressionnantes maintenant. Ses chevilles avaient dégonflé et retrouvées leur finesse habituelle. Il ne restait plus sur ses seins que des traces de griffures saines, les marques violacées avaient disparu. L’infirmière effectua plusieurs prélèvements de peau, et refit un prise de sang, tout en discutant.

  • C’est déjà bien que vous ne sentiez plus rien en étant nue… Pour quelques jours, ce n’est pas si dramatique que ça ! Evidemment, avec votre mère… Je ne pourrais jamais m’entendre avec elle !
  • Et moi ! Vous croyez que je peux ?
  • Quand même ! vous êtes sa fille ! Si elle savait ou je prends mes vacances, dit-elle en éclatant de rire.
  • Pourquoi ?
  • Je fais du naturisme, avec mon mari, tous les ans…
  • Ne lui dites surtout pas ! Elle serait capable de vous mettre dehors !
  • C’est vrai que dans votre cas, c’est un peu différent. Je ne sais pas comment je réagirais si je ne pouvais plus m’habiller… Il y a quand même une différence entre se déshabiller pour le plaisir et ne plus pouvoir porter de vêtements !
  • Je ne sais pas trop… Je n’ai jamais vraiment goûter au plaisir de me déshabiller…
  • Evidemment, avec le dragon là-bas !

Une fois l’infirmière partie, elle picora quelques pâtes, sans appétit, et se rendormit, toujours à même le plancher.

Le médecin lui apporta son petit déjeuner. Il avait insisté pour que le plateau soit convenablement garni. Elle mangea avec appétit, cette fois, pendant qu’il l’examinait.

  • Et bien… C’est spectaculaire ! Presque tout en déjà cicatrisé… Avant deux jours, vous aurez retrouvé une peau de bébé ! Et vous vous sentez bien ?
  • Merveilleusement bien, bafouilla-t-elle, la bouche pleine.
  • Les prélèvements sont arrivés et j’aurais les premiers résultats en début d’après-midi. Le plus tôt sera le mieux… Votre mère ne décolère pas !
  • Le contraire m’étonnerait !
  • Franchement, je ne vois rien qui cloche… Vous êtes en parfaite santé. Vous n’avez jamais entendu parler de cas similaires dans votre famille… Celle de votre mère, ou de votre père ?
  • Non… Ma mère ne parle jamais de sa famille… Et mes grands-parents paternels se portent très bien… Pourquoi ?
  • On trouve parfois certaines causes en fouillant un peu le passé… Il ne faut rien négliger… Bon, je vous laisse, je vais être en retard pour mes visites !

Séverine essaya de se plonger dans son livre de maths, mais le cœur n’y était pas. Ce qu’elle n’avait pas dit au médecin, c’était que si ses seins ne la faisaient plus souffrir, ils gardaient une extrême sensibilité, à tel point qu’elle évitait de les toucher… Elle avait presque peur des réactions que provoquaient les caresses. De même que frotter ses pieds l’un contre l’autre ne la laissait pas indifférente… Peut-être aurait-elle dû en parler au médecin… Mais elle ne savait pas comment aborder le sujet. Ce qui lui arrivait était déjà suffisamment curieux pour ne pas en rajouter ! Elle se faisait sûrement des idées !

Les renseignements de la préfecture et le fax du laboratoire parisiens arrivèrent pratiquement en même temps. Le seul commentaire que fut capable d’émettre le médecin, fut un « merde » quasiment inaudible.

Maladie de Séverine… Sans appel ! Un cas sur 2 millions d’individus… Une maladie génétique si peut courante, qu’il l’avait seulement entendu cité une fois au cours de ses études de médecine… Il n’était même pas capable de se rappeler quels en étaient les effets !

Il n’y avait guère plus de détails dans le rapport de la préfecture… Julie Séverine, atteinte d’une maladie rare et incurable, décédée à l’âge de 32 ans dans l’incendie de la clinique Séverine, le 2 juin 1975… Elle avait été admise 2 ans auparavant. Voilà ce que cachait la mère de la petite !

Il dut se faire envoyer le dossier de la maladie de SEVERINE par la faculté de médecine de la capitale. La lecture du document le laissa dans une profonde apathie… Comment annoncer ça à la jeune fille ? Certes, sa vie n’était pas en danger… Mais il pouvait tirer un trait sur les belles promesses de prompt rétablissement qu’il avait faite ! Il n’existait pas de traitement contre la maladie de SEVERINE, et elle était trop rare pour avoir l’espoir qu’il y en ait un, un jour… Il décida d’attendre le lendemain… Peut-être arrivait il à trouver les mots justes d’ici là.

Il n’avait pratiquement pas dormi de la nuit. Parler à la mère d’abord n’aurait servi à rien. Quand il entra dans la chambre, Séverine n’était pas seule. Elle était assise par terre, une jeune fille en face d’elle. SEVERINE la présenta.

  • Vous voulez peut être que je vous laisse ? Demanda Christine.
  • Vous êtes vraiment très intime ? interrogea le médecin.
  • Pas autant que je le voudrais ! Répliqua Christine.
  • C’est vraiment ma meilleure amie… Malgré ses moeurs un peu particulières… Mais pourquoi ?
  • Ce que j’ai à vous dire n’est pas très facile… J’en ai peur…
  • Vous avez trouvé ce que j’ai ?