La gorge des damnés était interdite depuis des siècles. Personne au village ne pouvait prétendre connaître l’origine de cette interdiction. Il ne fallait pas y aller, c’est tout ! Quand les jeunes en demandaient aux anciens les raisons, ils n’obtenaient que des réponses vagues et évasives. Personne n’avait jamais osé braver l’interdit depuis des siècles. Il courait sur ce lieu des histoires si horribles que même les plus courageux frémissaient de peur rien qu’en entendant prononcer le nom.
Seulement, même en Afrique, à l’heure d’Internet, les secrets sont faits pour être percés ! Kimemia & Nayanka faisaient équipe depuis 3 ans et avaient à leur actif les plus grands reportages sur les mystères de l’Afrique. La gorge des damnés, c’était tentant ! Mais ils s’étaient bornés à une simple reconnaissance. On a beau être courageux, certains récits sont si horribles que vous n’avez aucune envie d’aller vérifier par vous-même. C’est la conclusion à laquelle étaient arrivés Kimemia & Nayanka.
Tout se serait arrêté là, si cette française, Alexandra, n’avait pas débarqué avec armes et bagages. Elle avait paraît-il, la preuve que le secret de la gorge des damnés n’avait rien à voir avec toutes les histoires qu’elle avait entendues jusqu’à présent ! Moitié kenyane par sa mère, Alexandra prétendait avoir trouvé un grimoire ancien en rangeant ses affaires, après sa mort tragique dans un accident de voiture. Le livre était en très mauvais état et on ne pouvait déchiffrer que des bribes du texte.
Quand Alexandra s’était annoncée, Kimemia avait décidé de ne pas donner suite à l’affaire. Il s’était adressé à Nayanka, cherchant à se monter persuasif.
- Ecoute, Nayanka ! Nous n’avons pas de temps à perdre avec cette folle ! Je te rappelle que l’on a un reportage à boucler pour la fin du mois et que l’on a déjà une semaine de retard !
- Pourtant… La gorge des damnés… ça vaut peut-être le coup qu’on écoute ce qu’elle a à dire, non ? Avait répliqué la jeune fille, les yeux mi-clos.
- Ho ! Je n’aime pas quand tu fais cette tête-là, Nayanka ! Ça veut généralement dire que les ennuis ne sont pas loin !
- Acceptons de déjeuner avec elle, comme elle le souhaite… Ça n’engage à rien !
- Nayanka ! Rien que d’entendre les mots « gorge des damnés », j’en ai la chair de poule ! Tu étais bien d’accord, l’année dernière, quand on a décidé de laisser tomber cette histoire !
- L’année dernière, oui… Mais à l’époque, tous les témoignages concordaient ! Aujourd’hui, cette fille nous apporte des éléments nouveaux ! Et pas seulement du récit traditionnel ! Des écrits ! On n’a pas le droit de laisser passer ça !
- Je persiste à dire que nous perdons notre temps !
- Tu n’as peut-être plus la foi pour faire ce métier, Kimemia… Peut-être devrais-tu demander un poste plus tranquille…
- Ça va ! Tu as gagné ! Comme toujours ! Nous allons voir ce que cette fille a à dire ! Mais juste écouter ! Ok ?
- Mais oui, juste écouter !
Ils avaient rejoint Alexandra dans un restaurant de Méru. La jeune femme s’était levée pour les accueillir et les saluer chaleureusement. Sa vitalité avait plu tout de suite à Nayanka. Elle était aussi grande qu’elle et sa peau était nettement moins noire que la sienne. Elle était belle. Un visage ovale, des lèvres fines, probablement héritées de son père, des yeux en amandes, et une surprenante toison blonde, des cheveux qui descendaient jusqu’à ses fesses.
Ils ne commencèrent à discuter « affaire » qu’après avoir dégusté l’entrée. Ce fut Kimemia qui ouvrit le bal, hostile.
- Si on parlait un peu de vos prétendues découvertes ?
- Prétendues ? Je vous signale que j’ai fait dater ce manuscrit à Londres ! Il ne peut y avoir aucun doute sur son authenticité ! Répliqua vertement Alexandra.
- Je suis certaine que ce n’est pas ce que voulait dire Kimemia. Tu sais, il est un peu trop direct par moments, n’est-ce pas Kimemia, que ce n’est pas ce que tu voulais dire !
Nayanka avait donné un méchant coup de pied sous la table. Kimemia sursauta et Nayanka dut réprimer un cri de douleur. Dans ses sandales, ses orteils s’étaient écrasés violemment sur les bottes de Kimemia.
- Heu ! Oui ! Loin de moi la pensée de mettre votre parole en doute, mais vous savez ce que c’est ! Dans notre métier, on est toujours pressé par le temps, alors on a tendance à aller droit au but !
- Vous savez, si vous êtes trop pris, je peux m’adresser à d’autres journalistes ! J’avais simplement pensé qu’étant du pays, cette affaire vous motiverait un peu plus…
Avant que Kimemia put reprendre son souffle, Nayanka intervint.
- Mais tu as eu raison ! Nous prendrons tout le temps qu’il faut pour examiner de manuscrit, n’est-ce pas, Kimemia ?
Deuxième coup de pieds !
- Bien sûr !
Le visage d’Alexandra s’était détendu.
- J’en suis heureuse… J’ai cru un moment que vous vouliez vous débarrasser de moi au plus vite.
- J’ai hâte de consulter ce livre ! Insista Nayanka.
- Vous savez, il n’y a que des fragments qui sont lisibles, mais suffisamment pour que je mette en doute tout ce que j’ai entendu jusqu’à maintenant.
- Et où est ce précieux manuscrit, intervint Kimemia, grinçant.
- Dans le coffre de l’hôtel. On pourra aller le voir dans l’après-midi. J’ai un rendez-vous après déjeuner avec le loueur de voiture.
Ils terminèrent le repas en parlant de choses et d’autres. La vie d’Alexandra en France, les derniers potins du Kenya…
Alexandra avait payé la note et s’était éclipsé, leur donnant rendez-vous à 16 heures, à l’hôtel. Kimemia et Nayanka étaient sortis tranquillement plus tard.
- Qu’est-ce que tu peux être lourd, par moments, s’était écriée Nayanka.
- On est en train de se foutre dans le pétrin avec cette fille !
- Tu es de parti pris !
- Je me demande ce qui te pousse à poursuivre alors qu’on a déjà du boulot par-dessus la tête !
- Deux choses… La première, c’est que j’ai vraiment envie de savoir ce qui se cache derrière la légende de la gorge des damnés, et la deuxième, c’est que cette fille me plait !
- Je croyais qu’on ne devait pas mélanger plaisir et travail ?
- Mon pauvre Kimemia, tu n’as pas encore compris que je n’aimais pas les hommes ! Tu es un excellent ami, mais tu resteras toujours un ami !
- Ça, c’est le drame de ma vie ! Passez mes journées à côté de la plus belle femme du Kenya, et ne même pas pouvoir la toucher !
- Allez ! Allons l’attendre à l’hôtel !
La salle des coffres de l’hôtel était fraîche. Ça changeait un peu de la lourde chaleur qui régnait à l’extérieur. Alexandra avait sortit le livre du coffre et l’avait posé sur la table, avec mille précautions. Nayanka avait feuilleté le manuscrit avec délicatesse. Plusieurs fois, elle avait frôlé intentionnellement les mains d’Alexandra, mais la jeune femme semblait ne rien remarquer.
Seuls des fragments de phrases, parfois de mots étaient lisibles, enfin déchiffrables. Le visage de Nayanka devint de plus en plus perplexe. Elle resta silencieuse un moment puis se décida.
- C’est en effet très curieux… Quand nous a fait notre pré-reportage, l’année dernière, toutes les légendes que nous avons recueillies parlaient d’horribles douleurs, de gens qui se tordaient de douleurs sur le sol… enfin que des choses horribles ! Dans ce livre, et on ne peut pas douter qu’il parle bien de la gorge des damnés, et pourtant, il n’y a pas un des mots qui fasse allusion à une souffrance quelconque ! Enfin, dans ceux que l’on peut déchiffrer !
- C’est aussi ce qui m’a immédiatement frappé, confirma Alexandra. Ce serait même plutôt le contraire, non ? Dans certains dialectes, il y a même des mots que l’on peut traduire par plaisir, jouissance…
- C’est fascinant…
- A la fin du livre, il y a quelques feuillets rédigés plus récemment, probablement par un de mes ancêtres, puisque ce livre est resté dans ma famille…
- Oui, mais je ne comprends pas ce que ça veut dire…
- A vrai dire, je n’ai pas compris grand-chose non plus. Je me suis juste contenté de suivre les instructions. J’ai fait fabriquer à Paris cette fameuse boite isolante… en plomb ! Comme il n’y a pas d’indication sur la taille, j’en ai fait faire de toutes les tailles.
- Ce qui veut dire que vous avez l’intention de vous rendre dans la gorge des damnés, s’écria soudain Kimemia.
- Evidemment, répliqua Alexandra, surprise. Comment pouvons-nous découvrir la vérité en restant à discuter autour de cette table ?
- Vous êtes consciente que personne n’a pénétrer dans la gorge depuis des générations, peut-être même des siècles !
- Bien entendu !
- Où serait l’intérêt si on savait qu’il y a un mac do dans la gorge !
- Ce sera sans moi !
Kimemia s’était brusquement levé et avait quitté la banque.
- Bon, ben je n’ai plus qu’à recommencer avec une autre équipe, je pense, avait déclaré Alexandra, découragée.
Nayanka avait posé une main sur celles d’Alexandra.
- Non ! Nous allons la faire cette expédition !
- Toutes les deux ?
- Il viendra ! j’en mettrais ma main à couper ! Tu as prévu de partir quand ?
- Le véhicule sera prêt ce soir…
- Demain matin ?
- Ben c’est ce que j’avais prévu, en effet !
- Et bien, on ne change rien !
- Alors, rendez-vous au garage de l’hôtel demain main à 5 heures ?
- Ok, pas de problèmes.
Nayanka avait essayé de joindre Kimemia, sans succès. Elle avait laissé un message sur son répondeur en lui donnant l’heure du départ.
A 5 heures tapantes, Alexandra tournait la clef du range rover.
- Ce n’est pas un peu risqué de l’aventurer toutes les deux là bas ?
- Je ne pense pas… nous ne risquons pas de faire de mauvaises rencontres !
Quand la porte basculante du garage s’ouvrit, Kimemia se trouvait devant, son sac à dos posé devant lui. Il s’installa à l’arrière sans dire un mot.
Il arrivèrent en vue du village vers 16 heures et décidèrent d’y passer la nuit. Quand les habitants apprirent leur projet, ils les supplièrent de renoncer, leur promettant les pires supplices.
Le lendemain, il laissèrent la voiture à l’écart du village et entamèrent leur progression. Il faudrait trois jours pour atteindre le bout de la gorge. Kimemia ne parlait pas beaucoup et plus ils avançaient, plus il montrait des signes d’anxiété. Il avait été très sensible aux avertissements des villageois.
Le troisième jour, les tentes repliées, ils reprirent la route. Kimemia ne cessait de pester contre le poids du sac contenant les fameuses boites ! Vers 9 heures, Alexandra se plaignit d’avoir mal aux pieds. Elle ne comprenait pas car elle avait d’excellentes chaussures de marche. Elle commanda une halte et enleva chaussures et chaussettes. La plante de ses pieds était rouge, au lieu de la couleur crème habituelle. Après quelques minutes, les rougeurs disparurent. Elle décida de ne pas remettre ses chaussures tout de suite et de poursuivre un moment pieds nus. Le sol était beaucoup moins accidenté que prévu et il était plutôt agréable d’y marcher pieds nus. Ce ne serait peut-être plus le cas quand le soleil aurait chauffé les pierres plates.
C’est une demi-heure plus tard que Nayanka connut les mêmes problèmes. Sans même s’arrêter, elle se débarrassa de ses chaussures et suivit Alexandra, marchant dans ses pas. Kimemia demanda une pause quelques minutes plus tard. Lui aussi enleva ses chaussures. Il s’inquiéta.
- Tout ceci n’est pas normal ! Qu’un de nous doive se débarrasser de ses chaussures, passe encore ! Mais les trois ! Ce n’est pas normal !
- C’est en effet curieux, mais ce n’est pas dramatique, non plus ! On ne va pas s’arrêter si près du but, quand même ! s’indigna Nayanka
- Je n’ai pas dit qu’il fallait s’arrêter, j’ai dit que ce n’était pas normal.
Il faisait de plus en plus chaud et les sacs étaient de plus en plus lourds. Alexandra ouvrait toujours la marche. Nayanka suivait, de plus en plus perplexe. Depuis un bon quart d’heure, elle se perdait de plus en plus souvent dans la contemplation des pieds nus d’Alexandra… D’accord cette fille lui plaisait beaucoup, mais jusqu’à aujourd’hui, elle ne s’était jamais intéressée aux pieds nus des filles ! Elle sentait les pointes de ses seins durcirent sous son tee-shirt ! Il était midi dans Alexandra donna le signal de la halte. Ils sortirent de quoi préparer à manger est s’installèrent pour déjeuner. Quand ils s’assirent, Alexandra eut une réflexion qui bouleversa Nayanka.
- Tu sais que tu as des pieds magnifiques, Nayanka ?
Nayanka réfléchit un moment et demanda.
- Alexandra, tu as déjà dit ça à une fille avant ?
- Non ! C’est vrai ! Mais je les trouve beaux, alors je te le dis !
- Il se trouve que je regarde moi aussi tes pieds nus depuis un petit moment…
Elle se retourna vers Kimemia pour getter sa réaction.
- Je dois dire que vous avez toutes les deux des pieds magnifiques et j’ai du mal à le cacher. Autant que toi sous ton tee-shirt…
Il avait écarté légèrement les jambes et l’on pouvait voir la bosse qui déformait son short. Nayanka tata prudemment sa poitrine. Alexandra écarta légèrement sa chemise. Elle déclara.
- Ben je crois qu’on est à peu près tous dans le même état !
- Tu crois que ça a quelque chose à voir avec la légende de la gorge ?
- Ça peut difficilement être un hasard, non ?
- Qu’est ce qu’on fait ?
- Qu’est ce que tu veux faire ? Abandonner ?
- Non ! Mais je pense que plus on va avancer, plus les effets vont être… visibles…
- Finissons de déjeuner et allons-y ! On verra bien !
- Nous sommes à deux ou trois heures du bout de la gorge. On peut laisser les sacs ici ! On ira plus vite.
- Oui, mais il faut quand même prendre les boites !
- Je les prends, conclut Kimemia.
La progression reprit. Nayanka se débarrassa de son tee-shirt quelques minutes après le départ. Les pointes de ses seins avaient doublé de volume. Alexandra se débarrassa de sa chemise en soufflant.
- Ouf ! je ne voulais pas être la première à le faire !
Kimemia s’était débarrasser de son tee-shirt depuis un moment déjà. Nayanka haussa les épaules et s’écria.
- Si on doit continuer, je crois qu’on ferait mieux de se déshabiller entièrement maintenant, non ?
Joignant les gestes à la parole, elle se débarrassa de son short, imité par Alexandra. Après un instant de réflexion, Kimemia fit de même. Son sexe était tendu et palpitait lentement. Soudain, il s’approcha de Nayanka et la renversa sur le sol. Il s’empara des chevilles de la jeune fille et se mit à frotter son sexe sur les plantes. En moins d’une minute, le sperme se mit à jaillir, inondant les pieds nus et le ventre de Nayanka qui, fascinée, saisit ses pieds nus à pleines mains et se mit à les lécher en poussant des cris de plaisir. Alexandra caressait ses seins avec un pied nu tandis que le talon du second essayait d’entrer dans son sexe.