Le monde du Daingue
Naissance du Daingue

Naissance du Daingue

Avertissement

Table des matières

On dit que les premières semaines de la vie conditionnent la vie sexuelle que l’individu. Je ne sais pas quelle fée (ou quel diable) s’est penché sur mon berceau, mais elle avait assurément un gout prononcé pour le théâtre ou le cinéma.

Aussi loin que remontent mes souvenirs, je ne me souviens pas d’avoir eu un comportement sexuel dit « normal ». Chaque individu, du moins je le souhaite, a un ensemble de fantasmes qui dirige plus ou moins sa vie affective. Parfois cet ensemble est fort simple, et d’autres fois, il est incroyablement compliqué. Pour moi, c’est plutôt du côté « compliqué » qu’il faut chercher.

Dans le même ordre d’idée, tout en gardant à l’esprit qu’il n’existe pas deux individus identiques, on peut ranger les hommes en deux catégories principales. Les concrets et les abstraits. Les concrets restent cantonnés à des fantasmes… Concrets tandis que les autres, les abstraits ou les cérébraux laisse leur imagination s’égarer sur le terrain du rêve ou l’imagination ne connait pas de limite.

Je suis un cérébral qui a passé sa vie à inventer des histoires pour diriger sa vie sexuelle. Depuis l’âge de 5 ou 6 ans, le sujet du livre a pris forme dans mon esprit. On aurait pu croire qu’avec l’âge, les fantasmes délirants cèderaient la place à des fantasmes plus rationnels, mais c’est en fait un peu le contraire qui s’est produit dans la réalité.

Donc, ne perdez pas de vue pendant cette lecture que vous êtes en train de lire une fiction qui n’a (hélas) aucun lien avec la réalité. Certains personnages sont réels, c’est pour cette raison que je donne uniquement les prénoms.

Quelques mots sur la base de l’histoire avant de plonger dans le vif du sujet.

  1. La nudité
  2. Le plaisir
  3. Le fétichisme

Voici les trois axes de l’histoire. Au cours de ma vie, j’ai inventé une multitude d’histoire tournant autour de ces trois axes, mais je suis toujours revenu à cette histoire fondatrice.

Quand je parle de nudité, je parle bien évidement de la nudité commune, mais également d’une nudité qui transcende notre nudité habituelle, une nudité absolue ou le retour aux vêtements n’existe plus

Quand je parle de plaisir, je parle bien évidement de l’orgasme, cet orgasme qu’un gamin de 12 ans, avec sa vitalité est capable de faire durer plusieurs minutes. Il s’agit bien sûr d’une suite d’orgasmes avec un intervalle si court qu’on a l’impression que le plaisir ne s’arrête pas.

Quand je parle de fétichisme, je ne parle pas d’une petite attirance vers les pieds nus féminins (et/ou) masculins, mais une énorme force qui hausse le pied nu au rang de Dieu sur terre.

Voilà, avec ces quelques indications, vous devriez aborder ce récit en toute sérénité. Vous trouverez également à la fin du livre un lexique qui explique les différents termes utilisés dans le monde imaginaire du Daingue.

Dernière précision. Le terme « Daingue » vient bien du mot « dingue », qui signifie fou, aliéné. Ce terme familier désigne une personne ou un comportement jugé fou, démentiel ou insensé. Dingue peut aussi vouloir dire bizarre ou étrange. Pourquoi ai-je choisi ce mot ? Je n’en sais rien… Sans doute par qu’il est en rapport avec la réalité ? Je l’ai transformé en « Daingue » dans cette dernière version.

Guillaume

Générée par IA
Guillaume dans le refuge

Mais qu’il y avait-il dans cette putain de chaussures ! Il s’appuya au mur pour pouvoir enlever sa chaussure droite plus facilement. Il n’y avait ##strictement rien dans cette chaussure… Circonspect, il ôta la chaussette. Il se remit sur ses deux pieds pour pouvoir examiner la chaussette de plus près. Apparemment, il n’y avait rien non plus dans cette chaussette ! Ce pouvait-il que sa mère ait changé de lessive et qu’il fasse une allergie ? Il haussa les épaules. Dans le doute, il glissa la chaussette dans sa poche et remit son pied nu dans la chaussure. Prestement, il fait subir le même sot à la deuxième chaussette. Ça va mieux comme ça ! Ce n’était pas vraiment douloureux, seulement très désagréable, comme si on comprimait le pied.

Être pieds nus dans ses baskets n’est pas déplaisant du tout ! Bien au contraire. Mais ce n’est pas encore tout à faire comme il faut. Enfin, encore une bonne heure à tirer avant de pouvoir rentrer à la maison.

L’heure passa très vite, et c’était tant mieux, car après une accalmie, ses pieds le faisaient de nouveau souffrir. Il gagna rapidement le parking réservé aux vélos. Il enfourcha sa bécane et fonça sur la route légèrement en pente. Quelques kilomètres plus loin, il tourna à gauche, quittant la route principale. Il s’arrêta aussitôt et se débarrassa prestement de ses baskets en poussant un soupir de soulagement. Pieds nus sur le goudron, il revivait ! Il regarda attentivement la plante de ses pieds en cherchant un signe quelconque expliquant ce phénomène. Rien, pas plus que dans les chaussettes que dans les chaussures… Incompréhensible !

Il ne remonta pas immédiatement sur son vélo, préférant marcher pendant quelques centaines de mètres. C’était agréable de sentir la route sous ses pieds nus ! Plus de gêne ni de douleur ! Dommage qu’il ne puisse pas aller à l’école comme ça. Il remonta sur le vélo pour terminer la route. Les pédales agressaient un peu ses plantes, mais c’était préférable au désagrément des baskets.

Arrivé à la maison, il rangea son vélo sous le hangar. Personne n’était encore rentré, mais il savait parfaitement ce qu’il avait à faire. D’abord, l’herbe pour les lapins. Il mit ses tongs rangées dans le haut vent à l’entrée de la maison… Puis les enleva. Finalement, il était seul pour encore un bon moment et personne ne verrait qu’il était pieds nus…

Sa corvée d’herbe terminée, il rangea les outils dans la remise et entra dans la maison, toujours pieds nus. Il était vraiment bien pieds nus… Il fallait qu’il se débrouille pour aller à l’école en tong, la lendemain… Bien entendu, il avait déjà été à l’école en tong… Mais en plein été, pas au tout début du printemps ! Enfin, il verrait bien ! Il faudrait qu’il fasse très vite à quitter la maison pour que personne ne le voit sortir.

Ses parents rentrèrent tard, il était déjà en pyjama et sa mère ne remarqua même pas qu’il était pieds nus. Après le repas, il monta dans sa chambre. Il resta un moment songeur, allongé sur son lit. Que se passait-il avec ses pieds ? Discrètement, il avait, demandé à sa mère si elle avait changé de lessive mais elle affirma utiliser la même lessive depuis des années. L’explication était séduisante, mais ce n’était pas par là qu’il fallait chercher, hélas !

Il entra dans les draps et en ressorti presque immédiatement. Les draps avaient agressé ses pieds nus. Il ressentait exactement la même sensation d’avec ses baskets dans l’après-midi. Finalement, il resta sur le dessus du lit pour ne pas enfermer ses pieds. Il mit un moment avant de s’endormir. Pourtant, d’habitude, la tête à peine sur l’oreiller et il dormait. Non, cette fois, il avait un problème, et probablement un gros problème. Comment allait-il faire s’il ne pouvait plus mettre de chaussures ? Il ne se voyait pas aller à l’école pieds nus pour être la risée de tous ses camarades. Déjà avec les tongs le lendemain, il y aurait fatalement des réflexions, alors pieds nus ? Il préférait ne pas y penser.

Après une nuit agitée, Guillaume partit pour l’école en tong. Par chance, il ne pleuvait pas et la température s’était nettement adoucie. Ça rendait les tongs moins incongrues.

Evolution

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Finalement, les tongs n’avaient pas été si mal accueillis que ça. Heureusement que le soleil s’était enfin décidé à briller… Il aurait eu beaucoup plus de mal à se justifier avec une semaine pluvieuse ! Il n’avait eu que quelques réflexions du genre « eh ben ! Tu ne perds pas de temps ! Un petit rayon de soleil et hop, déjà en tongs ! »

Il était parfaitement bien en tongs, mais il devait reconnaitre que c’était encore mieux quand il était pieds nus. Chose possible avec les tongs, c’est de pouvoir rapidement les enlever et les remettre et il les enlevait dès que c’était possible.

Il finissait par ne plus y penser. Quelques rares fois, il se demandait comment il allait se débrouiller quand le froid et l’hiver allaient revenir, mais l’hiver était loin… Et il profitait de l’instant présent. Dès qu’il quittait l’école, il enlevait ses tongs et le fourrait dans les sacoches de son vélo. Il ne les remettait que le lendemain pour entrer en classe. En fait, en comptant tout le temps où il enlevait ses tongs dans la journée, sous son bureau, il passait largement plus de temps pieds nus qu’en tongs.

Donc, en apparence, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes… Mais quelque chose le turlupinait. Il avait d’ailleurs du mal à comprendre ce qui le mettait mal à l’aise. C’était confus, mais il sentait que quelque chose n’était pas normal…

Bien sûr il était agréable de marcher pieds nus (et il ne s’en privait plus), mais le plaisir qu’il y prenait par moment avait un air un peu malsain. Il se sentait gêné quand son sexe durcissait dans son pantalon et ne savait plus trop quelle attitude adopter. Et il n’y avait pas que ça ! Ses seins semblaient pris d’une vie propre et pointait sous le tee-shirt. Par moment, ça le brulait et ces brûlures n’étaient pas sans rappeler les brûlures qu’il sentait sur ses pieds quand il portait des chaussures.

Et que dire de cette manie dont il n’arrivait plus à se débarrasser ? Regarder les plantes de ses pieds nus salies par la marche. Il adorait ça ! Il trouvait ses plantes magnifiques et ne se lassait pas de les admirer. Il était parfaitement conscient que cette nouvelle pratique contribuait fortement à cette excitation générale qui l’envahissait quand il marchait pieds nus.

Un soir alors qu’il n’arrivait pas à dormir, il décida d’en avoir le cœur net. Il se déshabilla entièrement et sortit par la porte fenêtre de sa chambre. Il n’avait pas froid malgré la fraicheur de ce mois d’Avril. Ça aussi c’était incompréhensible. En temps ordinaire, il aurait claqué des dents et grelotter jusqu’à faire des castagnettes avec ses genoux.

Dans la colline derrière sa chambre, il n’y avait pas de route goudronnée pour taquiner la plante de ses pieds nus, mais sur le devant de la maison, il y avait des gravillons qui devraient faire l’affaire. Il écouta un moment les bruits de la maison et en conclu que tout le monde dormait.

Il contourna la maison et descendit dans la cour principale de la maison. Immédiatement, il sentit les graviers sous ses pieds nus. Il marcha de long en large pendant quelques minutes avant que l’effet attendu se produise. Entant nu, son sexe n’eut aucune difficulté à se dresser le long de son ventre. Il était si gonflé qu’il en avait presque mal. Ses seins, pas gênés non plus par le tissu avaient doublés de volume. Il passa ses paumes de main dessus et réprima un cri. Ils étaient devenus d’une extrême sensibilité ! Il s’arrêta immédiatement de marcher, mais il était déjà trop tard. Une immense vague de plaisir envahissait son bas ventre et remontait vers son ventre. Il tomba à genou, incapable de contrôler ses jambes. Les bras serrés sur son ventre, il bascula sur le côté alors que la jouissance explosait littéralement dans son corps. Il sentit un liquide chaud inonder son ventre et ses cuisses tandis que son sexe battait furieusement contre son ventre.

Il dut perdre conscience quelques instant. Quand il reprit contact avec la réalité, le plaisir décroissait lentement… Dans la pénombre, uniquement éclairé par la lumière de la lune, il se rendit compte que la quantité de sperme expulsée de son corps était proprement énorme. Il en avait partout… Quand il se masturbait, habituellement, compte tenu de son âge, il expulsait une quantité ridicule de sperme… Là, c’était les chutes du Niagara.

Il attendit que le plaisir ait complètement disparu pour se remettre sur ses jambes. De retour dans sa chambre, il s’assit à même le sol, les jambes repliées devant lui. De cette façon, il avait une vue sur la plante de ses pieds nus légèrement salies. C’était toujours aussi agréable de les admirer. Les yeux fixés sur ses pieds, il sentit son sexe durcir de nouveau… En fait, l’érection n’avait pas vraiment disparue et là, elle revenait à son apogée en se mettant à palpiter contre son ventre. Sans qu’il en ait vraiment conscience, l’envie de lécher ses pieds envahit furtivement son esprit. Il essaya de réagir en se répétant plusieurs fois « Mais je ne vais pas faire ça quand même ». Mais quand il l’eut scandé une dizaine de fois, il se rendit compte, atterré, qu’il ne pouvait rien faire pour juguler cette envie. Il fallait qu’il le fasse, c’est tout. Point final.

Dès que sa langue toucha la peau de la plante de son pied nu droit, la jouissance explosa de nouveau dans son ventre. Il n’existait plus rien d’autre que son pied et son plaisir… Le monde autour de lui se résumait à ses deux éléments. Si à cet instant précis, ses parents avaient ouvert la porte intérieure de sa chambre, il ne s’en serait sans doute même pas aperçu ! Difficile d’évaluer le temps qu’il resta ainsi à lécher son pied nu… S’il avait tenu qu’à lui, il n’aurait probablement jamais arrêté, mais son corps lui, n’était pas adapté à ce niveau inédit de jouissance. Son sexe commença à lui faire mal à force d’être congestionné. C’est cette douleur lancinante qui l’arracha à sa contemplation.

Il était rincé et ses yeux se fermaient tout seul. Il regarda la flaque de liquide qui maculait le plancher devant lui… Impressionnant ! Rien à voir avec la quantité considérable qu’il avait expulser dans la cour, mais quand même !

Imprudence

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Il avait appris plusieurs choses. La progression de la nudité de ses pieds progressait toujours et il était incapable de résister à l’envie de prendre du plaisir avec ses pieds en les léchant dès qu’il était nu. Certes, il supportait encore les tongs, fort heureusement, mais quand ses pieds restaient trop longtemps en contact avec la fine semelle de plastique, les plantes commençaient à chauffer et c’était très désagréable. Heureusement, il pouvait fréquemment quitter ses tongs et les remettre plus tard. Au début de la semaine, il pouvait les garder presque 4 heures sans problème, aujourd’hui, vendredi, il devait s’en débarrasser au bout d’une petite heure.

Quant à se lécher les pieds, il n’avait rien à craindre à l’école, tant qu’il ne se déshabillait pas. Et aujourd’hui, justement, c’était la visite médicale… Un imprévu de taille ! Il allait falloir se mettre en slip pour passer devant le médecin et en slip, ça voulait dire presque nu ! Combien de temps pourrait-il tenir ?

Dans le petit vestiaire attenant au bureau qu’utilisait le médecin pour ses visites à l’école, il attendit le dernier moment pour se mettre en slip. Il entra sans cesser d’appréhender ce qui risquait d’arriver. Heureusement, le médecin le prit immédiatement, et la visite fut très succincte. Cependant, il était temps ! Il sentait son sexe déformer le devant de son slip sans qu’il puisse faire quoi que ce soit. Il ressortit du bureau les jambes flageolantes. Le slip lui brûlait la peau. Sachant qu’il faisait une grosse bêtise, il arracha le slip plus qu’il ne l’enleva. Aussitôt l’appel de ses pieds nus fut irrépressible et il n’essaya même pas de luter. Comme à chaque fois, le plaisir explosa dès que sa langue touche la plante du pied. Le monde réel s’estompa pour laisser place au monde de jouissance qu’offraient ses pieds nus. Toutefois, un genre de clignotant rouge essayait de lui rappeler où il était et les risques qu’il prenait.

Quand il refit surface, Jean-Marc était debout devant lui, les yeux écarquillés. Leurs regards se croisèrent pendant une bonne minute sans qu’un mot ne puisse sortir de leur bouche. Puis l’infirmière appela Jean-Marc pour sa visite. Le garçon eut du mal à l’arracher à la contemplation de son camarade, mais s’éclipsa avant que l’infirmière se demande ce qui se passait.

De nouveau seul, Guillaume tenta de mesurer l’étendue des dégâts. Il enfila son slip déchiré et s’habilla entièrement. Toujours en tongs, il sortit du petit vestiaire et regagna sa classe. Qu’aillait-il se passer maintenant qu’au moins une personne savait ? Jean-Marc allait-il en parler à tout le monde ? le temps pourtant très court qui restait avant la fin de la journée lui parut durer des heures. Jean-Marc était rentré de la visite médicale. Il lui avait lancé un regard appuyé et interrogateur. Il n’allait sûrement pas échapper à une confrontation…

Complicité

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Jean-Marc se rapprocha de lui dès qu’il sortir de la classe. Il le suivit vers le garage à vélo. Finalement, Guillaume décida de crever l’abcès.

  • Je suppose que tu veux des explications sur ce que tu as vu…
  • Je ne te cache pas que je suis un peu perturbé pas par ce que j’ai vu, en effet, mais surement pas dans le sens que tu attends.
  • Comment ça ?
  • Et bien… Tu ne peux pas nier que tu aimes tes pieds nus, n’est-ce pas ? Je crois qu’on appelle ça être fétichiste, je crois ?
  • Je peux difficilement prétendre le contraire, mais tu sais, c’est plus fort que moi quand je suis nu ou presque nu.
  • Peu importe… Ce qu’il y a d’amusant, c’est que moi aussi j’aime mes pieds nus… Et trouver un mec qui a les mêmes goûts que moi, c’est vraiment inespéré et une chance phénoménale.
  • Ça veut dire que tu vas la fermer et rien ne dire à personne ?
  • Oui, c’est possible… Sous certaines conditions.
  • Ah ! Un petit chantage, quoi ?
  • Oh là ! Pourquoi tout de suite les grands mots ? Il se pourrait que chacun y trouve son compte, non ?
  • Dit toujours !
  • Eh bien, par exemple, que j’ai le droit de… Lécher tes pieds nus ? Attention, je n’aime pas particulièrement les garçons, mais bon… En se limitant aux pieds nus ?

Guillaume ne répondit pas immédiatement, il resta songeur un moment puis son regard paru s’illuminer.

  • Oui, c’est possible… A condition que je puisse également lécher les tiens. Un échange de bons procédés, en quelque sorte.
  • Marché conclu pour ce point ;
  • Je suppose qu’il y a une autre ou même plusieurs autres conditions ?
  • Une seule en fait…
  • J’écoute
  • Que tu m’apprennes à jouir dès que tu commences à lécher tes pieds nus et comment tu fais pour que ça dure si longtemps.
  • Ça je veux bien essayer, mais je ne te garantis aucun résultat… Je ne le sais pas vraiment moi-même.
  • Il y a combien de temps que tu sais faire ça ?
  • Une dizaine de jours, pas plus, mais tu ne comprends pas bien… Je n’ai pas appris, c’est venu comme ça. Et quand je suis nu, je ne contrôle rien du tout, j’en suis plutôt esclave !
  • Être esclave de ses pieds nus, ça c’est un vrai rêve de fétichiste ! Moi, à ta place, je ne me plaindrais pas !
  • Mais je ne me plains pas ! Et je ne voudrais pas guérir ! J’aime me lécher les pieds, même si je ne comprends pas pourquoi.
  • Et tu n’aimais pas les pieds nus du tout avant ?
  • Bien sûr que non ? Je n’aurais jamais pensé que je me lècherais les pieds nus un jour !
  • Moi, je le fais depuis que je suis tout petit, enfin, aussi loin que je me souvienne. Mais c’est beaucoup moi spectaculaire que toi…
  • Pourquoi ?
  • Parce que le plaisir ne vient pas tout seul ! Je suis obligé de me masturber en même temps que je lèche mes pieds, ou te presser mon sexe contre quelque chose, le talon d’un de mes pieds nus, par exemple. D’accord, la jouissance vient très vite, mais pas instantanément comme toi !
  • On verra bien, mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir t’aider de ce côté-là. Je ne maitrise pas tout… Et même presque rien en fait.
  • On verra ça très vite !
  • Comment ça très vite ?
  • Ce soir par exemple ! On est presque voisin et j’en ai pour moins de 5 minutes pour être dans ta chambre…
  • Ben…
  • Et d’après ce que tu m’as dit, tu as une entrée indépendante qui ne passe pas par l’intérieur de la maison…
  • Oui, en effet, mais…
  • Alors pas de problème ! je passe chez moi faire acte de présence un moment et je te rejoints chez toi dès que possible !

Jean-Marc sourit quand il vit Guillaume se débarrasser de ses tongs et le fourrer dans les sacoches du vélo. Il déclara en clignant de l’œil.

  • Tu restes pieds nus pour toute la soirée ?
  • Oui, à partir de maintenant.
  • Parfait ! j’adore que les pieds soient un peu sales pour les lécher… A très vite !
  • Tu es certain qu’il faille aller aussi vite ?

Jean-Marc regarda partout autour de lui, puis baissa le devant de son jogging. Comme il ne portait pas de slip, Guillaume avait une magnifique vue sur le sexe de Jean-Marc dressé et palpitant. Remontant son pantalon, il déclara.

  • Tu vois, je ne vais pas pouvoir attendre très longtemps ! Rien que d’en parler, j’en suis tout excité !

Jean-Marc s’éloigna en courant vers l’arrêt du car qui le ramènerait chez lui. Guillaume cala ses pieds nus sur les pédales et pris la route. C’était comme dans un rêve. Il y avait une chance sur des milliards pour que ce qui venait d’arriver se produise… Rencontrer dans la même classe que lui, quelqu’un qui assiste à une de ces « crises d’amour du pied[i] ». Il avait inventé ce terme après les premiers orgasmes car c’était vraiment représentatif que ce qu’il ressentait réellement. En plus, cette personne qui a la même attirance que lui pour les pieds nus… C’était proprement incroyable !


La crise d’amour du pied. La fréquence de cette pulsion est très variable selon les sujets et le stade d’avancement du Daingue. Cela peut aller de 1 à 6 fois par jour, voir une dizaine de fois dans les premiers jours ou quelques jours avant la métamorphose. Si cette fréquence est plus importante, sur une longue période, on parle alors d’anciens fétichistes.

Il est réellement impossible de résister à une crise d’amour du Pied. Le monde s’efface autour du sujet en crise. Il va mettre tout en œuvre pour satisfaire son envie

Intimité

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Guillaume effectua rapidement ses corvées habituelles, pieds nus, sans se faire remarquer. Le repars se passa rapidement et comme d’habitude, ses parents montèrent se coucher de bonne heure, en même temps que lui. Il renonça à sa première idée qui était de se déshabiller aussitôt dans sa chambre. S’il le faisait, il serait contraint de se lécher les pieds, pas qu’il n’en ait pas envie, mais il préférait attendre Jean-Marc.

Il n’eut d’ailleurs pas longtemps à attendre. Jean-Marc tapa doucement au carreau seulement quelques minutes plus tard. Guillaume ouvrit immédiatement la porte. Jean-Marc était pieds nus et Guillaume s’aperçut qu’il n’avait pas encore vraiment regardé les pieds de Jean-Marc. Ils étaient tout à fait à son goût, petit et très cambrés, un peu comme les siens. Ils se regardèrent un moment, un peu gênés. Puis Guillaume haussa les épaules.

  • Humm ! Pieds nus, c’est très bien ! Tu préfères dehors ou dedans ? Lança guillaume
  • L’extérieur est un peu froid pour moi…
  • C’est vrai que je ne sens plus vraiment le froid depuis quelques jours. Je vais me déshabiller et…
  • Et si on se déshabillait ensemble ?
  • Bah si tu veux.
  • Attend, j’ai pensé à un truc en venant.
  • Oui ?
  • Tu me dis que tu es obligé de lécher ton pied dès que tu es entièrement nu, n’est-ce pas ?
  • Oui, c’est ça. Une minute ou deux après, je ne peux plus me contrôler, il faut impérativement que je lèche mon pied nu…
  • Et si tu léchais mon pied cette fois… Juste pour voir si tu as besoin de ton pied nu, ou d’un pied nu, quel qu’il soit…

Guillaume sourit. Visiblement, il n’était pas du tout contre l’idée.

  • Pourquoi pas ? Mais je ne peux pas prévoir du tout ma réaction, même si je dois avouer que tu as de très beaux pieds.
  • Dans ce cas, je prends un peu d’avance.

Sans précipitation, Jean-Marc ôta sa veste, puis son tee-shirt et enfin son pantalon de jogging. Il repoussa ses affaires d’un coup de pied négligeant et s’assit sur le plancher en offrant ses pieds nus à Guillaume. Le garçon ne put cacher l’effet qu’avait la plante sale des pieds de Jean-Marc. Le tissu de son pantalon se tendit. En souriant il déclara

  • Avec ça sous le nez, je ne sais même pas si je vais attendre d’être nu pour me mettre à jouir !

Comme pour aggraver les choses, Jean-Marc se mit à se caresser les pieds en se passant ostensiblement la langue sur les lèvres. La respiration de Guillaume s’accéléra et il commença à se déshabiller sans cesser de fixer les pieds nus de son camarade. En fait, en regardant le regard fixe de Guillaume, Jean-Marc s’aperçut qu’il ne pouvait probablement plus quitter ses pieds nus du regard. Il était fasciné, subjugué.

Aussitôt nu, il s’empara des pieds joints de Jean-Marc, s’allongea sur le plancher et se mit à les lécher avec avidité. Aux grognements étouffés de Guillaume, Jean-Marc comprit que le plaisir avait terrassé instantanément son camarade. Il en eut la confirmation quand il sentit un liquide tiède couler le long de ses cuisses.

Quant à lui, sentir quelqu’un lui lécher les pieds lui faisait plus d’effet qu’il l’avait prévu. Bien sûr, ce n’était pas aussi spectaculaire que Guillaume, mais il n’avait jamais été aussi excité qu’en ce moment ! Sa main droite rejoignit machinalement son sexe et il se rendit compte qu’il n’avait que quelques va et vient à effectuer pour se mettre à jouir à son tour. Il dut se faire violence pour ne pas aller trop vite et « faire durer » le plaisir. En se contorsionnant un peu, petit à petit, il réussit à s’approcher des pieds nus de Guillaume. Quand enfin il y posa la langue, son niveau d’excitation qu’il pensait déjà à son paroxysme, gravit un nouvel échelon sur la route de la jouissance. Là, il était carrément au bord de l’orgasme. Puis il sentit le picotement caractéristique de la montée de la jouissance envahir son bas ventre. Quoi qu’il fasse maintenant, il ne pouvait plus empêcher l’orgasme d’exploser. Il ne concentra donc sur les pieds nus de Guillaume et se laissa envahir par la jouissance. Sans doute un des effets de l’immense excitation qui l’habitait, l’orgasme resta particulièrement longtemps au point de non-retour avant d’exploser dans son ventre, remontant dans ses seins et dans sa gorge.

Quand il put enfin se mettre à respirer normalement, il vit que Guillaume ne donnait plus que de petits coups de langue timide. C’était presque dommage. Jean-Marc aurait bien passé sa nuit, couché sur les pieds nus de Guillaume.

Ils se redressèrent péniblement et s’adossèrent au mur le plus proche. Leur respiration était encore courte. Ils se regardèrent en souriant. Jean-Marc leva les jambes et les emmêla dans celles de Guillaume, formant un bel ensemble de pieds nus. Jean-Marc prononça :

  • A la vie à la mort, pour et par nos pieds nus !

Guillaume éclata de rire avant de rétorquer

C’est peut-être un peu grandiloquant, mais je suis d’accord sur le principe… Plus de menace, plus de chantage ?

Bien sûr que non ! je n’ai jamais eu d’orgasme aussi fort ni aussi long, c’est la première fois que je léchais un pied nu autre que le mien, tu sais.

Eh bien moi aussi, figure-toi ! et je te ferais remarquer que tu as plus d’expérience que moi dans ce domaine… Tu aimes les pieds depuis beaucoup plus longtemps que moi.

C’est vrai, mais à partir de ce moment, mes pieds nus sont à toi ! Tu peux en disposer comme tu le souhaites, je le jure solennellement ! et je serai très heureux d’être l’esclave soumis aux tiens.

J’apprécie beaucoup ton attitude et il en est de même pour moi. Mes pieds nus sont tes pieds nus

Aggravation

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La routine s’installa pendant une bonne semaine avant que l’état de Guillaume ne s’aggrave subitement… Et peut-être pas si subitement que ça, d’ailleurs. Un événement avait sans doute précipité cette aggravation.

Jean-Marc s’était aperçu que les seins de Guillaume restaient très gonflés longtemps après que l’orgasme ait disparu… ils étaient en quelques jours devenus très proche et il n’y avait plus aucune gêne entre eux. Il avait donc demandé à Guillaume de s’allonger dans l’herbe, s’était mis à califourchon sur son ventre, s’était emparé de la pointe de ses seins et avait commencé à faire tourner les pointes entre ses doigts. La réaction avait été inattendue et violente. Au bout que quelques gestes seulement, Jean-Marc avait plongé son camarade dans une jouissance brutale.

Quand il croisa le regard de Guillaume, il était fixe et écarquillé. Il comprit que le plaisir paralysait son ami. Malgré le liquide tiède qui coulait maintenant dans son dos, Jean-Marc continua son massage pendant de longues minutes. Guillaume avait avoué adorer ça, mais si c’était moins fort qu’avec les pieds.

Guillaume avait ensuite faire la même chose à Jean-Marc, mais le résultat avait été beaucoup moins spectaculaire, mais si Jean-Marc avait atteint l’orgasme en un temps record, il avait été obligé de serrer son sexe entre ses cuisses pour jouir.

Dès le lendemain, Guillaume avait eu des difficultés à conserver ses tongs plus d’une demi-heure d’affilé. Ils comprirent très vite que dans quelques jours, au plus une semaine, Guillaume ne pourrait plus mettre de chaussures. Comment expliquer tout cela sans dévoiler leur relation et par là même y mettre fin ?

Jean-Marc connaissait une vieille maisonnette abandonnée, assez difficile d’accès et qui ferait un excellent refuge pour Guillaume. Le lieu était encore tout à fait habitable. Ils durent se décider très vite, car en plus des tongs qu’il supportait de moins en moins, ses seins commençaient à le faire souffrir. Ils comprirent que Guillaume était en train de devenir nu, d’une nudité qui n’avait aucun équivalent dans la nature.

Il fut décidé que Guillaume disparaitrait un vendredi. Pour tout le monde, il serait sensé passer le week-end chez Jean-Marc et disparaitrait sur le chemin du retour, le dimanche.

Tout se passa pour le mieux ! Chose inespéré, une camionnette avait été signalée deux jours plus tôt rodant à la sortie des écoles… De ce fait, l’enquête ne s’orienta pas sur une fugue, mais sur un enlèvement. On chercha donc Guillaume dans la région de Lyon et Jean-Marc feignit la tristesse d’avoir perdu son ami.

Comme toute les affaires, on en parle beaucoup, beaucoup trop pendant une semaine et puis beaucoup, beaucoup moins les semaines suivantes. Jean-Marc faisait quand même très attention de ne pas être suivi quand il rejoignait Guillaume à la nuit tombante.

Pour Guillaume, tout s’était passé comme prévu… Il ne pouvait plus mettre ni ses tongs, ni un tee-shirt ou une chemise. La plupart du temps, il ne prenait même plus la peine de mettre un slip et restait nu toute la journée. Seul inconvénient, qui n’en était pas vraiment un, il ne contrôlait pas ses envies de pieds nus. Il avait au moins 3 de ses « crise d’amour du pied » par 24 heures, quelque fois plus.

Par moment, Jean-Marc se demandait si Guillaume n’aurait pas dû se rendre tout simplement à l’hôpital. Même si ce qu’il lui arrivait se semblait pas mettre sa vie en danger, ses parents s’inquiétaient. Mais Guillaume ne voulait pas en entendre parler. Il n’avait qu’une peur, c’était que les médecins trouvent ce qui n’allait pas et en quelque sorte le guérisse. C’est vrai que si Guillaume « guérissait », lui, Jean-Marc serait privé du plaisir de disposer des pieds nus de Guillaume. C’est pour cette raison qu’il poussait un peu Guillaume à se rendre, mais pas trop…

Il était parfois deux jours sans pouvoir se rendre dans leur cachette. Les enquêteurs fouillaient partout, interrogeaient tout le monde. Fort heureusement, Jean-Marc n’était pas catalogué comme ami proche de Guillaume. Avant la scène dont il avait été témoin dans le vestiaire avant sa visite médicale, Jean-Marc n’avait aucune considération ni aucune affinité avec Guillaume. Les enquêteurs lui foutaient une paix relative et dès qu’il le pouvait, les rejoignait Guillaume.

Guillaume avait un aménagé la maisonnette, mais pas dans le sens où l’on utilise le mot aménager d’habitude. Il avait viré tout ce qui ressemblait de près ou de loin à du tissu. Il avait remplacé le matelas et les coussins du canapé par de l’herbe. Il interdisait même à Jean-Marc de rentrer avec ses vêtements dans la maison. Il devait se déshabiller dans un petit placard qu’avait mis Guillaume à l’entrée du jardin.

Un mois passa avant que se produise le moindre fait marquant. La surveillance et la présence des enquêteurs s’étaient beaucoup allégée et si Jean-Marc avait eu quelques difficultés avec ses parents pour sortir de la maison le soir, il avait su gérer la situation et avait facilement contourné les interdictions. Que ne ferait-il pas pour les pieds de Guillaume !

Il arrivait de plus en plus souvent à Guillaume de ses mettre à jouir sans aucune raison apparente. Il appelait ça une « Crise involontaire ». Il ne faisait strictement rien pour provoquer le plaisir. Quelque fois il sentait l’orgasme venir et quelques fois non. Toujours est-il que la fréquence de ces crises augmentait de façon singulière. Il était à 6 ou 7 crises par jour, presque autant de ses crises d’amour du Pied. Jean-Marc ne se lassait pas des pieds nus de Guillaume et malgré leur accord du début, leur relation était beaucoup plus intime. Ils en avaient fait une curieuse expérience…

Fusion

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Ça faisait un moment que Guillaume en parlait, mais il voulut en avoir le cœur net. Il était persuadé de ressentir un autre plaisir que le sien quand il se léchaient mutuellement les pieds, par exemple. Plusieurs fois, Jean-Marc l’avait asticoté en parlant de télépathie ou de transmission de pensées et autres élucubrations du même genre. Cette fois, Guillaume semblait sûr de lui et insistait pour faire une expérience très simple.

  • Ce n’est pas compliqué, Jean-Marc. Tu vas te mettre devant moi et tu vas te lécher les pieds ou te masturber, enfin comme tu veux, le principal, c’est que tu aies un orgasme !
  • C’est vrai que depuis que je te connais, je n’ai plus jamais « pris mon pied » tout seul, si tu me passe l’expression.
  • Allez ! Vas-y !
  • Ça fait un peu voyeur pervers, non ?
  • On a fait pire depuis un mois, non ? Tu ne crois pas ?
  • Bon, si tu y tiens… Quoi que je préfèrerais beaucoup te lécher les pieds…
  • Allez !

Sans ajouter un mot, Jean-Marc s’assit en tailleur et cala le talon de son pied nu gauche contre son sexe tandis qu’il s’emparait de son pied nu droit entre ses mains pour le porter à sa bouche. Le mouvement comprimait son sexe en cadence. C’est comme ça qu’il faisait avant de connaitre Guillaume. Maintenant, il trouvait bien plus pratique de lécher un des pieds nus de Guillaume tandis que l’autre pied de Guillaume s’écrasait sur son sexe. Ce retour en arrière lui faisait bizarre. Néanmoins, il s’exécuta, avec, il devait bien se l’avouer, une certaine excitation

Quand les premiers signes de l’orgasme apparurent, il jeta un œil à Guillaume, assit lui aussi en tailleur devant lui. Un mètre seulement séparait les garçons. A son grand étonnement, il vit le sexe déjà turgescent de Guillaume se dresser encore plus. Alors qu’il allait atteindre le point de non-retour, il vit nettement Guillaume esquisser une grimace de plaisir. Il vit nettement le sperme de Guillaume jaillir de son sexe alors il se mettait à éjaculer lui-même. Comme d’habitude, il fut étonné de la quantité de sperme expulsé par Guillaume. Lui, avec la grande fréquence d’orgasmes qu’il avait en ce moment n’éjaculait que quelques gouttes qu’un liquide blanchâtre.

Toujours est-il que la preuve était faite. Guillaume ressentait bien le plaisir de Jean-Marc ! C’était fascinant et incroyable. Guillaume avait basculé sur le côté, les bras serrés comme pour contenir la jouissance qui inondait son ventre. L’orgasme modeste de Jean-Marc se termina bien avant celui de Guillaume.

Un second fait renforça encore leur complicité. Lors de leurs ébats habituels, Jean-Marc posa accidentellement un de ses pieds nus sur le ventre de Guillaume. Immédiatement Guillaume poussa un cri déchirant en se recroquevillant en position fœtal. Là encore, le sperme projeté par le sexe de Guillaume ne laissa aucun doute sur le nature de ce qu’il ressentait. Après plusieurs essais, il fallut se rendre à l’évidence. Poser un pied nu sur le ventre ou les seins de Guillaume provoquait un orgasme immédiat. Le plaisir était plus fort quand le pied nu touchait le ventre, concéda Guillaume. Il avoua que depuis près d’une semaine, il ressentait une légère sensation de plaisir quand il mettait un de ses propres pieds nus sur son ventre, mais le pied nu de quelqu’un d’autre, c’était l’apothéose.

C’était presque un déchirement quand Jean-Marc devait regagner la maison pour que ses parents ne s’aperçoivent pas de son absence nocturne. Il était fatigué et bien entendu, son attention en classe s’en trouvait perturbé. Si ses camarades avaient su ce qui le perturba tant que ça… Quand il y réfléchissait, il se demandait bien comment il pourrait se passer des pieds nus de Guillaume. Ça lui paraissait impossible.

Métamorphose

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Guillaume passait de plus en plus de temps à l’extérieur. Avec l’arrivée des beaux jours et du soleil, il appréciait particulièrement les expositions prolongées au soleil. Jean-Marc remarqua que la consommation de nourriture de Guillaume semblait décroitre de façon proportionnelle à son exposition aux rayons du soleil. Une chose était certaine, c’était que l’exposition au soleil rendait Guillaume nettement plus sensible aux caresses. Après une heure à l’astre du jour, le frôlement d’un de ses seins suffisait à provoquer un orgasme. Il me rentrait à l’intérieur qu’à la nuit tombante. Jean-Marc avait toujours peur que quelqu’un l’aperçoive. Malgré l’endroit isolé, c’était toujours une possibilité, si faible soit-elle.

Ce soir-là, Jean-Marc venait d’arriver quand Guillaume se décida à rentrer. Jean-Marc remarqua immédiatement la démarche hésitante de Guillaume. Il lui posa la question.

  • Bah tu as bu ou quoi ?
  • Ce n’est pas avec ce que tu m’amènes que j’aurais pu me souler !
  • Je plaisantais… Mais qu’est-ce que tu as ?
  • Eh bien, comment dire… tu vas encore être jaloux de moi…
  • Dis toujours !
  • Depuis mon dernier orgasme involontaire, le plaisir n’a pas complétement disparue. Il y a toujours un petit quelque chose qui reste dans mon bas ventre et qui ne demande qu’à exploser à la moindre occasion.
  • Et ben tu as gagné ! Oui, je suis jaloux ! Bien sûr que je suis jaloux ! Monsieur m’annonce qu’il a un orgasme éternel et il voudrait que je ne sois pas jaloux !
  • Désolé ! Je n’ai rien demandé. Mais ce n’est pas un orgasme, juste quelques traces de plaisir qui trainent
  • Ben voyons ! déclara Jean-Marc en regardant Guillaume s’assoir précautionneusement. Mais qu’est-ce que tu as sur les seins ? Et sur les pieds ?
  • Quoi, demanda Guillaume. Ça ? Je n’avais même pas remarqué… Je ne sais pas.

Jean-Marc se baissa et passa ses doigts sur la plante des pieds de Guillaume. Il comprendrait un peu plus tard qu’il avait déterminé son avenir à cet instant précis. Le liquide ressemblait à de l’huile tout en étant moins gras. Il était pratiquement transparent avec peut-être une légère touche rosâtre. Il hésita un instant, puis porta ses doigts à ses lèvres. Il tira brièvement la langue… Il léchait bien les pieds nus de Guillaume, ça revenait au même. Ça n’avait aucun goût.

Finalement, ça n’empêcha pas Jean-Marc de lécher les pieds nus de Guillaume, comme il le faisait chaque jour. Cette nuit-là, il rentra particulièrement tôt chez lui…. Le jour commençait à se lever. Il ne dormit vraiment que deux heures. Ça allait être dur aujourd’hui.

Ce n’est que dans l’après-midi, vers 15 heures, que ses sandales commencèrent à le faire souffrir. Son esprit vif ne fit qu’un tour. Son rêve allait enfin se réaliser ! Guillaume était contagieux ! pour Guillaume, ça avait commencé comme ça ! Il retira discrètement ses sandales et le gêne disparut immédiatement.

 Il avait envie de sauter de joie, dans quelques jours, au pire quelques semaines, il serait comme Guillaume. En y réfléchissant, les chances qu’il réalise son rêve étaient proches du zéro absolu. Et pourtant, c’était en train de se produire ! Il n’avait pas rêvé que la nudité ferait partie du fantasme, mais finalement, c’était très bien comme ça… Pas plus que ces orgasmes involontaires, mais ça, ça lui plaisait également. Les « crises d’amour du pied », oui ! Ça, ça faisait partie du fantasme ! Et pouvoir le faire avec les pieds nus d’une autre personne, ça c’était le Pied avec un grand P. Et dire que tout cela venait grâce à quelqu’un qui il y a un mois à peine n’était même pas fétichiste des pieds ! Un truc de dingue, quoi ! Vraiment !

En passant chez lui, il changea ses sandales pour des tongs. Le propre des tongs, c’est que la semelle est le moins possible en contact avec la plante des pieds… et c’est très bien comme ça ! En arrivant au refuge, il s’aperçut que Guillaume était déjà rentré à l’intérieur. Quand il entra, il découvrit Guillaume à même le plancher, les bras serrés autour du ventre et gémissant doucement. Il lui fallut attendre 2 ou 3 minutes pour que Guillaume ouvre les yeux et s’aperçoive de sa présence. Ses cheveux étaient trempés comme s’il sortait de la douche et tout son corps était comme enduit d’huile. La même substance que sur les pieds hier ! Il s’inquiéta

  • Ça va ?

Reprenant difficilement sa respiration, il répondit.

  • Demi-plaisir permanent avec un ou deux orgasmes par heure, autant que je puisse en juger…
  • Tu veux connaitre la meilleure nouvelle qui soit ?
  • Tu es contagieux ! Je commence à ne plus pouvoir mettre mes sandales et pour les tongs, c’est tout juste ! Je vais devenir nu comme toi ! Et aussi sensible, je l’espère bien !
  • Le truc, fit Guillaume, le liquide quoi, me rend contagieux ? C’est dingue !
  • Tiens ! toi aussi tu trouves que c’est dingue ! En effet, nous nageons en plein dingue !
  • Surtout moi, dit Guillaume en souriant et montrant l’état de son corps baignant dans le liquide. Je baigne littéralement dans le Daingue !
  • Oui, tu as raison, le mot me plait ! Le Daingue va très bien à ce que nous vivons en ce moment. En changeant un tout petit peu l’orthographe… Je serai très heureux de devenir Daingue !

Guillaume se crispa de nouveau en se recroquevillant sur lui-même et se mit à gémir doucement. Cette fois, il fallut attendre 10 bonnes minutes pour qu’il puisse parler.

Contamination

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Dès qu’il put s’exprimer sans trop de difficulté, Guillaume exposa rapidement ses idées.

  • Il ne faut pas que l’on perde de temps ! Il faut absolument que nous contaminions le plus de monde possible. Il faut que tu prennes du Daingue et que tu en mettes un peu partout dans la classe.
  • J’ai le droit de commencer à contaminer ceux qui ont les plus beaux pieds ?
  • Comme tu veux ! Je te rappelle qu’en matière de pieds nus, tu as plus d’expérience que moi !
  • Il y a aussi un truc qu’on pourrait faire et qui toucherait un grand nombre de personnes…
  • A quoi tu penses ?
  • Les sources qui alimentent le village en eau… Elles ne sont pas loin d’ici…
  • C’est une excellente idée. J’ai moi aussi repéré quelqu’un à contaminer pas très loin d’ici. Il y a une fille qui vient souvent se baigner dans la Galaure près du pont submersible. J’ai failli me mettre à jouir rien qu’en regardant ses pieds nus… Ce doit être un bon critère, çà ?
  • Oui, en effet Guillaume, mais tu n’as pas été prudent… tu t’es beaucoup éloigné du refuge !
  • Oui, je sais, mais la fille habite juste derrière le bosquet, après la Galaure.

Jean-Marc retourna rapidement chez lui pour chercher du matériel. Son père étant médecin, il ramena une bonne quantité de touts petits flacons pour y mettre le précieux liquides vecteurs de la « maladie » qu’ils appelaient maintenant couramment entre eux, le Daingue. Ils remplirent une trentaine de doses que Jean-Marc répartirait le lendemain dans la classe. En remettant ses tongs ce soir-là, Jean-Marc pensa que c’était sans doute la dernière journée qu’il portait des chaussures…

En effet, la journée du lendemain fut un calvaire pour ses pieds mais aussi une journée d’intense jubilation. Il avait enduit sa main de Daingue pour serrer la main de la première personne qu’il vit dans l’école. Il serra cette main avec ravissement en imaginant son camarade de classe, nu, en train de ses lécher les pieds. Avant midi, la réserve de Daingue était épuisée. Entre sa classe et les autres garçons qu’il avait croisé dans la cour de récréation, plus de 60 personnes avait été exposées au Daingue ! Il en était qu’autant plus content qu’il savait maintenant que c’était sa dernière journée à l’école… Il ne savait mama pas s’il arriverait à supporter ses tongs jusqu’au soir.

Un moment, ne voyant rien de spécial se passer, il fut pris d’un doute. Et si les autres n’étaient pas sensibles au Daingue ? s’il n’y avait que lui et Guillaume ? Le doute fut levé avant qu’il parte. Il vit deux de ses camarades scruter l’intérieur de leurs chaussures pour essayer de déterminer ce qui n’allait pas. Pas de doute que ces deux-là viendraient en sandales ou même en tongs dès le lendemain. Il ne verrait pas ça. Son état s’aggravait beaucoup plus vite que prévu. La pointe de ses seins commençait à bruler sous sa chemise. La nudité attaquait plus vite que prévu… Peut-être que la progression était différente selon les individus ?

Ce soir-là, il ne repassa même pas chez lui avant de gagner le refuge. Dès qu’il descendit du car, il se débarrassa définitivement de ses tongs en les mettant dans une poubelle. Il savait qu’il ne les remettrait jamais. Sa chemise suivit le même chemin dès qu’il sortit du village et c’est en pantalon de jogging qu’il termina la route. Marcher pieds nus l’excitait terriblement car il n’avait pas l’habitude. C’est dans un état épouvantable qu’il arriva dans la cour du refuge. Il arracha plus qu’il n’enleva son pantalon et se mit immédiatement à se lécher les pieds. Il fut contraint de la faire comme il en avait rêvé depuis toujours. Il avait sa première crise d’amour du Pied !

Guillaume, assit à la porte du refuge l’observait en souriant. Dommage qu’il soit trop loin pour ressentir le plaisir de Jean-Marc.

La nudité de Jean-Marc avait été très rapide ! moins de deux jours après la contamination. Il fallait maintenant surveiller si possible les garçons qui avaient été contaminés le matin même et voir en combien de temps ils ressentiraient les premiers effets visibles, la nudité des pieds, par exemple.

Jean-Marc allongé dans l’herbe était radieux. Malgré la faible lumière dispensée par la lune, Guillaume voyait nettement son sourire béat. C’est Guillaume qui engagea la conversation. Il ne pouvait pas encre bouger beaucoup, mais il ne déclenchait plus un orgasme dès qu’il se déplaçait.

  • Alors, comment te sens-tu ?
  • Je n’ai jamais été aussi bien ! Ça dépasse tous mes fantasmes les plus fous. Jamais je n’aurais pensé pouvoir les réaliser. Moi qui rêvais de me mettre à jouir dès que je commençais à me lécher les pieds, et bien c’est fait ! J’ai été jaloux de toi pendant 1 mois… Je ne pensais pas que ça puisse m’arriver à moi aussi ! Dans ma tête, ce genre de chose ne pouvait arriver qu’une fois… Et c’était toi qui avais été choisi… Pas moi. Je pouvais juste me réjouir d’avoir trouvé un gars qui accepte que je lui lèche les pieds et qui prenait plaisir à lécher les miens… C’était impossible de penser qu’un miracle comme celui-là pouvait se produire plusieurs fois.

Heureusement que je n’ai pas décidé de me faire soigner ! Tu n’aurais jamais pu m’approcher et être contaminé !

C’est vrai ! Dire que j’ai même un moment te forcer à te rendre pour aller à l’hôpital… Et ça malgré le plaisir que je prenais avec tes pieds.

Ça aurait été se tirer une balle dans le pied si j’ose n’exprimer aussi… Et ce n’est que le début ! Dans un mois, ou même peut-être avant, tu seras comme moi, sans arrêt baigné dans un semi plaisir, au bord de l’orgasme.

J’ai vraiment hâte d’y être ! Et à mon avis, plus je vais être près de tes pieds nus, plus ça va être rapide. J’attends avec impatience le moment où je vais avoir du plaisir rien qu’en mettant ton pied nu sur mon ventre !

Daingue au féminin

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Jean-Marc s’était endormi sur les pieds nus de Guillaume. Il se réveilla donc avec la vision excitante des magnifiques plantes de Guillaume.

Initialement, il avait prévu d’aller surveiller près de l’école les garçons qu’il avait contaminé la veille, mais difficile de se balader aux abords de l’école complètement nu sans se faire remarquer. Jean-Marc avait assez de connaissances médicales, par l’intermédiaire de son père, pour se douter de la réaction des autorités face à la vague de nudité qui allait déferler. Même en admettant qu’un certain nombre d’entre eux ne serait pas contaminé, il y aurait au moins entre 40 et 50 « malades potentiels ». Il fallait absolument qu’il trouve un moyen approcher un ou plusieurs des garçons contaminés pour suivre la progression du Daingue. Prendre son propre cas pour une généralité n’était pas du tout scientifique.

En attendant, Guillaume avait une autre idée en tête. La fille qui avait aperçu au bord de la Galaure lui avait vraiment tapé dans l’œil. Ou plutôt les pieds de la fille restaient gravés dans son esprit et il voulait à tout prix tester le Daingue sur elle.

Ils arrivèrent au pont submersible vers midi. Il n’y avait personne. Guillaume marchait très difficilement et il avait eu deux orgasmes entre le refuge et le pont. Dès qu’il faisait un faux mouvement et qu’il forçait sur ses jambes pour reprendre son équilibre, il déclenchait un orgasme. Jean-Marc avait dû le soutenir une bonne partie du chemin.

La fille n’était pas là, mais on voyait nettement le chemin qu’elle empruntait. Les herbes étaient couchées et il y avait des traces de pas sur le sentier. Guillaume laissa le plus de Daingue qu’il le put en piétinant l’endroit où elle avait l’habitude de s’assoir. Ils s’allongèrent tous les deux dans les hautes herbes et attendirent.

  • Et si les filles ne pouvaient pas devenir Daingue ? Lança Jean-Marc.
  • Impossible, rétorqua immédiatement Guillaume.
  • Mais elles n’ont pas un sexe comme nous pour éjaculer le Daingue !
  • Avec les pieds qu’elle a, il n’est pas possible qu’elle ne puisse pas devenir Daingue, j’en mettrais ma main à couper !
  • Et bien nous n’allons pas tarder à le savoir dit Jean-Marc en baissant subitement le ton. La voilà !

La jeune fille devait avoir dans les 12 ou treize ans, peut-être un peu plus. Elle était blonde, bien charpentée sans être grosses. Elle portait une jupe courte et un tee-shirt blanc uni. La première chose qu’elle ôta furent sa paire de sandales. Guillaume vit là un excellent augure. Elle fit quelques pas en continuant à se débarrasser de ses vêtements et s’arrêta exactement à l’endroits qu’avait piétiné Guillaume, les pieds littéralement dans le Daingue. Ayant fini d’enlever jupe, corsage et slip, elle s’assit dans le Daingue. Elle battit des pieds dans l’eau sous le pont, puis s’aperçut soudain qu’elle avait mis les mains dans… Quelque chose. Elle regarda ses mains, haussa les épaules et se mit à les essuyer sur son ventre et sur ses seins. Elle attendit quelques minutes avant de descendre dans l’eau et de patauger un moment. Elle avait eu du Daingue partout ! Pieds, fesses, mains, seins, ventre, partout ! Guillaume espérait seulement qu’elle n’avait pas été trop vite dans l’eau pour neutraliser les effets du Daingue.

Ils ne savaient pas encore que la contamination au Daingue est immédiate. Le Daingue passe à travers la peau et a directement dans le sang. Même en se mettant à l’eau aussitôt, il est déjà bien trop tard.

La jeune fille resta une dizaine de minutes à batifoler dans l’eau, puis comme si elle avait entendu un signal, elle sortit de l’eau et se rhabilla prestement, sans même se sécher et fila en courant, ses sandales à la main. Elle disparut bientôt derrière les arbres. Une goutte de Daingue ruissela sur le visage de Guillaume.

  • Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Elle ne reviendra probablement pas avant demain.
  • On pourrait peut-être aller voir de plus près cette ferme, non ?
  • C’est un peu risqué, non ? Noi encore, je pourrais partir en courant, mais toi, tu ne ferais pas 2 mètres avant de t’écrouler !
  • C’est vrai, j’ai déjà du mal à marcher, impossible de courir sans me mettre à jouir. Bah, si on y va doucement.
  • Ok, mais on attend la nuit ! En attendant, je vais me rafraichir un peu dans la Galaure. Tu viens ?
  • Oui, avec un peu de chance, je vais contaminer quelqu’un en aval !

Jean-Marc s’immergea dans l’eau, exactement à l’endroit que venait de quitter la jeune fille. Il se frotta vigoureusement. Guillaume arriva tranquillement et s’assit avec beaucoup de précaution pour éviter de déclencher un orgasme qui l’aurait paralysé pendant plusieurs minutes. Lentement, il se glissa dans l’eau aux côtés de Jean-Marc. Il ferma les yeux se concentrant sur la jouissance qui ne quittait plus vraiment son ventre depuis 3 jours maintenant. Jean-Marc s’approcha discrètement. Il prit les mains de Guillaume et les posa sur sa poitrine.

  • Maintenant que je suis nu et que j’ai les seins sensibles, tu vas pouvoir me faire jouir comme je le fais avec toi ?
  • Tu oublies une chose, Jean-Marc. Je sens ton plaisir presque comme si c’était le mien…
  • Oui, et ?
  • Dès que je vais commencer à te caresser, je vais me mettre à jouir comme si j’essayais de me caresser moi-même les seins… Je vais me mettre à jouir et je ne vais plus pouvoir rien faire…
  • Merde ! En effet, je n’avais pas pensé à ça ! Vivement que je devienne Daingue !
  • Ne te plaint pas ! J’ai mis plusieurs semaines à devenir nu et toi tu as mis moins de deux jours !

Expansion

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L’infirmière ne savait plus où donner de la tête. Il en arrivait de partout. La salle d’attente était pleine et d’autres attendaient dehors. Tous pour la même chose te le même chose. Ma parole, ils devaient s’être donné le mot ! Tous pieds nus ou en tongs ! Il y en avait même un qui était en slip. Elle n’avait jamais vu ça.

Dans le cabinet médical, de l’autre côté de la poste, un médecin s’adressait à son collègue, arrivé en renfort quelques minutes plus tôt.

  • Tu as déjà vu ce genre d’allergie ? J’ai téléphoné à Valence et là-bas, ils n’ont pas de problème.
  • Non, je t’avoue que je suis sec. Cette allergie me laisse sans voix. Mais ce n’est pas la classe de ton fils, Jean-Marc si je me souviens bien ?
  • Oui, mais il a disparu depuis hier soir… Je suppose que les deux choses sont liées, mais je ne vois pas par quoi…
  • Il n’y a pas un autre gamin qui a fugué il y a un bon mois ?
  • Si, mais on penchait plus pour un enlèvement. Nous allons peut-être être amené à reconsidérer la chose.
  • On fait entrer le suivant ?
  • Oui, bien que je ne pense pas que ça nous avance à grand-chose… Tous, le même problème à un stade plus ou moins avancé. Si on regardait celui qui est presque nu dans la salle d’attente ?
  • Oui, tu as raison, il nous en apprendra peut-être plus.

Le médecin décrocha le téléphone et demanda à l’infirmière de faire entrer le patient le plus atteint jusqu’à maintenant. Le gamin entra, très intimidé. Seul un slip bleu dissimulait un sexe apparemment en demi-érection. Une grande tache plus sombre entourait le sexe. Le père de Jean-Marc posa la première question.

  • Il y a longtemps que tu es comme ça ?
  • Les pieds, hier soir et les seins ce matin… Et le slip me gêne un peu

Sa voix était un peu chevrotante mais les mots étaient clairs et précis. Visiblement, il n’avait pas tout dit. Le médecin continua

  • Tu as envie d’aller aux toilettes ?
  • Non
  • Mais il semble que tu aies du mal à te retenir, non ?
  • Non, monsieur, ce n’est pas du pipi…
  • Ah !

Le médecin se tourna et pris une paire de gants dans une boite en carton. Il s’approcha du gamin, écarta le slip et récolta ce qui sortait de la verge du garçon. Il fit tourner ses doigts deux ou 3 fois puis se tourna vers son collègue.

  • Liquide pré-séminal et en quantité assez importante. C’est étonnant.

Se tournant vers le garçon, il demanda gentiment, sur le ton de la confirmation.

  • Tu as envie de quelque chose ? Tu as besoin de de faire quelque chose ?
  • Je…

Visiblement, le garçon avait quelque chose à dire, mais les mots ne voulaient pas sortir. Sous l’œil incrédule des médecins, le sexe du garçon dont le slip était resté baissé, se mit à se dresser encore plus. Un petit filet de liquide séminal se mis à couler. Le médecin reprit

  • Vas-y ! N’ai pas peur ! Il ne t’arrivera rien… Et puis il y a le secret professionnel, tu sais !
  • Je… J’ai envie de lécher mes pieds…
  • … Tu l’as déjà fait ?
  • Oui, une fois ce matin avant de venir à l’école, en sortant de ma douche… J’ai été obligé de la faire et je n’ai pas pu résister.
  • On va faire des prélèvements et tu pourras rejoindre tes parents. Tu vas pouvoir tenir un peu encore ?

Les prélèvements effectués, le gamin partit presque en courant. Le collègue du père de Jean-Marc remarqua l’air absent du médecin et demanda.

  • On dirait que quelque chose vous préoccupe ?
  • Parce que vous, rien ne vous préoccupe dans cette affaire ? Des gamins qui ne supportent plus leurs vêtements ni leurs chaussures et qui ont envie de se lécher les pieds, ça ne vous tracasse pas ?
  • Si, bien entendu, mais ça à l’air plus personnel, je me trompe ?
  • Vous êtes plus perspicace que je le pensais… Oui, en fait, vous avez raison. Mon fils n’a pas dormi à la maison cette nuit et depuis quelques jours, il ne met pratiquement plus de chaussures… Je n’ai pas remarqué sur le moment, mais maintenant avec le recul…

Jour de Nudité

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Guillaume venait d’ouvrir les yeux. Quelque chose n’allait pas. Il ne mit pas longtemps à comprendre. Il ne ressentait plus le plaisir permanent qu’il sentait depuis plusieurs jours. Parti, envolé, disparu ! Il se pinça les seins et poussa un cri. Ses seins était toujours aussi sensible et quand il fixa ses pieds nus, il sut immédiatement que son amour des pieds nus était intact. Il se leva d’un bon et comme il s’y attendait, aucune jouissance ne vint entraver ses mouvements… Était-ce définitif ou temporaire ? Tout prêt de lui, Jean-Marc dormait encore, bizarrement couché, le visage sur son pied nu droit. Il avait dû s’endormir comme ça.

Il réveilla Jean-Marc et immédiatement, il lui expliqua la situation. Jean-Marc, après s’être frotté les yeux arrêta le flot de parole défaitiste de Guillaume en lui attrapant les seins et en faisant rouler les pointes entre le pouce et l’index. Immédiatement, le garçon s’amollit sous ses doigts et se mit à grogner de plaisir… Au moins, il n’avait pas tout perdu ! Accompagnant Guillaume au sol, il maintint ses caresses appuyées pendant une bonne vingtaine de minutes. Relâchant son étreinte, il enchaina.

  • Tu vois que tu n’as pas tout perdu !
  • C’est vrai, mais je te jure que ça me fait drôle ! Un vide épouvantable ! Ça me manque horriblement.
  • Je m’occuperai de toi un peu plus souvent, voilà tout… Et puis ça va sans doute revenir ! Tu n’es même plus mouillé ?
  • Oui, même ça, c’est parti ! Je ne peux même plus contaminer personne !
  • En revanche, il y a un avantage pour moi… Tu as pouvoir me caresser les seins sans te mettre à jouir ! Et ça, ça m’intéresse vachement !

Guillaume éclata de rire en déclarant.

  • Je ne peux pas te refuser ça, en effet… Ni après un petit 69 avec les pieds, d’ailleurs !

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand ils furent de nouveau capables de réfléchir. Cette nudité simple, qui ne faisait visiblement pas les affaires de Guillaume, était un atout pour la rapidité de leurs déplacements. Ils purent rapidement gagner les abords de l’école et se dissimuler. Ils pouvaient également se sauver en courant si nécessaire. Ce qu’ils virent confirma définitivement ce qu’ils pensaient déjà. Le Daingue était très contagieux. De leur observatoire, ils purent détailler les garçons qui passaient la grille de l’école. Plus d’un quart était déjà pieds nus, les autres, en tongs ou en sandales légères. Chose importante également, il en manquait une bonne moitié !

Décidant qu’ils ne pouvaient rien faire pour l’instant, ils passèrent à proximité du cabinet médical de la ville. Ils aperçurent les camarades qu’il n’avait pas vu à l’école. La boucle était bouclée. Le Daingue atteignait potentiellement presque tout le monde. Ils allaient quitter leur observatoire quand ils virent une dame accompagnée d’un de leur camarade, juste vêtu d’un slip de bain, probablement sa mère, sortir du cabinet médical. Soudain, leur camarade s’était mis à courir pour s’enfoncer dans le bois qui jouxtait le bâtiment. La femme l’appela deux ou trois fois, mais le garçon ne ralentit pas. Guillaume et Jean-Marc se regardèrent et lui emboitèrent discrètement le pas.

Ils trouvèrent le slip juste à l’entrée du sous-bois et n’eurent d’une centaine de mètres à faire pour trouver le garçon. La crise d’amour du Pied ne lui avait pas permis d’aller plus loin. Impossible pour le duo de regarder le spectacle sans se laisser gagner par l’envie irrésistible de se lécher les pieds. S’ils avaient été suivis, aucun des trois n’aurait pu réagir. Jean-Marc et Guillaume récupérèrent plus vite que Franck. Quand le garçon émergea, il eut un long sourire avant de dire.

  • Je savais bien que vous tramiez quelque chose. Pieds nus peu de temps avant de disparaitre dit-il en se tournant vers Guillaume et toi, quasiment pieds nus le jour ou bizarrement, tu sers la main de tout le monde alors que tu ne le fais jamais d’habitude… Et bizarrement, le soir même, je ne peux plus mettre de chaussures… Et je ne parle pas de la suite… Finalement, je ne suis même pas surpris de vous retrouver à poil devant moi !
  • Très perspicace en effet ! Je suppose que tu ne souhaites pas rejoindre ni l’école, ni tes parents ?
  • Dans l’état ou je suis, non, en effet. Surtout qu’avec tous les prélèvements qu’ils m’ont faits, je ne sais pas trop ce qu’ils vont découvrir…
  • Peut-être rien d’extraordinaire, du moins dans un premier temps… Guillaume n’a pas été contagieux tout de suite… Cependant, ils vont vite voir qu’on trimbale un truc dans le sang qui n’est pas normal…
  • De là à extrapoler une forme de transmission… Ils ne sont pas idiots non plus, termina Guillaume.

Les trois garçons regagnèrent le refuge en faisant un large détour. D’après Franck, il était le seul à être devenu nu aussi rapidement. Au pire, les plus atteints étaient pieds nus et certains ne ressentaient rien du tout. Cela pouvait vouloir dire que pour eux, la progression était très lente ou qu’ils étaient réfractaires au Daingue. Ça, il fallait encore attendre pour le savoir.

Pour l’instant, ils étaient dans une impasse. Guillaume n’était plus contagieux, Franck et Jean-Marc ne l’étaient pas encore et ils ne pouvaient donc pas poursuivre leur œuvre de contamination. Il fallait également tenir compte du fait qu’on allait sans doute multiplier les recherches avec la disparition de Jean-Marc. Le refuge avait bien résisté aux recherches déclenchées pour Guillaume, mais il fallait prévoir une solution de replis éventuelle. Il y avait un certain nombre de grotte dans la région, dont une que connaissait bien Guillaume et qu’a son idée, personne ne pouvait connaitre… Il l’avait lui-même trouvé par le plus grand des hasards… En tombant dedans ! l’entrée de cette grotte était cachée par un bosquet touffu quasiment impénétrable, sauf à un endroit très étroit. On ne pouvait pas trouver l’entrée si on ne connaissait pas l’endroits exact où il fallait passer.

Jean-Marc et Franck tournèrent en rond en cherchant la grotte pendant plus d’une heure avant que Guillaume ayant pitié ne leur indique l’entrée. A l’intérieur, c’était la pénombre. La lumière du jour peinait à traverser l’épais feuillage. C’était immense ! La grotte pouvait aisément abriter une centaine de personnes… Peut-être un jour une centaine de Daingue…

Cycle

Table des matières

Il était à peine minuit quand la peau de Guillaume recommença à devenir huileuse. L’orgasme qui accompagna immédiatement le retour du Daingue ne laissa planer aucun doute… Le Daingue avait réinvestit le corps de Guillaume avec ses avantages et aussi ses inconvénients. Guillaume poussa un immense soupir de soulagement. Il s’était habitué en un temps record à ce que le plaisir habite en permanence son ventre, gonfle ses seins et son sexe et le rende vulnérable à la jouissance des autres dans son entourage proche.

Il était pour lui, maintenant impossible de se sauver en courant alors qu’il devait prendre des précautions pour ne serait-ce que se lever ou s’assoir. Il était peut-être temps de gagner le second refuge au milieu des arbres ? Il en parlerait aux autres dès le lendemain matin.

C’est un orgasme qui le réveilla le matin, une « crise » comme il avait pris l’habitude de dire, mais cette crise n’était pas n’importe quelle crise. Il reconnut immédiatement le plaisir de Jean-Marc qui titillait le sien. En bref, Jean-Marc avait provoqué son orgasme en se léchant les pieds. Au bout d’une bonne minute, il sentit une autre jouissance se joindre à leur plaisir commun. Franck venait de le rejoindre dans l’orgasme collectif.

Plus tard dans la matinée, Jean-Marc et Franck décidèrent d’aller rôder autour de la ferme pour voir s’ils apercevaient la fille. Ils firent gentiment remarquer à Guillaume que sa présence aurait été gênante et leur aurait fait perdre du temps. Un peu dépité de ne pas suivre la progression du Daingue de la fille, la seule pour l’instant, qu’il ait contaminée, il dût reconnaitre qu’ils avaient raison. S’il avait fallu déguerpir rapidement, avec lui, ce n’était pas possible.

Comme il était près de midi, les garçons s’arrêtèrent un moment sur le pont submersible, lieu de la contamination de la jeune fille. Comme le pont restait désert, ils contournèrent le petit bois pour se diriger vers la ferme. Là un curieux spectacle les attendait. La jeune fille, pieds nus et le corsage déboutonné était assise sur une souche. Ses mains étaient serrées sur son ventre et elle se balançait d’avant en arrière et répétant inlassablement « Non, non, je ne me lècherai pas les pieds ». Ses yeux étaient exorbités. Elle était proche de la rupture ! Jean-Marc en temps d’ancien fétichiste comprenait parfaitement ce qu’elle ressentait. Il fallait qu’elle se lèche les pieds le plus rapidement possible et qu’elle arrête de résister. La solution ? L’emmener au refuge ou à défaut, l’éloigner de la ferme. Ses vêtements allaient les gêner, mais ils ne pouvaient pas faire autrement.

D’abord, Jean-Marc crut qu’elle ne les voyait pas, mais sa détermination à ne pas se lécher les pieds était si forte qu’elle en restait bloquée, incapable de faire un geste. Pourtant, il fallait bouger ! Ils étaient à découvert et deux garçons entièrement nus autour d’une fille un peu déshabillée pouvait attirer l’attention. Ils la soulevèrent et l’entrainèrent vers la rivière. Dans un état second, elle se laissa entrainer sans résistance en répétant sans cesse qu’elle ne voulait pas se lécher les pieds. Jean-Marc se demandait quelles conséquences pouvaient avoir une telle résistance. Jean-Marc pensait aller jusqu’au refuge mais il fallait faire quelque chose très vite, sinon, la jeune fille allait devenir complètement folle.

Il prit sa décision en passant le pont. Il fit signe à Franck d’essayer de débarrasser la fille de ses derniers vêtements. Contre toute attente, elle se laissa faire sans protester. Une fois nue, assise sur le sol, les pieds devant elle, elle hurla une dernière fois « Non », puis se laissa tomber sur ses pieds nus. Les gémissements vinrent progressivement, d’abord faibles et étouffés, puis forts et exaltés. Par moment, la jeune fille semblait s’endormir, puis elle se remettait à lécher ses pieds nus avec ferveur. Deux heures plus tard, elle finit par s’endormir, complètement épuisée.

Il restait un petit bout de chemin pour arriver au refuge, mais ils décidèrent de tenter le coup. Finalement, elle n’était pas si lourde que ça ! Franck qui lui tenait les pieds remarqua

  • Jean-Marc, je pense qu’il va falloir que l’on fasse une pause…
  • Pourquoi ? es-tu déjà fatigué ? on est à peine à la moitié du chemin !
  • Non, mais elle a vraiment des pieds nus magnifique et je ne sais pas si je vais tenir encore bien longtemps…

Ils marchèrent encore une centaine de mètres avant que Franck ne jette l’éponge. Il cria pour demander à Jean-Marc de s’arrêter. Comme il avait déjà les pieds nus de la fille dans les mains, il n’eut que joindre les chevilles et porter les pieds nus à sa bouche. A genou en équilibre instable, pas un seul centimètre de la peau des plantes de la jeune fille n’échappa à son investigation. Jean-Marc dut faire un effort surhumain pour ne pas renverser Franck pour prendre sa place.

La dernière partie du trajet se déroula sans encombre. Ils allongèrent la fille sur un lit de paille à l’entrée du refuge. Elle ne s’était même pas réveillée sous la langue de Franck et semblait devoir dormir pendant un bout de temps encore. Guillaume dit pensivement.

  • Quand elle va se réveiller, il va falloir la distraire de ses pieds nus, sinon, elle risque de ne plus jamais pouvoir s’en passer.
  • La distraire comment ? demanda Franck.
  • Pas compliqué, il faut lui caresser les seins très longuement ou lui offrir nos pieds nus plutôt que les siens ou encore les deux en même temps.
  • C’est en effet dans nos cordes

La jeune fille ne refit surface que tard dans la soirée. Elle avait dormi plus de 6 heures, enfin dormi, disons qu’elle avait été inconsciente pendant 6 heures. Dès qu’elle ouvrit les yeux, Franck, qui n’attendait que ça commença à faire rouler la pointe des seins de la jeune fille entre ses doigts. C’était la première fois qu’il faisait ça à une fille. Sa toute première fois, c’était avec Jean-Marc, en début d’après-midi. La fille gardait les yeux mi-clos mais sa respiration s’était accélérée.

  • C’est comment ton prénom, souffla Jean-Marc gentiment.

Les yeux de la jeune fille devinrent blancs et son corps s’arqua sur le lit de paille. Franck réduisit légèrement ses caresses. Elle souffla.

  • Myriam, c’est Myriam…
  • Eh bien, Myriam, bienvenue parmi nous. Tu vas bien ?
  • … Oui, je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse, mais mes pieds me manquent un peu. Je n’aurais jamais cru que je dirais ça un jour.
  • Tu as raison d’aimer tes pieds, ils sont vraiment magnifiques.
  • Merci, c’est gentil !

Jean-Marc qui était juste à côté approcha un de ses pieds nus à hauteur du visage de Myriam. La jeune fille tourna légèrement la tête et plaqua sa bouche sur le pied nu du garçon. Le rythme de sa respiration accéléra franchement. Au bout de 5 minutes, alors que Franck avait pratiquement cessé ses caresses, le corps de Myriam fut comme traversé par un courant électrique. Seule la tête et les talons de la jeune fille touchaient le sol. Quand elle retomba, se fut pour pousser un déchirant cri de pur plaisir. L’orgasme était si violent que Franck ne put maintenir ses caresses. Il roula sur le côté et s’empara d’un des pieds de la jeune fille. L’effet fut naturellement immédiat.

Guillaume en profita pour se rapprocher, mais dû finir la distance en rampant. A environ 5 mètres, le plaisir avait envahi son ventre. Il finit par rejoindre le petit groupe. En quelques minutes, on ne distinguait plus le Daingue de Guillaume du sperme des garçons.

Myriam

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Finalement, la jeune fille s’en sortait fort bien. Elle léchait ses pieds nus un peu plus souvent que les garçons, mais rien de bien inquiétant. Elle avait encaissé les révélations des garçons sans broncher. Elle était même très fière d’être la première fille à être contaminée par le Daingue et s’inquiétait de savoir quand est-ce qu’elle serait comme Guillaume. Le garçon lui expliqua qu’à son avis et d’après ce qu’ils avaient pu constater, la Daingue ne progressait pas de manière identique suivant les personnes. Pour Jean-Marc, Franck et elle, la nudité était arrivée très vite. Pour certains garçons contaminés à l’école, ils n’étaient même pas encore pieds nus.

Elle avait compris très vite que ses pieds nus étaient très convoités et elle s’en amusait beaucoup. Et puis à un moment, lassée sans doute par des demandes, elle exposa sa proposition, une proposition qui serait par la suite reprise par tous les Daingue de la terre.

  • Dit donc les gars ! si on faisait comme si nos pieds nus ne nous appartenaient pas ?
  • Comment ça demande Guillaume ?
  • Et bien c’est très simple. On décide que les pieds nus sont à tout le monde… Mes pieds nus t’appartiennent autant que les tiens m’appartiennent. Si j’ai envie de tes pieds, je les lèche sans te demander ton avis, et si tu as, par exemple envie de mettre un de mes pieds nus sur ton ventre, tu le prends… Ou éventuellement tu me le demande, mais je n’ai pas le droit des refuser.
  • C’est OK pour moi s’exclama Franck immédiatement.
  • Pas de problème pour moi non plus, confirma Guillaume.
  • Ce n’est sûrement pas moi qui souhaiterais le contraire dit Jean-Marc. Je vous rappelle que j’étais fétichiste des pieds nus bien avant vous ! j’irai même un peu plus loin…
  • Comment demanda Franck.
  • Vous serez d’accord avec moi pour reconnaitre que nous sommes plus ou moins, et plutôt plus, esclave de nos pieds nus… Des pieds nus en général, devrais-je dire…
  • C’est une évidence sourit Myriam.
  • Alors pourquoi ne pas les considérer comme des dieux à part entière ?
  • C’est déjà plus ou moins ce qui nous faisons… Et que nous sommes obligés de faire… plusieurs fois par jour ! Argumenta Myriam.
  • Oui, mais on choisirait l’un d’entre nous… Ou une, excuse-moi Myriam, et on adore ses pieds plusieurs fois dans la journée… Ou même toute la journée quand nous seront plus nombreux… Dans un genre de petite chapelle ou quelque chose du même genre.
  • C’est une excellente idée ! s’écria Myriam, mais comment choisir le Daingue dont on adore les pieds ?
  • Je ne sais pas moi… Un tirage au sort, par exemple.
  • Oui, mais il faudra attendre d’être un peu plus nombreux pour un tirage au sort, en attendant, on pourrait passer à tous de rôle, non, plaida Myriam.
  • Bonne idée trancha Guillaume. Dès que l’on emménage dans notre nouveau refuge, on installe une petite chapelle… Un petit temple pour l’adoration des pieds nus…
  • Et on y va quand, à l’autre refuge ? lança Myriam
  • Tu sembles bien pressée dit Jean-Marc en riant. On dirait que tu as hâte d’être choisie…
  • Ce n’est pas faux, Jean-Marc. Je m’y vois déjà très bien.
  • De toutes façons, trancha Guillaume, nous ne pouvons pas rester ici plus longtemps… Surtout que maintenant, en plus de Jean-Marc et moi qu’ils doivent rechercher activement, va s’ajouter Myriam dont on ne va sans doute pas tarder à signaler la disparition… Et je rappelle que la ferme à très proche du refuge. Donc, il faut dégager aujourd’hui, maintenant !
  • Pour moi, dit Myriam, je ne pense pas qu’on s’inquiète de ma disparition avant demain matin, il vaut mieux prendre un peu d’avance, en effet.

Myriam et Franck aidèrent Guillaume à se lever et le soutinrent sur le chemin en direction du nouveau refuge. Malgré les précautions prises, Guillaume eut quand même deux orgasmes involontaires pendant le trajet. Une à cause d’un faux mouvement un peu trop violent et l’autre à cause des graviers du chemin excitant la plante de ses pieds nus. En voyant ça, Myriam se rendit compte qu’elle avait vraiment hâte de devenir vraiment Daingue, comme Guillaume. Elle se dit qu’elle passerait son temps à faire des choses qui provoquaient l’orgasme, les crises, comme disait Guillaume.

Myriam découvrit la grotte dissimulée avec ravissement. Immédiatement, elle trouva le coin idéal pour installer le temple du pied. Elle dessina même le type de couchette sur laquelle devrait s’installer la personne dont on adorerait les pieds. Cela ne trompait personne… Il était évident que Myriam travaillait pour elle ! Le soir venu, après s’être longuement rassasié aux pieds nus de Guillaume, elle disparut pendant plusieurs heures. Alors que tout le monde s’inquiétait de son absence, elle revint chargée d’une grosse caisse de bois. Installée au centre du refuge, elle ouvrit fièrement la caisse. Elle était remplie de grosse bougie. Avant qu’on lui pose la moindre question, elle s’expliqua.

  • Pas question que l’on ait un temple sans bougie !
  • Mais on a tu trouvé ça, demanda Jean-Marc
  • Bah, à l’église, quelle question ?
  • Tu veux dire que tu es allée jusqu’au village, que tu es entrée à poil dans l’église et que tu es ressortie avec cette caisse de bougies… que tu as volées…
  • Bah oui ! c’était un peu lourd, mais ça en valait la peine, non ?
  • Tu te rends compte que tu aurais pu te faire prendre ou que quelqu’un aurait pu te voir te balader entièrement nue dans le village !
  • Tu parles, les gens se couchent comme les poules ici !
  • On dirait que tu n’as peur de rien ! lança Jean-Marc
  • Mais je n’ai peur de rien ! termina Myriam.

Jour de crise

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Le corps toujours humide de Daingue de Guillaume était ce matin. Myriam qui avait passé la nuit sur les pieds nus de Guillaume se réveilla le visage inondé de Daingue. La peau de Guillaume ce matin ruisselait littéralement de Daingue. Myriam s’allongea à ses côtés et lui posa la question.

  • Qu’est-ce que tu as ce matin ? le Daingue transpire de partout ! On va pouvoir faire des réserves, dit-elle en riant.
  • Je suis au bord de l’orgasme en permanence, avoua Guillaume. Dès que j’essaye de bouger, je jouie.
  • Merde ! je voudrais bien prendre ta place !
  • Ton tour viendra, soit un peu patiente. Tu as raison pour faire des réserves de Daingue, c’est le moment !
  • Il y a un hangar à 3 ou 4 kilomètres d’ici qui contient plein de petits flacons en plastique pour prendre des échantillons de grains. Je vais y aller le plus vite possible.
  • Oui, mais ne prend aucun risque de te faire repérer. Une fille entièrement nue au milieu d’une champ, ça se voit de loin.
  • T’inquiète ! Je vais faire attention !
  • Et n’y va pas seule. S’il faut ramener une caisse, emmène au moins un des gars.

Myriam choisit Franck pour l’accompagner. Ils partir dès que Myriam eut terminer son petit déjeuner, c’est-à-dire mangé quelques pommes. Ils sortir avec précaution du refuge, s’assurant pendant de longues minutes que personne ne pouvait les apercevoir sortant du bois comme par miracle. Une fois sur les chemins, la jeune fille s’aperçut qu’elle ne pouvait plus se déplacer aussi vite qu’avant. Ses pieds étaient devenus beaucoup plus sensibles et elle devait prendre des précautions si elle ne voulait pas se retrouver en train de se tordre de plaisir sur le sol. Elle aurait été toute seule, elle se serait sans aucun doute accordé cette petite récréation… Et puis elle s’aperçut que Franck prenait les mêmes précautions qu’elle.

Elle fit un signe à Franck de s’arrêter. Elle tourna plusieurs fois sur elle-même pour vérifier que personnes ne pouvait les apercevoir, puis attrapa Franck par la taille et très autoritaire, l’entraina à l’endroits le moins praticable du chemin, à l’endroits ou la roche s’était transformée en millier de petits cailloux agressifs. Franck suivit sans vraiment comprendre ce qui se passait. Alors qu’elle commençait à ressentir les premiers signes annonciateur de l’orgasme, elle vit le sexe de Franck se dresser rapidement. Juste au moment où Franck commençait à éjaculer, elle laissa sa propre jouissance déferler dans son ventre. Elle se plaqua à Franck et serra le garçon contre elle. Ensemble, ils roulèrent sur le bord herbeux du chemin. Myriam sentait le sexe de Franck battre contre son ventre tandis que son propre orgasme déchirait ses tripes. Ils restèrent un moment serré l’un contre l’autre, savourant le violent orgasme qui les avait terrassés. Myriam s’écarta, essaya sommairement les traces d’un sperme qui préfigurait déjà un peu le Daingue, que Franck avait laissé sur son ventre. Elle sourit en disant à Franck.

  • Et ben ! Je pense sincèrement que ça aurait été dommage de rater ça, non ?
  • Tu as raison, répondit Franck encore un peu sonné.
  • Mais surtout, pas un mot à Guillaume ! on aurait le droit de se faire engueuler tous les deux parce qu’on n’a pas fait attention… OK ?
  • OK, sans problème ! mais on recommence quand tu veux !

Le reste du voyage se déroula sans problème. Ils remplirent deux grands sacs de flacons en plastique et prirent le chemin du retour. Arrivés à hauteur du refuge, ils utilisèrent le même protocole pour s’assurer que personne ne pouvait les voir.

Aussitôt dans la grotte, Myriam dénicha une espèce de vasque en céramique qu’elle nettoya en la frottant avec de la paille. Elle la glissa sous les pieds de Guillaume qui sommeillait entre deux orgasmes. Dès qu’il tentait de bouger, il avait une crise. Par moment, il n’était même plus capable de parler entre les crises et le seul effort qu’il faisait pour s’exprimer suffisait à déclencher la crise.

Myriam, mit tout le monde au travail pour aménager le coin « temple du Pied » qu’elle avait imaginé depuis le début. Les garçons avaient confectionné une sorte de couchette / chaise assez confortable ou celui ou celle qui serait désigné prendrait place pour les séances d’adoration des pieds nus. Pour l’instant, ils ne pouvaient pas faire mieux !

Il restait quand même en permanence l’un d’eux au chevet de Guillaume. Il était toujours paralysé par le plaisir et il n’avait plus que de rares instants de lucidité. Une extrême fatigue le faisait somnoler. Par moment, on voyait son sexe se tendre encore plus et son ventre onduler sous les assauts de la jouissance, mais il n’avait plus la force de réagir. Si son état perdurait, il allait falloir commencer à s’inquiéter. Ils souhaitaient seulement que comme pour le jour de nudité, cet état n’était que temporaire.

Finalement, leur nouvelle villégiature était assez confortable. Il suffisait de s’allongé dans le sable marneux pour dormir. La marne de la grotte épousait la forme du corps. Après un frugal repas, composé principalement de fruits, Myriam s’installa sur le siège du temple du pied, soi-disant pour l’essayer. Elle se doutait bien que son corps nu offert allait déclencher quelques réactions. Franck fut le premier à céder. Les plantes offertes de la jeune fille l’hypnotisaient. Il avait encore en tête, et vraisemblablement sous la langue le goût de leur première rencontre. Jean-Marc s’approcha également et s’occupa de la poitrine de Myriam. Il avait un moment pensé s’emparer d’un des pieds nus lécher par Franck, puis la poitrine haletante l’avait finalement attirée. Sentir le corps de la jeune fille jouir sous ses caresses l’excitait terriblement, l’amenant dans un état proche de l’orgasme.

Rassemblement

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Guillaume retrouva tous ses moments le lendemain matin. Il n’était plus constamment au bord de l’orgasme depuis les environs de minuit, mais il était si fatigué par cette jouissance presque ininterrompue qu’il avait dormi d’une traite jusqu’au matin. Quand il fut capable de bouger, la première chose qu’il fait fut de se lécher les pieds. En effet, pendant sa journée d’orgasmes, il avait vainement essayé de faire comprendre aux autres qu’il avait besoin de ses pieds nus, et que faire le moindre mouvement déclenchait un orgasme et le paralysait… Il voulait seulement qu’on l’aide à lécher ses pieds nus.

Il expliqua tout ça alors qu’ils étaient rassemblés en cercle autour une corbeille de fruits. Il avait à peine terminé qu’un bruit effroyable empli le refuge pour s’éloigner ensuite pour encore revenir. Ils grimpèrent discrètement vers l’entrée. Deux hélicoptères quadrillaient la zone à très basse altitude. Aucun doute… C’est eux qu’ils cherchaient. Sur la gauche, une espèce de ligne noire progressaient. Quelques minutes plus tard, on pouvait reconnaitre une ligne de gendarmes. Ils avançaient en rang serré, déterminés, avec la ferme intention de ne rien laisser au hasard. Ils eurent un moment de frayeur quand ils passèrent tout près de l’entrée du refuge. Alors que tous retenaient leur respiration, Myriam poussa un cri à peine perceptible dans le boucan ambiant, elle se plia en deux, les bras serrés sur le ventre. Elle se laissa tomber sur le côté et roula sur la pente jusqu’au plus profond du refuge. Guillaume comprit immédiatement ce qu’il se passait. Myriam venait de faire sa première crise involontaire. Visiblement, malgré qu’elle soit la dernière à avoir été contaminée, elle serait la première à devenir Daingue. Fort heureusement, elle était suffisamment éloignée de lui pour ne pas déclencher son propre plaisir.

C’est une chose à laquelle il fallait réfléchir… Certes, l’abri était très grand et il ne savait d’ailleurs pas jusqu’où s’étendaient les tunnels, mais s’il y avait de plus en plus de Daingues, l’orgasme d’un seul Daingue pourrait éventuellement provoquer un orgasme collectif.

En attendant, il fallait se rendre à l’évidence. Ils avaient très probablement compris que le Daingue était contagieux. Pour Guillaume, ils se posaient encore des questions, mais pour Jean-Marc et Franck, ils savaient qu’ils avaient été contaminés. Ils avaient dû également faire très rapidement le rapprochement avec Myriam. Qu’était-il advenu des camarades contaminés à l’école ? S’était-il comme Franck égaillé dans les bois ? Ils restèrent toutes la journée dans le refuge pour être certain que les gendarmes n’avaient laissés de guetteurs. A la nuit tombante, ils décidèrent d’aller chercher des informations.

Guillaume resterait au refuge, son état lui interdisant tout retrait rapide. Myriam décida de sortir quand même. Bien sûr, elle avait eu une crise involontaire, mais c’était la première et il y avait vraiment très peu de chance pour qu’elle en ait une deuxième dans la même journée. Leur but était de dénicher toutes les informations possibles sur ce qu’avaient en tête les autorités, essayer de repérer des camarades contaminés qui ne seraient pas sous surveillance, répandre du Daingue un peu partout où il y avait un risque qu’il contamine quelqu’un… Après tout, on ne savait pas qui pouvait être contaminé… Ou pas ! Myriam avait 16 ans, et non seulement elle avait été contaminée, mais la progression du Daingue était très rapide.

Ils avaient décidé de ne pas se séparer. Jean-Marc connaissait les adresses d’à peu près tout le monde à l’école. Ils firent donc le tour du village et des fermes allant tour. Myriam versa un flacon de Daingue dans la fontaine, sur la place, en face de l’église… Et il y avait une autre école pas loin.

A la première ferme qu’ils visitèrent, Jean-Michel les attendait presque. Il n’été pas encore vraiment pieds nus, mais il ne supportait plus les tongs qu’une dizaine de minutes par heure. D’ailleurs, quand il aperçut le petit groupe, il avait ses tongs à la main et savourait le plaisir de marcher pieds nus devant la maison. C’est à peine s’il fut surpris quand il les vit se présenter devant lui. Il tiqua quand même quand il les vit complètement nus. Il loucha un peu sur Myriam… Une restant de son ancienne sexualité qui ne tarderait pas à disparaitre… Chez les Daingues, le sexe a finalement peu d’importance, beaucoup moins que les pieds.

  • Qu’est-ce que vous faites là ? Et à poil, en plus ! Heu ? Ça veut dire que la nudité ne va pas s’arrêter aux pieds ? C’est ça ? J’ai raison ? Hein ?
  • Tu as raison sur toute la ligne ! Tu peux encore mettre tes tongs ?
  • Très, très peu ! Et je suis bien mieux pieds nus, c’est certain !
  • Comment vas-tu aller à l’école pieds nus demain ?
  • Je n’y vais pas… En attendant de savoir vraiment ce qu’il se passe, la classe est fermée. Il est même question de nous mettre en isolement !
  • Pourquoi tu ne viendrais pas avec nous ? Ce sera bien mieux que de servir de rat de laboratoire !
  • Pourquoi pas ? En restant habillé ?
  • Ah ça, non ! Pour venir avec nous, il faut que tu laisses tous tes vêtements ici. De toutes façons, tu ne vas plus en avoir besoin très longtemps.
  • Dans combien de temps ?
  • Ça ne te dérange pas de parler devant tout le monde ?
  • Bah non, pourquoi ?
  • Tu as envie de te lécher les pieds ?
  • Ben oui, j’y pense de plus en plus… Au début, je me suis dit que c’était idiot, mais maintenant, je ne trouve plus ça si stupide que ça.
  • Et tu as bien raison ! Tu n’es pas forcé de répondre, mais, Jean-Michel, est-ce que tu te masturbes… Enfin est-ce que tu prends du plaisir avec ton sexe ?
  • Bah oui ! Tous les soirs généralement dit-il après avoir jeté un regard à la ronde.
  • Et bien quand tu vas lécher tes pieds nus, c’est comme si tu te masturbais sans rien faire, mais en 10 fois plus fort… Et en plus, ça dure bien plus longtemps ! Plusieurs minutes !

Jean-Michel regarda une nouvelle fois tout le monde. Son regard s’arrêta un peu plus longtemps sur Myriam et surtout sur ses pieds nus, puis il commença lentement à se déshabiller. Une fois entièrement nu, il déclara.

  • Ben là, maintenant, je me lècherai bien les pieds !
  • Quand on sera dans notre petit refuge… Tu ne vas pas avoir très longtemps à attendre, ne t’inquiète pas. Allez ! on continue ! Tu connais d’autres copains comme toi ?
  • Ben oui, Guy et Pierre ! Eux ils sont pieds nus depuis hier !
  • C’est bon ! On va chez eux !

Arrivé chez Guy, ils n’eurent aucun mal à le convaincre de les suivre. Le garçon avait passé plus de la moitié de l’après-midi à se lécher les pieds et n’eut aucun scrupule à se débarrasser de ses vêtements. Même chose pour Pierre qui lui était déjà nu dans sa chambre. Les traces humides suspectes sur son ventre ne laissaient planer aucun doute sur la nature de sa récente activité.

Au bout de la nuit, ils avaient ramassé plus de 15 garçons et il était temps ! Le dernier garçon qu’ils avaient visité était le fils d’un gendarme et il avait des informations toutes fraiches de première main.

Les autorités avaient prévu de parquer tout le monde dans une caserne désaffecté dès le lendemain matin, c’est-à-dire dans quelques heures à peine. Les autorités avaient l’intime conviction qu’à un moment ou à un autre, les garçons devenaient contagieux. Ils avaient donc décidé de les retirer purement et simplement de la circulation.

Il était plus que temps de regagner rapidement le refuge.

L’arrivée au refuge ressembla plus à une orgie qu’à l’aboutissement d’une randonnée. Les instincts trop longtemps refoulés avaient définitivement pris le dessus. Les premières heures de la nuit furent très chaudes et Myriam, seule fille de l’assemblée paya une contribution plus importante que quiconque, ses pieds étant particulièrement recherchés. Elle tenait tant à son temple du Pied qu’elle en fut la première utilisatrice, élue à l’unanimité. Dès qu’elle fut installée sur le genre chevalet, il n’y eu nul besoin de l’entraver. Le plaisir la paralysa presque immédiatement.

Sentir plusieurs langues sur ses pieds nus, ses seins son ventre la rendait complètement folle. La jouissance ne connaissait aucune trêve, aucun temps mot, aucun répit. C’était à la fois horriblement bon et monstrueux. Elle se dit que le Daingue de Guillaume devait ressembler à ça… Sans en avoir aucune certitude. La jeune fille perdit plusieurs fois conscience, se noyant dans cet océan de jouissance.

Quand elle se réveilla, elle eut de la peine à croire que presque 24 heures s’étaient écoulées. Elle était encore très faible et elle avait encore l’impression que la jouissance déchirait toujours son ventre. Du coin de l’œil, elle vit qu’une autre personne avait pris place sur la banquette. Cinq ou six garçons s’occupaient activement de lui. Elle était complètement rincée, mais elle avait quand même envie qu’aller apporter sa contribution… Elle décida d’attendre un peu avant de se joindre à eux.

Elle chercha Guillaume des yeux et le trouva dans le coin opposé de la grotte. Sensible aux orgasmes à environ 5 mètres, il avait dû s’isoler pour de pas être constamment en train de jouir. Quand elle s’approcha de lui, elle eut une des surprises de sa vie. Une jouissance qui n’était pas la sienne s’insinua dans son ventre. Plus elle approchait de Guillaume et plus le plaisir se faisait vif. Elle finit par s’assoir à côté de lui avec précaution, de peur de déclencher un orgasme. Guillaume sourit quand il la vit porter une main sur son ventre…

  • Alors ? On fait connaissance avec mon Daingue ? Ton petit temple du Pied à fait progresser ton Daingue de façon exponentielle.
  • Alors ? On fait connaissance avec mon Daingue ? Ton petit temple du Pied à fait progresser ton Daingue de façon exponentielle.
  • Tu es passé par là aussi ?
  • Absolument, mais, moi, je n’avais qu’une seulement personne… Et son Daingue était encore au début… A peine de quoi provoquer un orgasme.
  • Ce qui n’est pas le cas du tien… J’ai l’impression d’être au bord de l’orgasme quand je suis à côté de toi !
  • Parce que c’est le cas. Mon Daingue est plus fort que le tien, mais tu ne vas pas tarder à me rattraper !
  • Jean-Marc m’a dit qu’il me faudrait comme eux, probablement plusieurs semaines, peut-être même un mois pour devenir Daingue.
  • Avec le traitement que tu t’es infligé, dit-il en montrant négligemment le temple du pied, tu as un peu changé la donne. Je dirai que tu ne dois plus compter en semaines, mais en jours.
  • A ce point-là ?
  • Oh oui ! As-tu du plaisir quand tu mets ton pied sur ton ventre ?
  • Je ne sais pas, je n’ai pas essayé
  • Vas-y !

La jeune fille attrapa sa cheville et plaqua la plante de son pied nu sur son ventre en pouvant un petit cri.

  • Tu aurais pu me prévenir ! j’ai failli avoir une crise ! Tient voilà que je parle comme toi maintenant !
  • Et maintenant, mets un de mes pieds sur ton ventre…
  • Je vais avoir une crise… C’est ça ? Je suis sensible à tes pieds nus… Mais tu vas jouir aussi !
  • Exact.

Myriam s’empara d’un des pieds nus de Guillaume et le plaça sur son ventre. Avant même que le pied ne touche la peau de son ventre, elle sentit la brûlure de la jouissance envahir son ventre. Guillaume tomba en arrière, les mains serrées sur son ventre en poussant un grognement sourd. Ils avaient leur réponse. Myriam n’était qu’à quelques jour de la métamorphose.

  • Ça va aller très vite maintenant… Surtout si tu… Bois une des petites bouteilles on tu as stocké le Daingue de mes pieds nus… N’est-ce pas ?
  • Tu m’as vu faire ?
  • Bien sûr que oui ! Ça, plus ta séance au temple, c’est le Daingue assuré. Deuxième Daingue et première femme Daingue ? Dire que je me demandais si les femmes pouvaient être Daingue ? Je ne vais pas tarder à avoir ma réponse.
  • Tu sais de quoi j’ai envie ?
  • D’aller à la source de la Galaure, celle qui ravitaille le château d’eau du canton pour devenir Daingue dans l’eau.
  • C’est une excellente idée qui va tout à fait dans le sens que ce que nous souhaitons… Mais je pense que tu dois partir dès ce soir… Tu n’es pas très loin de la métamorphose je pense.
  • Tu viens avec moi ?
  • Non, c’est impossible, je vous ralentirais de trop et tu deviendrais Daingue bien avait de parvenir à la source.
  • Je pars toute seule ?
  • Non, tu vas partir avec au moins deux garçons, au cas où il faudrait te porter pour finir.

Myriam quitta le refuge le soir même escortée de deux garçons choisis par Guillaume, Franck et un garçon nommé Guy qu’elle connaissait très peu. Myriam était contente de ce choix… Elle appréciait beaucoup les pieds de Franck.

La première partie du chemin fut très simple et facile à suivre. Il fallait quand même faire attention à ne croiser personne… Trois personnes se baladant à poil attiraient facilement l’attention. Myriam, jusqu’à ce moment n’avait pas mesuré à quel point elle était proche de devenir Daingue. La première nuit, elle eut quatre crises involontaires et 3 crises d’amour du pied. Elle comprit à quel point elle était vulnérable. Ils trouvèrent une planque pour la journée. Les bords de la rivière étaient très fréquentés par les pécheurs pendant la journée. Inutile de risquer de se faire repérer.

En écoutant parler les pécheurs, ils apprirent qu’ils avaient été imprudent. Un des pécheurs avait repéré des traces de pieds nus dans la terre humide de la rive et il demandait aux autres qui pouvait bien marcher pieds nus par ici… Il n’y avait aucune habitation à des kilomètres à la ronde. La conversation tourna en rond pendant plus d’un quart d’heure avant qu’un autre sujet les intéressent.

Vers 16 heures, les pécheurs désertèrent le terrain. Toujours avec précaution, ils prirent le temps de se rafraichir avant de reprendre la route. Franck ne quittait pas Myriam de vue. Les ordres, si on pouvait appeler ça des ordres, de Guillaume étaient clairs. Ne pas laisser Myriam toute seule. L’assister dans tous ses besoins, l’entourer pensant ses crises involontaires, l’aider éventuellement pendant ses crises d’amour du pied et surtout, il avait beaucoup insisté là-dessus, ne pas la laisser devenir Daingue toute seule. Guillaume était persuadé que la métamorphose de la jeune fille était imminente.

Il restait encore deux bonnes nuits avant d’arriver à la source de la Galaure, et sans perdre de temps. Ils se remirent en marche à coucher du soleil, prenant un peu d’avant sur le programme. Ils étaient trop loin des habitations pour que quelqu’un traine encore dans les parages à cette heure avancée de l’après-midi.

Myriam n’avait fait qu’une vingtaine de mètres avant de s’écrouler dans l’herbe, en proie à une crise involontaire anormalement longue et difficile. Le corps de la jeune fille se tordit sur le sol pendant de longues minutes. Visiblement, la jouissance était beaucoup plus forte qu’habituellement. Malgré les consignes formelles de Guillaume, Franck n’osa pas approcher la jeune fille. Ses gestes étaient trop violents et il avait peur de la blesser en l’approchant de trop près.

On fait le point

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Toute l’aile de l’hôpital avait été réquisitionnée. Des sas avaient été installés, comme pour contenir une maladie contagieuse. Une dizaine de garçons occupaient cette zone de confinement improvisée. On n’avait pas encore trouvé comment la maladie était transmise. Jamais on n’avait vu des symptômes comme ceux-là. Encore, si la nudité progressive avait été le seul symptôme, on aurait pu s’orienter vers une allergie quelconque, mais là, avec le fait que la nudité commençait toujours avec les pieds et surtout cet ultra fétichisme qui se développait dès que le malade était pieds nus, il était clair qu’on avait à faire à quelque chose d’entièrement nouveau. Certes les précautions prises étaient sans doute exagérées, mais on ne pourrait pas dire que tout n’avait pas été fait.

Pour l’instant, on avait enfermé que les « malades » qui étaient nus. Les autres, qui s’appelait entre eux les « pieds nus » ou les « pieds & saint nus » avait encore le droit de circuler, mais devaient se faire examiner tous les deux jours.

Une fois nus, les malades ne semblaient plus capables de réfréner leur instinct sexuel. Ils se léchaient fréquemment les pieds pour jouir, et la quantité de sperme évacuée était proprement hallucinante. Ce sperme un peu particulier faisait l’objet de recherche très poussée. On y trouvait, comme dans le sang des malades, un composée complexe qui résistait pour l’instant à toutes les investigations. Impossible d’effectuer une analyse. Ça semblait inerte ! Ce n’est donc pas ça qui pouvait transmettre cette chose !

Une chose était certaine, les malades, surtout les plus atteint étaient plutôt content d’être malade. Quand on leur donnait un médicament, ils s’inquiétaient toujours de savoir si ça avait une chance de les guérir.

Ce qui inquiétait le plus les autorités, ce n’était pas les malades qui étaient dans l’aile isolé de l’hôpital, mais les malades qui étaient passés entre les mailles du filet. En enquêtant sérieusement, on s’apercevait que le patient numéro 1 était probablement Guillaume B. que l’on croyait disparu plus de 4 semaines avant les premières contaminations. Beaucoup de ses camarades avaient remarqués qu’il était le premier à être venu à l’école en tongs, certains affirmaient l’avoir vu partir, le dernier vendredi, pieds nus vers le garage à vélo… Jean-Marc l’accompagnait. Ce n’était donc pas le fait du Hazard si Jean-Marc était le deuxième à avoir disparu.

Ce n’était sans doute pas un hasard deux jours avant le début de la maladie, Jean-Marc avait serrer la main d’à peu près tout le monde dans la classe… Chose qu’il ne faisait jamais ! Il n’était vraisemblablement pas contagieux lui-même, mais comment avait-il transmit la maladie. Dès le lendemain soir, il était lui-même parti de l’école pieds nus.

Et puis il y avait cette gamine, Myriam, Qui avait elle aussi disparu de la circulation. On avait retrouvé tous ses vêtements dans l’herbe près d’un pont submersible sur la Galaure. En fouillant autour du lieu, les gendarmes avaient trouvé une maisonnette abandonnée qui avait dû servir de refuge à une ou plusieurs personnes. Les trace de pieds nus étaient bien visible un peu partout dans la cour et dans la maisonnette. La scientifique avait également trouvé des traces d’un liquide séché dans un genre de vasque. Pour l’instant on se perdait en conjecture. Ce n’était pas du sperme, néanmoins, il y en avait… Il y avait aussi en quantité très importante mais même substance que dans le sang des malades, mais quelque chose en plus.

Sources

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La jeune fille avait de plus en plus de mal à marcher, mais il restait plusieurs heures de marche. Franck et Guy se relayait pour la soutenir et l’accompagnaient dans ses crises de plus en plus fréquentes. Sa respiration était de plus en plus haletante et son visage se contractait souvent. Franck qui la serrait contre lui souffla doucement dans l’oreille.

  • Ça va Myriam ? Tu veux qu’on se repose un peu ?
  • Non ! Je ne pense pas qu’il me reste beaucoup de temps. Le plaisir n’a pas tout à fait disparu lors de ma dernière crise involontaire… Je crois bien que ce que Guillaume appelle la métamorphose vient de débuter chez moi… Je suis en train de devenir Daingue.
  • Tu sais combien de temps il te reste, à peu près ?
  • Deux heures, peut-être moins… Regarde mes seins et mes pieds doivent être pareils.

Franck fixa les seins de la jeune fille. Une goutte de liquide perlait sur la pointe de chaque sein, et dans la pénombre, il put apercevoir les chevilles humides de Myriam. En effet, elle n’avait plus beaucoup de temps. Il fit signe à Guy de prendre l’autre bras de la jeune fille pour la soulager un peu de son poids, il pensait aussi faire en sorte de baisser la fréquence des crises.

Les dernières centaines de mètres furent horribles. Myriam ne pouvait plus marcher, constamment au bord de l’orgasme. C’est tout juste si elle était consciente. Sentir le corps de Myriam frémir de plaisir contre sa peau mettait Franck dans un état épouvantable. Son sexe battait sur son ventre et l’envie de se lécher les pieds (ou ceux de Myriam) lui tordait les tripes. Guy lâcha Myriam pour se lécher les pieds et tout le point de la jeune fille lui tomba dessus. En plus, sa peau devenait glissante, couverte de Daingue. Il décida de porter la jeune fille jusqu’à la source qui était dans une petite grotte à une dizaine de mètres.

Myriam était aussi lourde que lui et il titubait sur le chemin. A quelques mètres de la source bouillonnante, il sentit son propre orgasme inonder son ventre. Il tomba dans la source en même temps que Myriam. Il serra la jeune fille contre lui.

Il ne la quitta pas pendant les deux jours que durèrent la métamorphose. La jeune fille reprenait lentement contact avec la réalité. La quantité de Daingue ayant coulé dans la Galaure en deux jours était impressionnante. Quand on savait qu’une partie de cette eau servait à ravitailler plusieurs villes et village de la région, ce petit retour aux sources prenait tout son sens.

Myriam pouvait maintenant se déplacer sur de petite distance. Pour commencer à redescendre vers le refuge, ils attendraient de voir si, comme Guillaume, elle allait avoir un jour de nudité, sinon, ils attendraient que Myriam supporte un peu mieux le Daingue, dans quelques jours.

Alors que Franck et Myriam discutaient tranquillement, en fait ils parlaient très sérieusement de la beauté respective de leur pieds nus, une silhouette leur cacha subitement le soleil à l’entrée de la grotte. Persuadés que c’était Guy qui revenait de sa cueillette de fruits, ils n’y prêtèrent d’abord aucune attention. Puis une petite voix féminine se fit entendre.

  • Je suis vraiment désolé de vous déranger…

Franck sursauta et trouva une répartie plausible en un temps record.

  • C’est nous qui sommes désolé mademoiselle. Nous n’avons pas l’habitude de porter de vêtements quand nous venons nous détendre ici. J’espèrent que vous n’êtes pas trop choquée ?
  • Non, pas du tout… Je ne vais pas vous déranger longtemps, je viens seulement faire les prises d’échantillons trimestriels de l’eau de la source.
  • Dans ce cas, vous avez le temps de partager quelques fruits avec nous ?
  • Bah, pourquoi pas ?
  • Mettez-vous à l’aise ! on est très bien dans la grotte à l’abri du vent !
  • Après tout !

La jeune femme se débarrassa de ses chaussures de marche et des chaussettes qu’elle disposa sur les chaussures. Très vite elle apparut en slip et soutien-gorge. Franck n’en attendait pas autant. La jeune femme approcha d’eux et de la corbeille improvisée de fruits et s’assit près de Myriam. Instinctivement, Myriam tendit la main à la jeune femme qui la prit tout aussi naturellement.

Le visage de la jeune femme se figea puis se déforma dans un rictus d’incompréhension. Elle retira sa main et la regarda sans comprendre. Elle arracha son soutien-gorge et se débarrassa de son slip en un temps record. Elle regarda Myriam en serrant ses mains contre son ventre.

  • Qu’est-ce que vous n’avez fait ?

Dans le même temps, Franck vit le visage de Myriam se déformer, un peu comme celui de la jeune femme. Ce pouvait-il que Myriam ressente le plaisir de la jeune femme ? Mais la jeune femme ne pouvait pas se mettre à jouir comme ça sans être Daingue ! Et on ne pouvait pas devenir Daingue instantanément, c’était impossible. Mais que savait-on du Daingue ? Jusqu’à aujourd’hui, il y avait seulement deux Daingues sur terre. Peut-être que des personnes pouvaient être très sensibles au Daingue, plus qu’on pouvait l’imaginer.

Et c’est bien ce qu’il semblait se passer sous ses yeux. Myriam avait basculé sur le côté. Ses mains griffaient son ventre comme si elle voulait en extirper la jouissance qui le déchirait. La jeune femme, dont il ne connaissait même pas le nom, se tordait sur le sol, le regard fixe.

Franck prit Myriam sous les bras et la tira hors de portée de la jeune femme. Très vite, Myriam retrouva ses esprits.

  • Merde, elle est en train de devenir Daingue !
  • Tu es certaine ?
  • Affirmatif ! je ne peux pas me tromper ! C’est exactement ce que je ressentais quand j’ai commencé à devenir Daingue il y a trois jours !
  • Mais qu’est-ce que l’on peut bien faire ?
  • Oui, ça doit être l’enfer pour elle… Nous encore, on a eu le temps de s’habituer à jouir de plus en plus, mais elle, elle prend tout en pleine gueule d’un seul coup ! Tu devais aller voir ce que tu peux faire… Moi, je ne peux même pas l’approcher
  • Oui, tu as raison !

Franck approcha vivement vers la jeune femme. Elle semblait jouir moins violement, mais sa respiration restait inquiétante. Il lui prit le buste et l’allongea sur ses cuisses. Il posa une main sur son ventre comme pour l’aider à contenir son plaisir. La jeune femme réagit à peine. Franck pensait que qu’elle allait être agressive et chercher des explications à tout prix, mais rien ! Après tout, elle se retrouvait dans cette grotte, complètement nue, avec l’orgasme le plus puissante qu’elle n’ait jamais eu et elle aurait été en droit de réclamer des explications.

  • Est-ce que ça va ? Tenta timidement Franck

La jeune femme tourna la tête vers lui et le regarda comme si elle n’avait pas compris la question, puis elle posa à son tour une question dans un langage très élémentaire.

  • Où être moi ?
  • Comment t’appelle-tu ? Demanda Franck

Elle eut l’air de se concentrer et secoua la tête de gauche à droite en gémissant doucement. Enfin, elle répondit

  • Sais plus, désolée

Le corps de la jeune femme s’arqua de nouveau en proie à un nouvelle orgasme. Franck essaya de la maintenir un peu. Elle cria le mot « pied » avec force et perdit connaissance. Malgré son état, on voyait distinctement les spasmes de jouissance déformer son ventre. Franck s’efforça d’installer la jeune femme au mieux, de façon qu’elle soit assez près d’un de ses pieds nus à son réveil. Durant cette manœuvre, l’autre pied de la jeune femme se plaqua accidentellement sur son ventre. Il lut fallu moins de trois respirations pour atteindre l’orgasme ! Il bascula sur le côté pour crier son plaisir et se faisant, il s’approcha trop près de Myriam qu’il entraina dans son orgasme.

Plus tard, Franck fouilla dans les affaires de la jeune femme pour trouver ses papiers. Elle s’appelait Héloïse. Elle avait quelques moments de lucidité, mais elle ne parlait plus. Sa mémoire semblait avoir été complétement effacée par la puissance du plaisir qu’elle avait ressenti. Seul Guy maintenant pouvait approcher la jeune fille sans se mettre à jouir. Franck était devenu rapidement sensible au plaisir des gens qui l’entourait. Il avait maintenant 3 orgasmes involontaire par jours et le Daingue approchait à grand pas.

Myriam eut comme prévu sa journée de nudité, mais ils ne purent en profiter pour prendre le chemin du retour. Leur nouvelle invitée avait bouleversé leur plan. Il allait pourtant falloir rapidement trouver un autre abri. Quand les collègues d’Héloïse ne la verraient pas revenir, ils partiraient à sa recherche… Ils étaient d’ailleurs peut-être déjà en route.

Bilan

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La presse ne s’était pas encore vraiment emparée de l’affaire, mais on voyait ici et là quelques entrefilets apparaitre dans les journaux locaux. Les journalistes n’avaient pas encore découvert que certains garçons étaient complétement nus, incapables de supporter la plus petite trace de vêtement. Quand ils le découvriraient, ce serait la rue vers l’or !

L’un des garçons enfermés dans l’aile isolée de l’hôpital semblait atteindre un nouveau stade de la maladie. Ses orgasmes étaient très rapprochés et il se léchait de plus en plus souvent les pieds. Ce matin, on avait fait des prélèvements et on pouvait maintenant affirmer que le garçon était contagieux. Le liquide qui sortait de sa peau attaquait les cellules saines pour les transformer en… On ne savait pas trop quoi d’ailleurs ! Mais c’est ce qui arrivait et arriverait à tous les garçons les uns après les autres…

Cela confirmait autre chose. Tous les garçons qui étaient encore dans la nature et cela incluait officiellement maintenant Guillaume, Jean-Marc et Myriam, étaient potentiellement des foyers d’infection ambulant. La progression de la maladie étant très différente selon les individus. Il y avait encore des garçons qui n’étaient que pieds nus ou même pouvaient encore supporter les tongs et ceux qui fuyaient à la vue d’un minuscule bout de tissu. On ne pouvait pas non plus déclencher un plan d’envergure sans provoquer une panique chez la population.

De tous les garçons qui s’étaient évaporés dans la nature la veille de la création de la zone de quarantaine, on n’en avait retrouvé qu’un ! Un seul sur une quinzaine, ce n’était pas très performant. C’est d’ailleurs par lui qu’on avait appris certains terme d’utilisaient les jeunes malades. Quand ils parlaient de la maladie, ils parlaient de Daingue et les orgasmes qui les terrassaient régulièrement, c’était des crises.

On avait appris également d’autres choses plus ou moins extravagantes, comme les garçons les plus… Bah, Daingues ressentaient le plaisir, enfin l’orgasme des autres garçons quand on s’approchait d’eux… Enfin ça, ce n’était peut-être pas si extravagant que ça. Ils étaient en train de la confirmer avec le « Daingue » qui était entre leur murs.

Et puis il y avait deux garçons, peut être trois qui semblaient réfractaires au Daingue, puisqu’il semble que tout le monde adoptait ce mot. On était quasiment certain que les garçons en question avaient été approchés par Jean-Marc et contaminés, mais ils n’avaient pas développé la maladie. Il restait un dernier test à faire, mais personne de voulait prendre la décision. Les mettre en présence du Daingue qui était enfermé à l’hôpital.

Le préfet, complètement dépassé en avait appelé au ministère de la santé. Jusqu’à présent, le ministère ne croyait pas tellement à l’histoire qu’il entendait… Jusqu’à ce matin, quand il avait vu le comportement du Daingue sur un bout de chair non contaminé, prélevé sur une des infirmières… il avait fallu moins de deux heures au Daingue pour « digérer » le prélèvement de l’infirmière… Là, ils avaient envoyé une équipe sur place. En arrivant, ils avaient commandé un important prélèvement sur le Daingue. Equipés de combinaison étanches, ils étaient revenus avec un bout de chair prélevé sur le talon du Daingue et avec une bonne quantité de liquide. En une semaine, ils mirent au point un test pour connaitre la sensibilité d’une personne au Daingue. Les résultats sur un petit échantillon de la population étaient d’ailleurs inquiétants. Chez les 12-22 ans, chez les hommes, 50% étaient sensibles au Daingue. C’était progressif de 12 à 22 ans, 80% à 12 ans et un petit 20% à 22 ans. En revanche, chez les filles, le taux montait à 80 % pour le même créneau d’âge. Près de 100% à 12 ans pour plus de 80% à 22 ans. Si ces chiffres reflétaient la réalité, c’était une catastrophe planétaire qui s’annonçait.

Nina

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C’était vraiment une très belle journée, un week-end exceptionnel en cette fin mai. Quoi de mieux qu’un petit coin d’eau bien fraiche sous les arbres pour passer l’après-midi.

Nina avait étalé une grande couverture sur l’herbe en prévision d’une petite sieste bien méritée. Pour l’instant, elle surveillait les enfants avec Carine, sa meilleure amie. Les enfants pataugeaient dans l’eau peu profonde en poussant des cris stridents.

Quand elle entra à son tour dans l’eau, elle s’attendait à une eau plus froide. Finalement, elle était très bonne. Elle s’immergea entièrement plusieurs fois et vint s’étendre sur la couverture ou Carine l’attendait déjà. Elle s’assit à côté de la jeune fille puis s’allongea en s’étirant.

Elle dut dormir un peu car quand elle ouvrit les yeux, Carine était dans l’eau avec les enfants. Quelque chose pesait sur sa poitrine. Elle jeta un œil et ne vit rien. Elle se rendit compte avec surprise que c’est son maillot de bain que la gênait. Discrètement, elle fit glisser le maillot vers le bas et aussitôt, l’oppression disparue. Il n’y aurait eu que Carine, elle serait restée seins nus, mais avec les enfants… Elle remit le maillot en place et aussitôt ressentit des picotements désagréables sur la poitrine. Elle sortit du panier quelques petits gâteau et commença à grignoter pour se changer les idées. Mais rien n’y fit. Sa poitrine la brûlait de plus en plus… Elle trouvait aussi désagréable le contact de ses pieds nus sur le tissu de la couverture. Ça devenait intenable ! Elle roula dans l’herbe, à côté de la serviette et la gêne sur ses pieds disparue instantanément. Hélas, pour les seins, ça ne fit rien du tout !

Comme personne n’avait les yeux sur elle, elle fit de nouveau glisser le haut du maillot vers le bas et encore une fois, la gêne disparut immédiatement. Les yeux fixés par hasard sur ses pieds nus, elle les trouva magnifiques et elle eut envie de les caresser. Quand elle le fit, elle sentit la pointe de ses seins doubler de volume. Elle se rendit compte qu’elle était très excitée, une excitation peu compatible avec la garde des enfants.

Que lui arrivait-il ? Elle devenait complètement folle ? Elle avait vraiment envie de se lécher les pieds ! C’était inconcevable ! Comment une telle idée avait-elle pu naitre dans son esprit ? Et pourtant, l’idée était de plus en plus tenace. Elle s’éclipsa en courant et se cacha derrière les peupliers. Elle se débarrassa entièrement du maillot de bain et se précipita sur son pied nu droit ! Elle ne se savait pas aussi souple ! dès que sa langue toucha son pied, il y eut une explosion de jouissance dans son ventre. Si elle n’avait pas eu la bouche plaquée sur la plante de son pied, elle aurait hurlée son plaisir à la campagne entière.

Cette fois, il n’y avait plus de doute ! Elle était folle, bonne à enfermer à double tour. Le plaisir commençait à disparaitre dans son ventre, amis elle aurait bien recommencer immédiatement. Depuis combien de temps était-elle là dans l’herbe ? Puis elle étendit crier.

Quand elle quitta les frondaisons, ce fut pour voir une scène peu commune. Une des filles était entièrement nue et se tordait de plaisir dans l’herbe, les bras serrées sur son ventre, et un garçon, nu lui aussi, se léchait énergiquement les pieds et gémissant de plaisir. Elle fut à la fois horrifiée et rassurée par ce qu’elle voyait. Elle n’était donc pas folle. Plus loin, elle autre fille avait enlevé le haut de son maillot et regardait ses seins gonflés avec étonnement. Tout la monde regardait la scène avec effarement. Carine, toujours dans l’eau jusqu’aux genoux semblait désemparée. Son regard allait de la jeune fille qui se roulait par terre en gémissant, au garçon qui se léchait les pieds, le sexe dressé expulsant d’impressionnant jet de sperme, à l’autre fille qui s’extasiait sur sa poitrine. Elle faillit défaillir quand elle aperçut Nina complétement nue qui venait dans sa direction.

  • Toi aussi ! mais qu’est ce qui tu fous à poil ?
  • Je n’en sais rien figure-toi. Ça me brûle quand j’essaye de me mettre quelque chose sur les seins ou sur les pieds.
  • Au moins, ça s’arrête là !
  • Ben non, justement, j’ai fait. Ça aussi, dit-elle en montrant le garçon qui se léchait les pieds !
  • Ça doit être dans l’eau, cria Carine ! j’ai entendu des histoires la semaine dernière, mais je pensais que c’était des histoires justement…
  • Et sa disait quoi ?
  • Des problèmes dans une école… avec des élèves qui ne pouvaient plus s’habiller et qui se léchait les pieds pour prendre du plaisir… Des histoires à la con, quoi !
  • Tu aurais dû mieux écouter car elles n’étaient peut-être pas si connes que ça tes histoires.
  • Ben je m’en aperçois. Comment c’est possible ? Comment te sens-tu ?
  • Très bien, à condition que je n’approche pas d’un bout de tissu…

Le temps qu’elles parlent, la fille s’était relevée en tremblant et le garçon s’essuyait machinalement les lèvres. Tout le monde était maintenant hors de l’eau en deux groupes, les nus et… Les autres. Carine rassembla tout le monde et décida de faire marcher les uns après les autres sur la couverture. Nina, la première, déclina l’invitation

  • Je sais que je ne peux plus, dit-elle avec une grimace de dégoût
  • Je n’aimerais autant pas, dit Gael

Ilona fut plus courageuse mais elle ne put approcher de la couverture. A moins de 50 centimètres, elle eut un frisson de dégoût et fit un pas en arrière.

Olivia crut que seuls ses seins étaient touchés et marcha sans crainte sur la couverture. Elle poussa un cri et fit un bon prodigieux pour se retrouver les pieds nus dans l’herbe.

Noé traversa la couverture sans problème, ainsi que les trois dernières filles de la troupe, Laura, Pauline et Manon.

Enfin, Carine passa à son tour sur la couverture. Elle ne s’y attarda pas et avoua immédiatement à Nina

  • Je dois avoir été contaminée aussi… J’ai rarement connu quelque chose d’aussi désagréable.
  • On fait quoi ? Je ne me vois pas rentrer à poil au village !
  • Non, tu as raison, on ne va pas rentrer tout de suite… Notre sortie devait durer trois jours… Et elle va durer au moins trois jours. Mes grands-parents ont une grange désaffectée dans le coin, on va s’y réfugier en attendant de voir comment ça évolue…
  • Et si on rentrait tout de suite, proposa Nina, ils pourraient peut-être nous soigner ? Ce n’est pas que j’ai vraiment envie d’être soigner, note bien…
  • Non, il n’y a pas de traitement et c’est très contagieux. Je vais vous conduire à la grange et je vais aller au renseignement après.

Tout le monde suivi Carine sans discuter, même le garçon et les trois filles qui apparemment n’étaient pas contaminés. Carine fit le trajet avec ses chaussures à la main. Olivia ôta sa culotte pour être nue à son tour.

Une fois installé dans la grange, Carine s’éclipsa pendant deux bonnes heures et revint avec beaucoup d’information sous la forme d’une nouvelle invitée. Lucie.

Lucie

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Lucie était aussi nue que Nina. Elle tenait dans sa main droite un petit sac qu’elle laissa à la porte en entant.

  • Je vous présente Lucie, dit Carine. On se connaissait de vue avant et j’ai tout de suite remarqué qu’elle était pieds nus. Elle m’a immédiatement avoué qu’elle avait été contaminée et de ce fait, elle est une mine de renseignement pour nous tous !
  • Et qu’est ce qui nous arrive, demanda immédiatement Nina ?
  • Vous avez probablement été en contact avec du Daingue dans la rivière en vous baignant.
  • Et qu’est-ce qu’on peut faire ?
  • Rien ! Il n’y a rien à faire. Le Daingue est inguérissable. Il n’y a aucun traitement.
  • Mais pourquoi je suis nue et Carine seulement pieds nus ?
  • Ça dépend des gens… Moi, par exemple, j’ai été contaminée et j’ai lécher mes pieds seulement trois jours après. Je suis pieds nus depuis plusieurs semaines et je commence seulement à avoir les seins qui me gêne… La progression est différence selon les individus.
  • Tu as quel âge, demanda Gael
  • 21 ans dit Lucie
  • Et ça arrive qu’on soit nus immédiatement, insista Nina ?
  • Oui ! Il y a même plus grave ! je n’en ai pas vu personnellement, mais il y a des filles qui devienne Daingues presque immédiatement après avoir touchées du Daingue ! Mais là, ce n’est pas sans conséquence ! Les pauvres filles y laissent généralement leur mémoire, temporairement ou même définitivement.
  • Pourquoi ça ?
  • La jouissance est trop forte et trop soudaine et le cerveau disjoncte en quelque sorte. Une partie ou tous les souvenirs sont effacés. Ça peut être temporaire et même définitif.
  • Merde alors ! C’est ce qui risque de m’arriver ?
  • Non, je ne pense pas… Ce n’est pas assez rapide pour toi…
  • Mais je me suis déjà retrouvée en train de jouir sans rien faire ! Plusieurs fois !
  • On appelle ça des crises involontaires, ou orgasmes involontaires ou spontanés. Plus tu en as souvent et plus tu te rapproches du Daingue. Tu en as eu combien ces dernières vingt-quatre heures ?
  • Au moins trois fois, mais je ne sais plus car par moment, j’ai l’impression que ce n’est pas vraiment mon plaisir…
  • C’est parce que tu es sensible au plaisir des gens qui sont près de toi. S’ils se mettent à jouir, ça provoque ton propre plaisir.
  • Je lèche beaucoup mes pieds ou les pieds des autres d’ailleurs…
  • Ça aussi c’est normal à la veille de la métamorphose
  • Ça veut dire que je vais devenir… Daingue ?
  • Vu ce que tu viens de me dire, tu seras Daingue dans trois jours… Début de la métamorphose demain soir au plus tard !
  • A moins que Gael ou Ilona me coiffe au poteau !
  • Ils sont nus aussi ?
  • Oui. Ilona s’est mise à jouir en sortant de l’eau et Gael à se lécher les pieds il était encore à moitié dans l’eau…
  • Et bien ça va nous faire trois Daingues dans peu de temps !
  • Et toi ? Lucie ? Pourquoi tu te balades entièrement nue si tu n’y es pas obligée, comme nous ?
  • Tout simplement parce que j’adore me lécher les pieds.
  • Je ne vois pas le rapport ?
  • Et bien c’est simple. Quand tu es habillé, tu peux contrôler ton besoin de pieds nus. Quand tu es nue, tu ne contrôles plus rien du tout et tu es obligé de te lécher les pieds nus ou ceux qui sont à ta portée… Et il se trouve que j’adore être contrainte de me lécher les pieds ! Voilà tout !

Lucie vit soudain Gael basculer sur le côté, les mains serrées sur son ventre, le sexe dressé. Il entraina immédiatement Nina et Ilona dans sa jouissance. Du coin de l’œil, elle vit le regard fasciné de Carine. La jeune fille était visiblement excitée. Elle la vit pieds nus et se rappela qu’elle n’avait pas encore lécher ses pieds nus. Chez elle la progression du Daingue semblait bien plus lente, beaucoup plus dans la moyenne des gens.

Lucie s’approcha de Carine et lui entoura les épaules d’un bras protecteur.

  • Ça commence à te travailler, n’est-ce pas ?
  • Ben oui ! J’ai un peu peur de me déshabiller… j’ai vu Gael et Nina se lécher les pieds et je suppose que je vais devoir faire la même chose ?
  • Absolument ! Et je te conseille de ne pas attendre. Un fois que tu l’auras fait, tu regretteras de ne pas l’avoir fait plus tôt.
  • J’ai à la fois envie et j’ai peur !
  • C’est normal ! Nous passons tous par-là, c’est le processus logique. Je vais t’aider, laisse-toi faire…

Lucie fit doucement passer le tee-shirt de Carine par-dessus ses épaules. Elle dégrafa le haut de maillot de bain qui tomba sur le sol. Délicatement, elle passa une main sur la jupe de la jeune fille et fit glisser sa culotte qui roula jusqu’aux genoux. Elle appuya fermement sur les épaules de Carine pour contraindre la jeune fille à s’assoir. Les jambes de Carine tremblaient quand elle se laissa glisser au sol. Lucie dégrafa la jupe de Carine et se débarrassa habilement de la culotte. Carine se retrouva entièrement nue, assise sur la paille de la grange entre le bras de Lucie.

La respiration de Carine s’accéléra, tandis que son visage se crispait un peu. Elle jeta un œil à Lucie en évitant soigneusement de regarder ses pieds nus. Lucie se pensa sur elle et lui murmura à l’oreille.

  • Allez ! Il faut y aller ! Avoue que tu en a envie ?

La jeune fille ne prit pas la peine de répondre. D’ailleurs, elle avait la gorge tellement nouée qu’elle n’aurait sans doute pas pu prononcer un seul son. Le regard maintenant fixé sur ses pieds nus, elle se laissa tomber à la rencontre de ses pieds nus. Lucie passa la main sous une des chevilles de la jeune fille et la remonta doucement vers la bouche de Carine. Elle mordit presque son pied nu tellement la rencontre fut violente. Lucie se plia en deux pour que la jambe de Carine repose sur son dos. De cette façon, la jambe de Carine reposait sur le dos de Lucie. La jeune fille pouvait confortablement continuer de lécher son pied nu et Lucie pouvait tout aussi confortablement d’intéresser au pied nu libre de Carine. Bientôt, les gémissements des jeunes filles se mêlèrent aux grognements de Nina, Gael et Ilona.

Caroline

Table des matières

Par précaution, le professeur Hérault avait commandé une analyse de sang pour tout le personnel qui avait approché de près ou de loin un des malades, un de ces Daingues. Il avait fallu plusieurs semaines pour qu’on finisse enfin par comprendre que le Daingue était dangereux ! La première équipe qui était arrivée en renfort au personnel médical local avait pensé tout régler, y compris la guérison complète des malades en quelques jours.

Presque trois semaines plus tard, il fallait se rendre à l’évidence. On ne savait pas guérir le Daingue. On ne savait même pas ralentir la progression du Daingue. Mieux, on ne savait ce qu’était vraiment le Daingue.

On venait également de s’apercevoir qu’on ne savait pas confiner le Daingue. On avait fait trop d’erreurs au départ ! Trop de monde dans la nature et puis des enfants ! Ce n’est pas dangereux un enfant ! Mais maintenant, on avançait le chiffre de 300 personnes contaminées. Il y avait eu la première contamination à l’école par le fils d’un des médecins du coin. La même semaine, on avait laissé s’échapper bêtement plus de la moitié des personnes contaminées.

Très récemment, des cas isolés étaient apparu aux quatre coins du département, et même au-delà. L’eau de la rivière nommée « La Galaure » était contaminée par des quantités importantes de Daingue. Et là, naturellement, il n’était plus seulement question d’enfants, enfin plus exclusivement. Des mères de familles, personnes isolées mais aussi famille entière touchées par le Daingue. Et puis enfin, la découverte de l’horreur des horreurs… La contamination foudroyante de certaines personnes qui se trouvaient transformés en légumes gémissant en quelques heures ou même quelques minutes.

Là, maintenant, on ne jouait plus ! On avait enfin compris ! donc, on prenait les précautions qu’on aurait dû prendre trois semaines plus tôt. Mais il était trop tard, beaucoup trop tard. Surtout que si le Daingue pouvait être très sournois, et rester des jours avant de se déclarer. Heureusement, le test mis en place au début de l’épidémie fonctionnait bien et permettait de faire des diagnostiques fiables et précis. On était capable de dire quelques minutes après la contamination si la personne deviendrait Daingue ou pas. On savait à peu près également comment allait progresser le Daingue, en donnant les temps moyens de chaque période de la maladie. Naturellement, ce premier diagnostic était indicatif, car le Daingue était une maladie si complexe qu’une foultitude de paramètres pouvaient changer cette première estimation. Et encore, on n’était qu’au tout début de la connaissance du Daingue.

Heureusement, il y avait les réfractaires. Ils étaient nombreux chez les hommes adultes, mais les femmes y étaient nettement plus sensibles jusqu’à un âge parfois avancé. Entre 20 et 30 ans, 75% y étaient sensibles et le taux montait encore en dessous de 20 ans. C’est en dessous de 20 ans également que les hommes étaient le plus sensibles. Naturellement, au niveau national, ces chiffres pourraient évoluer, mais c’était une bonne base.

Caroline tenait dans ses mains la preuve de la dangerosité du Daingue. Elle était contaminée. Elle allait devenir Daingue. Elle hésitait entre être affolée et contente… Oui ! Contente ! Aussi incroyable que ça puisse paraitre, le Daingue l’attirait. Elle avait été parmi les premières à « soigner » les premiers Daingues qui avaient eu leur métamorphose dans l’aile isolé de l’hôpital de Saint Vallier. Voir les visages extatiques de ses patients avait réveillé en elle des instincts qu’elle ne souhaitait pas réprimer… Sentir un corps vibrer de plaisir sous ses doigts avait bouleverser sa vision de la vie. Elle s’était surprise à se caresser les seins en regardant les corps se tordre de plaisir devant elle.

Et maintenant, dans quelques semaines ou quelques mois, elle serait à la place de ses patients… Peut-être que quelqu’un se masturberait discrètement en la regardant. Rien que d’y penser, elle sentait ses seins la démanger sous la blouse. En attendant, il fallait maquiller les résultats. Elle avait le temps. D’après le test, elle ne serait pas Daingue avant 9 mois au moins ! mais elle était bien placée pour savoir que le Daingue pouvait offrir bien du plaisir avait d’être vraiment Daingue. La sensibilité des seins par exemple… Une seule chose la gênait un peu… Le rapport avec les pieds… Ça, ça posait un problème, mais après tout, si c’était le prix à payer…

Dans quelques jours, il faudrait qu’elle parte ! Si elle se pointait au boulot en tong, ça éveillerait immanquablement l’attention. Elle avait entendu parler de quelques groupes de Daingues qui s’étaient formés dans les forêts environnantes. Les autorités avaient en partie gardés la main tant qu’il s’agissait de traquer les élèves de l’école, mais quand la Galaure, puis les réserves d’eau potables de plusieurs villes et villages avaient été contaminées, tout était parti dans tous les sens. Comme en plus le bruit courrait que les malades étaient automatiquement enfermés, les gens s’étaient enfuis loin de la civilisation. En ait, ils n’enfermaient pas les gens, sauf ceux qui étaient déjà Daingues, ou ceux qui étaient trop proche de la métamorphose et risquaient de devenir rapidement contagieux. Les autres, pieds nus, pieds et seins nus et même nus, continuaient à vaquer normalement à leurs occupations. Il était clair que l’on ne pouvait pas du jour au lendemain se passer de toute une partie de la population sans conséquence.

Pour l’instant, les préoccupations de Caroline étaient plutôt à court terme. Pour elle, la décision était prise. Elle allait rejoindre discrètement un groupe pro-Daingues comme il s’en créait partout en France et même dans certains pays étrangers. Les groupe pro-Daingues étaient des groupes de personnes qui étaient attirés par le Daingue. Bien que les autorités aient cherché par tous les moyens de dénigrer le Daingue en parlant de quelques choses de très dangereux et d’horrible, la réalité des faits était très vite apparue dans les médias. Plusieurs études indépendantes avaient été rendu publique et faisait apparaitre le Daingue comme il était vraiment, avec ses très bons côtés et ses quelques inconvénients. L’ultra fétichisme des pieds nus, par exemple, ne rebutait pas vraiment les gens, car le plaisir, la jouissance quasi permanente occultait cet inconvénient. Au contraire, les fétichistes se regroupaient pour être contaminés et aussi devenir encore plus fétichiste !

Généralement, les membres de ces groupes vivaient nus, en groupe, constamment à la recherche de la moindre information qui leur permettrait d’être infectés. C’est vers un de ces groupes que Caroline voulait aller. Mais en attendant, elle avait encore des choses à faire, tant qu’elle pouvait encore dissimuler son état.

La plus importante, prévenir les autres. Et oui, c’est elle qui centralisait les résultats, mais elle n’était pas la seule à être contaminée ! Quatre de ses collègues étaient également touchées. Dès demain, elle allait les prévenir. Il y avait une réunion de service et elles seraient toutes réunies. Cela étant, elles décideraient ce qu’elles voulaient.

Il était l’heure de visiter les malades. Dans moins d’une semaine, le service seraient supprimé. Bien sur les recherches pour guérir le Daingue allaient continuer, mais pas dans ce petit hôpital de campagne. Elle ne regrettait pas d’avoir demandé à travailler de nuit… Aussitôt après qu’elle eut montré son « passe » au gardien, il ouvrit la porte du service et la referme sur elle. Et de nuit, elle était toute seul de service ! Dès qu’elle entendit le clic de fermeture de la porte, elle ôta tous ses vêtements pour revêtir une combinaison étanche… Mais elle n’enfila pas de combinaison. Elle resta entièrement nue.

Dans la première chambre, il y avait une femme d’environ 25 ans, blonde, plutôt jolie. Une foudroyante. D’après son dossier, la jeune femme était devenue Daingue en quelques heures seulement. Elle y avait laissé la plus grande partie de sa mémoire. Elle ne se souvenait plus de son nom et elle passait son temps à caresser ses pieds nus en chantonnant. Caroline n’avait pas allumé la lumière. On voyait le corps luisant de la jeune fille assise par terre prêt de la fenêtre. Caroline s’assoie en face d’elle et se met à lui caresser la poitrine. Elle à un moment de jubilation de se voir les mains dans le Daingue. Elle ne craint rien, elle est déjà contaminée !

Nina (2)

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Les crises de Nina sont de plus en plus rapprochées. Elle s’est isolée un peu pour pouvoir vraiment les compter. Gael et Ilona ne sont pas loin derrière.

C’est vers 16 heures le deuxième jour, qu’une crise un peu plus violente que les autres ne s’arrêta pas tout à fait. Immédiatement, elle comprit. Elle était en train de devenir Daingue. Elle put bouger à peu près normalement jusqu’au milieu de la nuit. Elle s’amusait à provoquer l’orgasme de Gael et Ilona en les approchant. Le garçon et la fille se mettaient à jouir dès qu’elle approchait.

Au passage, elle remarqua que deux des filles qui en apparence n’avaient pas été contaminée par l’eau de la Galaure s’étaient débarrassées de leurs chaussures. Le garçon, lui, se masturbait discrètement en regardant Ilona jouir. Il était probablement contaminé, lui aussi.

La deuxième partie de la nuit fut à la fois un véritable calvaire et une extase absolue. Elle crut plusieurs fois qu’elle allait perdre la raison ! Les limites de la jouissance étaient sans cesse repoussées. Le plaisir n’arrêtait pas de grandir et quand elle pensait enfin avoir atteint le sommet que ce qu’il était possible de supporter, cet orgasme déjà permanent, explosait en un orgasme encore plus fort. Elle ne compta plus le nombre de fois où elle perdit connaissance sous les assauts de cette monstrueuse jouissance.

Vers le milieu de la matinée, la jouissance sembla atteindre une cime. Son état « normal » était au moins 10 fois supérieur à ce qu’était un de ses orgasmes avant d’être contaminée. Elle était en permanence au bord d’un orgasme qui quand il se déclenchait pulvérisait tous les records de jouissance qu’elle aurait pu imaginer. Elle sentait son corps changer sous les attaques du plaisir. Son corps s’adaptait. C’était donc cela qu’on appelait la métamorphose. Elle avait conscience entre deux pertes de connaissance de n’être plus tout à fait humaine. Elle n’eut pas conscience que la force du plaisir baissa vraiment. Elle devait sans doute s’habituait sans doute à ce qu’elle ressentait. Son corps était une boule de pur plaisir. Elle avait une conscience aigüe sur chaque partie de son corps, de la plante de ses pieds, naturellement, qui commençaient à cruellement lui manquer, jusqu’à la racine de ses cheveux. Sa poitrine irradiait le plaisir à un point qu’elle était étonnée de ne pas voir les rayons de plaisir irradier autour d’elle.

A la mi-journée du deuxième jour, elle commença à pouvoir se déplacer un peu. Gael et Ilona se s’approchaient plus d’elle. Ils ressentaient son plaisir, et de leur propre aveu, il était beaucoup trop puissant pour eux. Ils avaient comme ça une bonne idée de ce qui les attendait dans un proche avenir.

Ce qu’elle apprécia le plus, c’est d’enfin pouvoir de nouveau se lécher de nouveau les pieds et elle ne s’en priva pas ! les seules maintenant à pouvoir l’approcher était les quatre filles et le garçon restant. Les deux filles qu’elle avait vu pieds nus vivaient nues, bien qu’elle ne soit que pieds nus, mais elles avaient pris goût à se lécher mutuellement les pieds et se déshabiller pour le faire prenait trop de temps.

Les deux autres filles et le garçon étaient aussi contaminés. Pour l’instant, ils restaient pieds nus, mais ils ne tarderaient sans doute pas à décider qu’il était beaucoup plus pratique d’être nu.

Pour l’instant les filles avaient décidé que les pieds nus de Nina étaient plus attractifs que les leurs. Et il se passait quelque chose que Nina ne comprenait pas. Les filles, Yasmine et Sara étaient arrivées en riant devant Nina, puis elles s’étaient tues, s’étaient regarder comme si quelque chose les intriguait et enfin avaient fixées les pieds nus sans plus rien dire. Nina sentait le Daingue des filles dans son ventre, pas suffisant pour la faire jouir, mais elle voyait aussi le ventre des filles secouée de spasmes de plaisir. Elles étaient appuyées l’une contre l’autre et se soutenaient mutuellement, sinon elles seraient probablement tombées.

C’est Lucie et rentant dans la grange qui comprit ce qui se passait. Elle vient se placer près de Nina, regarda les pieds nus de Nina, secoua la tête et regarda de nouveau Nina.

  • Tu es une déesse, Nina ! Enfin, presque une déesse.
  • Qu’est-ce que tu racontes comme bêtise.
  • Je ne plaisante pas du tout ! J’en avais entendu parler, mais je n’en avais pas encore vu. Et toi, tu es probablement une demi déesse.
  • Qu’est-ce que ça veut dire ?
  • Et bien c’est très simple ! Tu sais que pour nous les Daingues, tout est plus ou moins commandé par les pieds nus. Toi-même tu as dû te rendre compte que tu préfères certains pieds nus plutôt de d’autres… Certains pieds nus te font plus d’effet que d’autres, jusqu’à déclencher une envie irrésistible de les lécher, n’est-ce pas ?
  • Oui, bien sûr ! Yasmine a de bien plus beaux pieds nus que Sara !
  • Voilà ! Et bien toi, tu dépasses ces critères de beauté. Moi, je ne suis pas encore sensible à tes pieds, mais ça commencera quand je serai nue, probablement. La vraie déesse, c’est quand tu te mets à jouir sans rien faire dès que tu poses les yeux sur un pied nu. Toi, il faut un peu plus de temps apparemment, mais le résultat est le même. Une fois que la personne est prise, comme les filles en ce moment, elles sont paralysées et ne peuvent plus quitter tes pieds nus des yeux. Il faut que tu enlèves tes pieds pour qu’elles reprennent leur liberté.
  • Je vais essayer, dit Nina

La jeune fille se mit à genou et s’assit sur ses pieds. Les filles se trouvèrent privées de pieds et commencèrent lentement à réagir. Dans un bel ensemble, elles serrèrent leurs mains sur leur ventre et basculèrent sur le côté en hurlant de plaisir. Les spasmes étaient violents, mais fort heureusement amortis par la paille. Leurs orgasmes mirent plusieurs minutes pour se calmer. Quand enfin elles purent parler, elles avouèrent s’être laissé volontairement prendre par le pouvoir hypnotique des pieds nus de Nina. Elles auraient pu se libérer de la fascination, mais elles avaient volontairement laissé le charme opérer. Mais elles s’étaient piégées elle-même. Une fois sous l’emprise des pieds nus de Nina, elles avaient perdu toute volonté de se libérer du monstrueux plaisir qui leur labourait les tripes.

D’après Lucie, le principal risque était d’accélérer la progression du Daingue, ce qui finalement, n’était pas pour déplaire à Ilona et Sara.

Lucie pour qui le Daingue était encore théoriquement très lointain, plusieurs mois, avait-elle aussi l’intention d’accélérer la progression de son Daingue. Son but était d’accélérer la Daingue au moins jusqu’à la nudité totale. Pour cela, elle ne connaissait qu’une seule méthode efficace. Passer sa vie aux pieds nus d’un Daingue, au sens propre… Et les pieds nus de Nina avaient toutes les qualités requises. Ils exsudaient le Daingue en grande quantité. Lucie lécha et suça les pieds de Nina pendant des heures, absorbant des quantités importantes de Daingue. Mais sans les lécher vraiment pour laisser Nina récupérer un peu, elle ne quittait pas les pieds nus, les gardant sur son visage, ses seins ou son ventre. Elle avait l’impression de sentir le Daingue progresser d’heure en heure.

Caroline (2)

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Sur les vingt filles qui étaient affectées à l’aile de confinement de l’hôpital de Saint Vallier, six n’avaient pas pris de précaution suffisante et elles étaient contaminées.  Par un hasard extraordinaire, aucune n’était une foudroyante, ni même rapide.

Caroline les avait toutes invité et leurs avait mise sous le nez leurs résultats d’analyse, la vraie feuille, pas celle qu’elle avait falsifié pour le professeur Hérault. Elle vit quatre sourire et deux visages sans expressions.

  • Je vois que certaines d’entre vous ne sous pas vraiment surprise ?
  • Je m’attendais un peu à ça dit Sofia dans un souffle. Je pensais avoir rater mon coup ou être réfractaire. Je suis contente d’apprendre qu’il n’en est rien !
  • Comme Sofia lança Aya. Je commençais à croire que j’étais réfractaire à ce truc. Pas le plus petit symptôme depuis hier ! Tu sais depuis quand ?
  • Début d’apprès midi !
  • Merci de ne pas nous avoir dénoncé dit Elena, c’est gentil
  • Ce n’est pas gentil, c’est intéressé !
  • Je me disais aussi… Tu n’as pas pour habitude de faire les choses sans réfléchir, conclue Lily.
  • Vous ne comprenez pas ? Elle aussi est contaminée… Et comme nous, elle n’a fait volontairement… Dit Sofia d’un air entendu. Je me trompe ?
  • Non, tu as raison Sofia. Je suis en effet contaminée. Je voulais vous donner une chance de choisir votre devenir… Pour que vous ne finissiez pas éventuellement sous le scalpel d’in interne en quête de gloire…
  • Je suppose que toi, tu as déjà tout prévu, tout organisé…
  • En effet ! Pour moi, la route est tracée… Dès demain matin, et dans tous les cas avant que je ne puisse plus mettre de chaussures. J’ai repéré plusieurs groupe pro-Daingues sur Facebook et je n’ai plus qu’à choisir lequel je vais rejoindre. Il y en a un peu partout…
  • Déjà ? S’étonna Aya ? Comme l’information peut-elle aller aussi vite ?
  • Facile, répondit Elena. Les vidéos circulent depuis plusieurs jours. Ils montrent les Daingues un peu partout dans le département en train de se faire caresser les seins, en se tordant de plaisir avec un visage extatique. Comment peut-on résister à ce genre de vidéo.
  • Exact, renchérit Lily. Sans compter tous les fétichistes des pieds qui voit là l’occasion uniques de réaliser leur rêve… Et toutes les interviews des Daingues interrogés sur ce qu’ils ressentent quand un autre Daingue se met à jouir à côté d’eux, ou qu’il suffit de mettre le pied nu d’une copine sur son ventre pour avoir le plus fort des orgasmes !
  • Charline, Eve ? On ne vous entend pas ?
  • Personnellement, je suis un peu sous le choc… je n’avais pas ni prévu ni planifier ça.
  • Soudain Elena s’esclaffa
  • Et dit donc, Eve. Ça va te faire quoi te retrouver nue comme… Eve !
  • Ça c’est malin ! dit l’intéressée entre ses dents. Tu n’as pas dû dormir de la nuit pour trouver ça !
  • Désolé, c’était trop facile ! Mais sans rire ? Tu vas faire quoi ?
  • Votre idée de groupe pro-Daingue n’est peut-être pas si mal, finalement. Si on va dans la forêt près d’ici, on va juste grossir les rangs des Daingues d’une personne… Un Daingue de plus, quoi. Tandis que si on rejoint un groupe de Pro-Daingues, on a des chances de pouvoir contaminer des dizaines de personnes, sans doute plus.
  • Très bon raisonnement, Eve ! Avoue qu’après tout ce que tu as vu à l’hôpital, ça ne te fait pas envie… Et puis de toute façon, tu ne peux plus faire machine arrière maintenant.
  • Pour être honnête, c’est vrai que le plaisir presque permanent m’attire un peu… Mais ce qui me gêne, c’est le pieds nus…
  • Oui, tu n’es pas la seule sur ce point, c’est un peu mon cas également, et probablement le cas de tout le monde, sauf des fétichistes des pieds, naturellement, mais je pense que je ne vais pas critiquer quand quelqu’un va me mettre un pied nu sur le ventre pour me faire monter au septième ciel, non ?
  • Et des groupes pro-Daingue, il y en a à l’étranger ?
  • En Afrique, par exemple ?
  • Bien sûr ! Au moins une chose pour laquelle les noirs et les blancs et je suppose les jaunes sont égaux !
  • Et puis en Afrique, tu pourras passer inaperçu plus longtemps, même entièrement nue ! Railla Elena !
  • Tu ne peux pas t’en empêcher répondit Eve en souriant. C’est plus fort que toi… Mais dans le fond, tu as raison. Pas en ville, naturellement, mais dans la brousse, je peux rester nue jusqu’à devenir Daingue sans que personne ne s’en offusque. Tu pars avec moi Charline ?
  • Bah ! Je crois que je ne suis pas assez noire pour ça, non ?
  • Je ne crois pas que ça choque vraiment… Tu es quand même loin d’être blanche ! Et puis, sans doute une première atteinte du Daingue, mais quant à lécher des pieds nus, les tiens me vont très bien…
  • Tu trouves que j’ai des beaux pieds ?
  • Et ben oui ! Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais oui, tu as de beaux pieds, certainement les plus beaux dans cette pièce. Je suis certaine que tout le monde est d’accord !

Eve fit un rapide tour d’horizon interrogatif et recueillit que des signes d’assentiments. Elle se retourna vers Charline et demanda.

  • Alors, tu viens avec moi ?
  • A vrai dire, je ne sais pas vraiment où aller, alors pourquoi pas… Oui, je viens avec toi !
  • Bien, il nous faut trouver un groupe en Afrique, maintenant. Caroline, tu as ça dans tes groupes sur Facebook ?
  • Il me semble que j’ai vu ça hier soir, en cherchant pour moi… Attendez, je vais vérifier tout de suite.

Caroline s’approcha du bureau qui trônait au coin de la pièce. Au bout d’une minute, elle poussa une exclamation de surprise.

  • He ben ! Je crois bien qu’il y a deux fois plus de groupes aujourd’hui qu’hier ! Et oui, il y en a en Afrique ! Une préférence pour le pays ?
  • Le mien, le Sénégal répondit Eve
  • Il y en a plusieurs…
  • Il en faut un assez éloigné de Dakar ! Un coin ou on ne s’habille pas ou pas beaucoup !
  • Regarde toi-même !
  • Celui-là !
  • Celui-là ! 400 membres, principalement des femmes. Le groupe prend en charge le voyage. Je te note les coordonnées et je leur envoie votre candidature.

Au bout de quelques minutes seulement, la réponse arrivait. Le départ était fixé très vite, dès le lendemain. Le mail qui arriva ensuite précipita les choses pour tout le monde. Une amie de Caroline bien placée au ministère de la santé lui annonçait que le périmètre serait bouclé dans la journée de demain, dans deux jours au pire. Il fallait filler, et vite !

Dans l’heure qui suivi, toutes avaient leur « affectation » dans un groupe pro-Daingue. Il fallait faire très vite car avec le blocus, la surveillance des réseaux sociaux allait venir !

Eve et Charline partirent les premières. Un taxi vint les chercher pour les emmener à Orly. En partant, Charline embrassa tout le monde puis avant de disparaitre par la porte, elle lança…

  • Vous aviez raison… Je commence à beaucoup à aimer mes pieds… J’espère que je vais être sage jusqu’en Afrique !

Héloïse

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Elle se sentait bien… Très bien même ! Elle flottait dans un océan de plaisir. Elle adorait se concentrer sur la jouissance qui occupait son ventre, la sentir gonfler et exploser. Les gens autour d’elle étaient gentils, elle sentait leur Daingue inonder son ventre parfois… Elle adorait ses pieds nus, vraiment ! Elle en était folle et quand elle en avait envie, elle les léchait, les embrassait, les suçait et même les mordait parfois.

Les gens parlaient. Ils faisaient de drôle de bruits avec leur bouche. Elle ne comprenait rien du tout, pas un seul mot. Plusieurs fois, ils avaient essayé de parler avec elle. Ils lui avaient taper sur la poitrine et avait répété plusieurs fois « Héloïse, Héloïse ». Depuis, à chaque fois qu’ils parlaient d’elle, elle entendait ce mot. Elle commençait à s’habituer et réagissaient en fixant son attention sur la personne qui prononçait son nom ? De manière fugace, elle essayait de suivre les conversations, mais elle renonçait rapidement, généralement déconcentré par une envie de pieds nus. Il arrivait que son envie de pieds nus se porte sur les pieds d’un de ses compagnons. Les gens la laissaient faire sans rien dire.

Une fois, elle avait cru mourir. Elle ne sentait plus le plaisir dans son ventre et elle ne sentait plus le plaisir des autres non plus ! Heureusement, quand elle avait léché ses pieds nus, le plaisir était revenu, moins fort peut-être, mais il était revenu. C’était la première fois, pour elle qui le plaisir disparaissait. Les autres avaient voulu partir ce jour-là. Ils lui avaient criés dessus parce qu’elle ne voulait plus laisser ses pieds nus. Finalement, tout le monde était resté.

Le départ avait eu lieu le lendemain. C’était dur de marcher sans se mettre à avoir beaucoup de plaisir et d’être obligé de se coucher sur le sol en attendant que ça se calme. Les autres n’étaient pas toujours content, elle le s’en apercevait. Elle commençait à comprendre certains mots. Un mot revenait très souvent et semblait vouloir dire plusieurs choses. « Daingue » Elle et les autres étaient Daingues. Elle était Daingue mais ce qui coulait de sa peau était Daingue aussi. C’était trop compliquer à comprendre.

Elle était fière d’elle maintenant. Elle tenait bien plus longtemps marche. Héloïse suivait Myriam. Il était clair, même dans la brume de plaisir on elle surnageait que c’était elle qui commandait le groupe. Les pieds de la jeune fille l’attiraient particulièrement. Elle s’arrangeait pour toujours être à portée de langue de ses pieds nus. Elle avait remarqué que Myriam (elle se souvenait du prénom et elle en était fière !), en plus d’avoir de très beaux pieds nus avait un « Daingue » ? plus fort que les autres membres du groupe. Quand elle jouissait, le plaisir qu’elle dégageait était beaucoup plus fort que les autres.

Le jour suivant, elle n’avait pas pu faire un pas. Même se lever lui était impossible. Dès qu’elle bougeait, le grand plaisir arrivait la clouant au sol. Myriam était restée avec elle presque tout le temps. Elle avait même récupéré le liquide qui sortait de ses pieds nus pour le mettre dans des petites bouteilles en plastique.

La progression avait repris le lendemain et ils avaient marché toute la journée. Le soir, Myriam lui avait apporter une petite bouteille. Elle lui montra l’étiquette ou le nom de Myriam était noté. Elle lui signe de la boire d’un seul coup. Héloïse s’exécuta immédiatement et passa plus de trente minutes à se tordre de plaisir sur le sol. Elle avait l’impression d’avoir les pieds nus de Myriam dans le ventre. Depuis son réveil, elle n’avait jamais eu autant de plaisir. Après avoir récupéré un peu et mangé quelques fruits, Myriam sortit une autre bouteille de son sac. Héloïse reconnut son prénom sur l’étiquette. Myriam désigna la bouteille, puis Héloïse. Ensuite, elle montra les pieds nus d’Héloïse et enfin son propre ventre. Pour finir, elle avala la bouteille d’un trait. Myriam s’effondra immédiatement en criant sa jouissance. Héloïse comprit que Myriam ressentait le même chose qu’elle même une heure auparavant.    Juste avant que le plaisir de Myriam ne l’entraine à son tour, elle se laissa tomber sur la jeune femme et l’enlaça.

Le voyage dura encore plusieurs jours. Héloïse faisait des progrès tous les jours. Elle était maintenant capable de prononcer quelques mots et même de faire de très courtes phrases. Elle restait incapable de se souvenir de qui elle était. Tout avait été balayé de sa mémoire par la vague de jouissance de la métamorphose quasiment instantané qu’elle avait subi. Son passé ne lui manquait d’ailleurs pas, car elle ne se souvenait pas d’en avoir eu un. Pour elle, la vie était plaisir et il en avait toujours été ainsi.

Confinement

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Le 3 juin à 5 heures du matin, le périmètre de confinement fut mis en place. A midi, plus personnes ne pouvait sortir du périmètre de Hauterive à Saint-Uze. Pour sortir, il fallait subit une batterie de tests et un isolement de 10 jours. Les autorités voulaient être certaines que le Daingue n’allait pas continuer à se répandre dans le département. Jamais on n’avait vu quelque chose d’aussi contagieux. Les premières semaines, on avait pensé que la progression du Daingue était relativement lente, même si ses premiers effets pouvaient se manifester dans les deux ou trois jours. Il semblait falloir attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour atteindre le stade final, le Daingue.

Et puis il y avait eu les foudroyants qui avaient changés la donne. Là, ce n’était plus des foyers de contagion potentiels, mais des foyers de contamination immédiate. L’estimation des Daingues contagieux était passée de 3 ou 4 à plus d’une vingtaine en 24 heures. Une véritable catastrophe ! Il n’était plus possible de contenir l’épidémie (mais s’agissait-il bien d’une maladie) par des moyens classiques. Il fallait mettre le paquet ! Jamais on n’avait déployé autant de CRS, et de militaires pour confiner un territoire. Des murs de fortune, des barbelés, des barrières s’élevaient toute autour de la zone à une vitesse fantastique.

Des baraquements poussaient comme des champignons aux abords des points d’accès de la zone. Les gens qui souhaitaient quitter la zone devaient d’abord se présenter à un bureau de recensement. Une fois inscrit, c’était le passage à l’infirmerie pour une prise de sang. Si la prise de sang montrait aucune trace de Daingue, le candidat était admis au centre de quarantaine pour une durée de 10 jours. Chaque dortoir comportait 4 chambres de 10 personnes. Des caméras surveillaient jour est nuit ce qui se passait dans les dortoirs. Si une personne avait un comportement suspect, il était immédiatement refoulé à l’intérieur du périmètre. On entendait par comportement suspect, Une attirance subite pour les pieds nus ou même le simple fait de ne plus mettre des chaussures.

A l’issus de ces dix jours, une autre prise de sang de contrôle était pratiquée. La personne pouvait quitter le périmètre si cette deuxième prise de sang était négative. Chose étonnante, on pouvait très bien entrer dans le périmètre sans aucun contrôle particulier. On expliquait seulement à la personne qu’elles étaient les modalités de la sortie de la zone de confinement. Les autorités mirent plusieurs semaines à s’apercevoir qu’en fait, les gens venaient pour être contaminés. Petit à petit, le périmètre se vidait des gens dit « normaux », c’est-à-dire des gens qui n’étaient pas contaminés. Sur tout le périmètre on estimait le nombre de Daingues à environ deux cents, chiffre en constante augmentation, ce qui correspondait à un énorme potentiel de contagion.

La deuxième semaine, il y eu 6 militaires femmes contaminées. L’une d’elles était presque une foudroyante. Il se passa à peine une semaine entre sa contamination et sa métamorphose. La troisième semaine cinq militaires de plus furent atteinte. La décision fut prise d’enlever le personnel féminin et de faire subir un test de sensibilité à toutes les personnes chargées de garder le périmètre. Le personnel médical fut dépisté de la même façon et les personnes sensibles furent écartées du périmètre.

Si les choses sur le terrain semblaient à peu près maitrisées, ce n’était pas du tout le cas sur les réseaux sociaux. Des centaines de vidéos et des milliers de messages vantaient les mérites et les bons côtés du Daingue. Les vidéos étaient tournées avec des téléphones portables et donnaient un aperçu extatique du Daingue. Tous les aspects du Daingue étaient représentés. Des garçons se léchant les pieds nus ou la caméra s’attardait sur le sexe en érection en pleine éjaculation, des garçons ou des filles se léchant mutuellement les pieds et se tordant de plaisir sur le sol.

D’autres vidéos insistaient sur certaines caractéristiques du Daingue comme prendre du plaisir rien qu’en s’approchant de quelqu’un qui jouit ou d’avoir un orgasme en mettant le pied nu d’un autre sur son ventre… Ces deux dernières avaient beaucoup de succès.

Ce qui est dangereux avec les réseaux sociaux, c’est que ça peut faire le tour de la terre en quelques heures… Et que ça ne s’arrête pas aux frontières. Ainsi, si ce qui se passait en France n’était pas très relayer par la presse française, les réseaux sociaux avaient propagé la nouvelle à une vitesse ahurissante. Même les régions les plus reculées de la planète savait ce qu’était le Daingue. Il y avait les groupes pro-Daingues et des groupes anti-Daingues, beaucoup de questions auxquelles les Daingues du périmètre répondaient volontiers, invitant les gens à venir se rendre compte par eux même. En seulement trois semaines, l’afflux des visiteurs aux entrées du périmètres de confinement devint préoccupant.

Les autorités comprirent vraiment quand des filles arrivèrent entièrement nues de Londres. Elles ne s’en cachaient pas. Elles étaient là pour devenir Daingues et ne partiraient pas avant. On commença alors à filtrer les entrées, ne laissant entrer que les gens ayant de la famille dans le périmètre. On dut renforcer les barrages ! On ne craignait plus que les Daingues sortent ! On redoutait que les gens entre en masse pour se faire contaminer… Des campements de fortune virent le jour tout autour du périmètre confiné. Tous les jours, des petits groupes tentaient de franchir les barrières. Les rondes des militaires devinrent incessantes, de jour comme de nuit. Les autorités reconnaissaient être assises sur une poudrière…

Quand on atteint le chiffre de cinq milles personnes autour du périmètre, les autorités prirent peur et commencèrent à accorder des autorisations pour désamorcer la situation. Quelques demandes étaient acceptées, au compte-gouttes. A leur tour, les Daingues avaient des exigences. Les personnes qui entraient maintenant dans le périmètre devait être entièrement nues et pourvues d’une attestation de sensibilité au Daingue. En bref, la personne qui entrait dans le périmètre était un Daingue en sursit. Dès l’entrée, il était pris en charge par des nues qui le/la guidait jusqu’au premier Daingue répertorié à proximité. Dans certains cas, ils utilisaient même du Daingue en bouteille ou en dosettes. Les dosettes avaient été perfectionnées. Il s’agissait maintenant de petites capsules dont un côté était souple et déchirable. La capsule contenait de quoi rendre Daingue plusieurs personnes, malgré sa petite taille. En effet, il fallait une dose infinitésimale de Daingue pour contaminer une personne.

Le but des Daingues était clairement de faire disparaitre tous les normaux du périmètre. 100% de Daingues à court terme. Ce qui ne les empêchaient pas d’essayer régulièrement de passer des doses de Daingue à l’extérieur du périmètre. Pour les Daingues, c’était quelque chose de tout à fait normal ! On ne pouvait pas ne pas vouloir devenir Daingue. Qui refuserait un plaisir quasi permanent ? Sur les réseaux sociaux, la propagande Daingue était à son maximum ! et ils n’avaient pas à se forcer ! Il suffisait de filmer les Daingues au quotidien pour donner à des milliers de personnes l’envie de devenir Daingue !

Refuge

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Le refuge des premiers jours du Daingue n’avait plus rien du refuge originel. La grotte de départ n’était plus utilisée que comme débarras. Le village la plus proche avait été complètement déserté par les habitants. La fille de la boulangère était restée… Elle était Daingue depuis plusieurs mois et il y a longtemps qu’elle ne fabriquait plus de pain. Ça avait été une des premières foudroyantes. Elle avait perdu la mémoire pendant plusieurs semaines mais tout état finalement revenu.

Pour Héloïse, la fille qui était revenue des sources de la Galaure avec Myriam, elle, avait du tout réapprendre. C’était une nouvelle personne qui n’avait pas connu autre chose que le Daingue.

L’église du village était devenue le temple du pied. Myriam s’occupait beaucoup de ce culte qui séduisait presque tous les Daingues. Chaque jour, plusieurs Daingues étaient nommés pour servir de modèles. Une fille était particulièrement recherchée. Elle s’appelait Nina et c’était ce que Myriam appelait une demi déesse. Il suffisait de fixer les pieds nus de la fille pour se trouver entrainé dans un orgasme dont on ne pouvait plus sortir par sa volonté propre. Il parait qu’avec une vraie Déesse, il suffit de voir les pieds nus pour être immédiatement accroché, pas besoin de les fixer un moment, c’est instantané. Elle avait constitué une équipe qui sillonnait la campagne à la recherche d’une vraie déesse. Un nu proche de la métamorphose, et deux nues pas encore vraiment sensibles.

Quant à Guillaume, Nina lui allait très bien ! Il allait souvent visiter la jeune femme au temple. Il fixait ses pieds nus pendent quelques secondes et se trouvait enfermer dans ce que Myriam appelait une contemplation. Un orgasme dont on ne pouvait pas sortit seul, sans aide. Généralement, c’est Nina elle-même qui mettait fin à la séance en quittant la salle. Guillaume était aussi respecté que Nina. Il était le premier Daingue et ça se sentait quand on le croisait. Son Daingue était très fort et provoquait souvent des orgasmes aux Daingues plus récent qu’il croisait. C’était comme ça… le Daingue ne cessait de croitre. Ce matin encore, il avait provoqué un orgasme chez le garçon qui gardait la porte du temple. Il avait senti l’orgasme du garçon, mais il n’était pas assez fort pour déclencher le sien. Il repéra immédiatement le trône de Nina. La jeune fille lui fit un sourire. Pour ne pas l’incommoder, il resta prudemment bien au-delà des 5 mètres fatidiques pour la fusion. Il s’assit en tailleur et fixa volontairement les magnifiques pieds nus de la jeune femme. La jouissance l’emporta presque immédiatement. Ensuite, il avait une conscience aiguë de la jouissance, mais il se savait également prisonnier des pieds de Nina. Pendant une séance de contemplation, le Daingue sous l’emprise des pieds nus de la déesse ne voyait plus que les pieds nus de la déesse. Tout autour des pieds nus de la déesse l’univers devenait flou, inconsistant, irréel. Maintenant, même si Guillaume était le Daingue le plus puissant de la terre, il ne pouvait plus rien faire face à Nina et ses pieds nus enchanteurs. C’est la jeune femme qui déciderait quand la contemplation prendrait fin.

Myriam surveillait tout son petit monde avec un regard d’experte. Son assistance, Héloïse lui était entièrement dévouée. Depuis sa métamorphose foudroyante, la jeune femme n’avait pas quitté Myriam. Il semble d’un Daingue garde un lien avec la personne qui l’a contaminé pendant quelques semaines, voire quelques mois, avant de disparaitre totalement… Dans le cas de Myriam et d’Héloïse, c’était le contraire. Les jeunes femmes n’avaient pas cessé de se rapprocher au point incroyable qui était presque impossible de distinguer le Daingue d’Héloïse du Daingue de Myriam. Au fil des semaines, leurs Daingues s’était en quelque sorte synchronisé. Même jour de crise, même jour de nudité. Quand une des deux avait un orgasme, l’autre l’avait également, et cela, quelque que soit la distance qui les séparait. Plus question dans leur cas des cinq mètres qui régissait la fusion de la plupart des Daingues. Même à plusieurs kilomètres, elles restaient encore synchronisées.

Le temple était le bébé de Myriam. Elle avait supervisé le démontage de la moindre parcelle de tissu dans l’immense église et ses dépendances. Elle s’était également débarrassé des statues et autres ornement religieux. Elle avait trouvé, on ne sait où, la statue d’un pied nu féminin de deux mètres de haut d’un incroyable réalisme.

Elle organisait les séances d’adoration ordinaire comme les séances de contemplation. Chaque matin, elle puisait dans la liste des gens inscrits les noms des élus du jour. Il n’était pas nécessaire d’être Daingue pour déposer sa candidature. Un « pieds nus » pouvait très bien se présenter. On le prévenait que cette journée d’adoration pouvait considérablement augmenter la vitesse de progression de son Daingue. Beaucoup de pieds nus ressortaient « pieds et seins nus » de l’aventure. On voyait même régulièrement des métamorphoses débuter sur des personnes dont la progression du Daingue étaient assez rapide.

Une équipe de nus veillait au bon déroulement des opérations, heureusement insensibles au processus de fusion pendant leur jour de nudité. En compensation, ils pouvaient profiter de tous les pieds nus offert ce jour-là dans le temple. Eux seuls étaient capable de mettre fin individuellement aux séances de contemplation. Certains contemplatifs avaient des reprises de conscience assez violente. Le corps, paralysée par la jouissance pendant un temps plus ou moins long se détendait brusquement. Pendant quelques fois plusieurs minutes, le corps continuait à ressentir la jouissance sans être paralysé par l’effet de la vue des pieds nus de la déesse.

Le village quant à lui s’était organisé comme une communauté. C’est ici que l’on avait voté la nudité totale dans le périmètre d’isolement. Depuis des semaines, on ne rencontrait plus que des gens entièrement nus. Des plus jeunes au plus âgés, tous allaient nus ! Dès que le futur Daingue a léché ses pieds nus pour la première fois, il ne voit plus aucun inconvénient à ne plus jamais remettre de vêtement, bien au contraire ! Dans le périmètre, tous les gens devant être contaminés l’avaient été. Il ne restait plus que les réfractaires qui constituaient une part non négligeable de la population. Au lendemain du vote, les réfractaires avaient dû quitter le périmètre car ils refusaient, bien entendu de vivre nu. Il fallut plus de trois semaines pour que le dernier réfractaire quitte le périmètre et encore, ce n’est pas tout à fait la vérité… Cinq réfractaires résident toujours dans le périmètre. Ils sont ce que l’on appelle des sympathisants, ou aussi des adeptes. Vivre nu ne les dérange pas, ils sont fétichistes des pieds nus et trouvent parmi les Daingues un style de vie qui leur plait. L’une d’elle travaille d’ailleurs au temple. Insensible au plaisir ambiant du temple, cela ne l’empêche pas de prendre son propre plaisir à l’aide des pieds nus des multiples volontaires fréquentant le temple.

Pour simplifier la vie en commun, il fallut réglementer un peu les déplacements des Daingues. Par exemple : Si un Daingue décide de passer son jour de crise allongé sur le bord d’une route, il va forcément entrainer un Daingue dans son orgasme. Au bout de cinq Daingue, ce n’est plus cinq mètres, mais dix mètres allant tour qui vont piéger les Daingues ou les nus sensibles au processus de fusion. En poussant la situation à l’extrême, on pouvait paralyser la route sur des centaines de mètres !

C’est pour cette raison que l’on créa les zones de crise. Les Daingues devaient se rendre dans ces zones pour y passer leur jour de crise. Naturellement, cette méthode ne résolvait pas le problème des crise involontaires en public, mais une crise involontaire durait moins longtemps qu’un jour de crise. Il était quand même courant de voir une cinquantaine de personnes s’écrouler et se tordre de plaisir sur le sol. C’était seulement la vie de tous les jours chez les Daingues. Pour l’instant, il n’y avait que quelques Daingues et ça posait déjà quelques problèmes. Quand tous seraient Daingues, il deviendrait très difficile de circuler.

Pour mémoire, on peut être sensible au processus de fusion dès que le début de la nudité. Disons, tous les nus qui ont au moins deux crises involontaires par jours sont sensibles à la fusion. Quelques-uns adorent fréquenter les zones de crises et passer par moment plusieurs jours en crise. Cela accélère la progression du Daingue de façon spectaculaire. La vie s’organisait en fonction des nouvelles et généralement agréables contraintes du Daingue. Naturellement, on ne pouvait pas prévoir ce que serait le refuge quand tout le monde serait Daingue, mais l’organisation qui se mettait d’elle-même en place faisait curieusement penser au paradis… Naturellement les autorités religieuses jetait l’opprobre sur les Daingues. Comparé aux Daingues, le diable lui-même était un enfant de cœur.

Pourtant, quand on prenait le temps d’analyser le Daingue, il n’y avait rien de véritablement répréhensible. A part des attouchements externes, les Daingues n’avaient aucun contact entre eux. Pas de pénétration d’aucune sorte, hormis la pénétration d’un pied nu dans une bouche avide.

Charline

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Dans le taxi qui les emmenait à l’aéroport, Elles restèrent silencieuses un moment. Tout allait si vite ! Charline avait du mal à réaliser ce qui lui arrivait. Eve, elle, semblait prête et sereine devant le Daingue. Cela tenait sans doute au fait que le Daingue avait déjà commencer à faire son œuvre chez elle. Charline remarqua qu’elle s’était débarrassée de ses chaussures dès qu’elle était entrée dans le taxi. Elle sursauta quand Eve prit la parole

  • Tu as vraiment de beaux pieds, tu sais… Je ne plaisantais pas tout à l’heure.
  • Merci. C’est gentil ! C’est vrai que je ne les avais jamais regardés vraiment…
  • Tu vas faire un tabac au pays ! Tu as une cambrure considérablement plus marquée que la plupart des noires…
  • C’est sans doute dû au fait que je ne suis pas tout à fait noire ?
  • Probablement, mais tu as gardé tous le bon du pied noir, une couleur de plante unique avec ce dégradé de couleur si excitant, plus cette magnifique cambrure qui me ferait jouir rien qu’en la regardant.
  • C’est vrai que je ne n’étais jamais vraiment intéressé à mes pieds nus et que ce soir, je les vois sous un jour différent, comme si quelqu’un m’avait ouvert les yeux

En salle d’embarquement, elles étaient à plus de quatre cents kilomètres de l’hôpital de St Vallier. A priori, elles ne craignaient plus rien. Subrepticement, Eve se demanda combien de filles comme elles se trouvaient dans l’aérogare. Combien de futur Daingues allaient quitter clandestinement la France pour disséminer le Daingue aux quatre coins du monde. A en croire les groupes sur les réseaux sociaux, des centaines de personnes avant déjà pris des contacts avec des dizaines et des dizaines de groupes.

Elles étaient dans la file d’attente pour quitter l’aérogare pour la salle d’embarquement quand elle vire arriver un groupe de fille entièrement nues. Elles n’avaient aucun bagage. Dès leur entrée dans la salle, elles furent encadrées par une dizaine de garde armés. D’après ce que Charline pouvait entendre, les filles venaient de Londres. Après avoir visionné des dizaines de vidéos tournées dans la zone d’où elles venaient. Par la même occasion, elles apprirent que le périmètre venait d’être instauré. Plus personne ne sortait de la zone… Elles se regardèrent en espérant que leurs collègues avaient réussi à quitter le périmètre avant.

On les avait laissé passer à Londres, elles ne voyaient pas pourquoi on ne les laissait pas passer à Paris ! Elles s’attendaient sans doute à rencontrer des Daingues dès leur descente de l’avion. Une floppée d’infirmiers arrivèrent et procédèrent de force à des tests de dépistages, sans doute les même que ceux qu’elles avaient testé à l’hôpital de Saint Vallier. Quelques minutes plus tard, le verdict tomba. Aucune d’entre elle n’était Daingue, ni même contaminée. Eve qui tenait discrètement ses sandales à la main les remis à ses pieds, tout aussi discrètement. Inutile de se faire remarquer. Ils y avait beaucoup de groupe pro-Daingues, mais il y avait aussi, hélas, de groupes anti-Daingues.

Elles respirèrent vraiment une fois dans l’avion. Charline se pencha vers Eve.

  • Mes chaussures commencent à me gêner… C’est normal ?
  • Je pense que oui, tu as seulement un petit peu de retard sur moi. Moi, elles me gênent vraiment et j’ai drôlement envie de les lécher ! mais c’est ta faute aussi !
  • Comment ça, ma faute ?
  • Tes pieds ! Ils m’excitent de trop ! Quand on va être en lieu sûr, tu vas t’en souvenir, termina-t-elle en riant.

Le vol vers Dakar se déroula sans problème. Cinq heures de vol. Le sommeil de Charline fut perturbé par des rêves bizarres. Elle regardait ses pieds nus avec insistance et elle s’imaginait en train de les lécher. C’est généralement à ce moment-là qu’elle se réveillait en sursaut. Puis elle recommençait à sommeiller et la même scène se répétait indéfiniment. A l’arrivée à Dakar, elle ne pensait plus qu’à une chose ! Se lécher les pieds ! C’est en le disant à Eve qu’elle comprit l’immense emprise que ses pieds avec sur elle.

  • Eve, j’ai une grosse envie de me lécher les pieds je crois…
  • Tiens le coup une petite heure, le temps de quitter l’aéroport…
  • Ça ne va pas être facile…
  • Pour moi non plus ! Courage !

A la descente de l’avion, la chaleur était épouvantable. Eve s’y attendait, mais pour Charline n’avait jamais posé les pieds sur le sol africain, c’était très difficile. Son premier réflexe fut de se déshabiller, enfin, raisonnablement. Eve l’arrêta immédiatement.

  • Garde ta veste ! Moins tu vas être habillé, plus tu vas avoir envoie de te lécher les pieds, et vu la tête que tu fais, tu risques de craquer !
  • Je donnerai un bras pour être nue, là, maintenant !
  • Et nous serions immédiatement renvoyé en France ! si je te vois lécher tes pieds, je ne pourrais pas me retenir. Déjà que mes pieds me brulent ! Serrent les dents et marche.

Elles franchirent rapidement la douane ? Heureusement qu’elles n’étaient plus à Paris. Ici, les formalités étaient toujours plus simples. A l’entrée du hall, une grande noire tenait un panneau avec leur prénom écrit au feutre bleu. Elles se dirigèrent vers elle.

  • Ho, mes chéries ! je suis Awa ! Vous avez l’air bien fatigué !
  • Sortez-nous vite de là. On va être obligé de se lécher les pieds ! souffla Eve, impérative.
  • Je comprends, venez-vite !

La fille les entraina rapidement vers une espèce de bus scolaire. Elle les fit immédiatement monter. A l’intérieur, la plupart des filles étaient nues ou presque nues. Les plus jeunes, fille ou garçon étaient également entièrement nus. Awa lança une phrase brève dans une langue qu’elles ne comprirent pas. Charline et Eve furent entrainé vers l’arrière du véhicule. A chaque mètre parcouru, elles perdaient une pièce de vêtement. Elles arrivèrent entièrement nues au fond du car.

Entourées d’une dizaine de filles nues, Charline se mit à se lécher le pied droit et poussant un hurlement de plaisir. Eve se retrouva par hasard avec le pied gauche de Charline presque sur le nez. Bien que son idée première soit de lécher ses propres pieds, elle ne put résister à l’attrait de celui de Charline. L’orgasme fut instantané. Elles léchèrent leurs pieds nus jusqu’au milieu de la nuit, dans le véhicule cahotant, ne sachant plus très bien à qui appartenait le pied qu’elles léchaient.

La fin du voyage se passa comme dans un rêve et elles comprirent vraiment dans quoi elles étaient tombées. Les filles les entouraient de toutes les prévenances possibles et imaginables.

Une des filles maintint Charline au bord de l’orgasme pendant plus d’une demi-heure en lui caressant doucement les seins. Elle maintint ensuite l’orgasme pendant 20 minutes, jusqu’à ce que Charline montre des signes évident d’évanouissement. Elles arrivèrent destination au petit matin. Ici, tout le monde vivait nu et les vêtements étaient strictement interdits. On leur fit visiter le village. Partout où elles passaient, on complimentait Charline sur la beauté de ses pieds nus. Parfois même c’était carrément des demandes de rendez-vous que Charline en était presque gênée. En fait, c’était naturel ici. Les gens étaient libres dans leurs paroles comme dans leur acte.

Charline prenait soin de garder près d’elle la fille qui avait failli la faire mourir de plaisir dans le bus. Elle était plus grande et plus fine que les autres et se prénommait Beza. Ses pieds nus étaient nettement plus cambrés que ceux de la plupart des filles ici. Sans peau aussi était plus noir et le contraste en le dessus de ses pieds et la plante était saisissant et très excitant. Jamais Charline n’aurait songé à s’extasier sur des pieds nus, mais depuis qu’elle avait lécher ses pieds, tout cela lui paraissait normal, y compris le fait d’avoir craqué sur les pieds nus de Beza.

On leur expliqua comment s’était constitué le village, deux mois plus tôt. Comment croire que dans cette région reculée du monde, les réseaux sociaux puissent avoir une telle importance. C’est pourtant Facebook qui était à l’origine de la création de ce village. Ici, deux moins plus tôt, il n’y avait que le désert. Le groupe pro-Daingues s’était formé en quelques semaines. Les quelques règles existantes avaient été promulguées par les fondatrices du groupe. La base des règles était très simple. Quant à vouloir devenir Daingue, autant adopter leur mode de vie immédiatement. Les vêtements et les chaussures avaient été bannies du village en construction. Pour le fétichisme des pieds nus, les règles étaient plus floues. On n’obligeait personne à pratiquer, mais les fétichistes pouvaient pratiquer aux yeux de tous, et ne s’en privaient pas.

La persévérance avait payé ! Maintenant, le groupe avait deux Daingues potentielles. Il suffisait d’attendre qu’elles deviennent contagieuses et pour accélérer les choses, les réseaux sociaux regorgeaient de trucs et astuces. En fait, il n’y avait pas de mystères. Plus la personne contaminée prenait de plaisir, plus la progression du Daingue était rapide. Au début, maintenir la personne au bord de l’orgasme ou même la maintenir en train de jouir, passait principalement par les pieds et les seins.

Après la présentation du village, elles furent installées dans une grande cabane aménagée pour l’occasion. Elles n’étaient jamais seules et disposaient de très peu de répit. Beza avait perfectionnée sa technique de caresse des seins de façon spectaculaire. Elle conduisait Charline au bord de l’orgasme en quelques secondes, puis à l’aide de gestes particuliers que personne n’arrivait à reproduire, plongeait Charline dans un orgasme progressif de plus d’une heure. La jouissance était progressive pendant une demi-heure, restait à son apogée une dizaine de minutes, puis redescendait progressivement pendant une autre demi-heure, et tout cela sans le moindre attouchement !! C’était comme si elle déclenchait un programme autonome.

Après plusieurs essais manqués sur Eve, elle réussit à placer la jeune femme dans la même transe orgasmique que Charline. Après quelques jours, il apparut nettement que le Daingue de Charline progressait plus vite que celui de Eve.

Evolution

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Il fallut attendre 3 mois, 3 mois après la création du périmètre de confinement dans la Drôme pour s’apercevoir que le dispositif avait été une vraie passoire. En ce début septembre, alors qu’on commençait à croire que le Daingue avait finalement été contenu, des rapports alarmants arrivèrent des quatre coins de la planète.

Le Daingue n’épargnait aucune région de la terre. De New York à Bangkok, de Rio de Janeiro, Madrid, le Daingue faisait son apparition. Après un début de panique mondial au mois de mai, on ne parlait presque plus du Daingue dans les médias traditionnels. Seuls les réseaux sociaux restaient relativement actifs.

Une enquête révéla un trafic inimaginable de Daingue. Des centaines de doses de Daingue quittaient journellement le périmètre de confinement français pour être distribués dans le monde entier ! Comme avait-on pu fermer les yeux sur une telle situation ! Les autorités se refusaient à croire qu’un tel trafic avait pu avoir lieu sans des complicité en haut lieu !

Après une enquête éclair, il apparut tout simplement que le périmètre de confinement n’était pas confiné du tout ! Des tunnels existants bien avant notre ère permettaient d’entrer et de sortir du périmètre sans être inquiété. Le plus grand et long d’entre eux avait été découvert par les premiers Daingues dans une grotte dissimulée qui leur avait servi de refuge dans les premiers jours de la contamination.

Très vite, ils avaient développé un système de capsule cassable en plastique contenant la dose pour rendre Daingue une personne, c’est-à-dire, une dose infinitésimale. Pour être certains de l’effet produit, le Daingue contenu dans les capsules était prélevé sur les pieds des Daingues. C’est sur les pieds que l’on trouvait le plus d’agent contaminant. Au fil des semaines, des quantités non négligeables de Daingue franchirent le périmètre réputé infranchissable.

En pratique, on évitait de contaminer les personnes qui étaient trop sensible au Daingue. Les foudroyants auraient trop vite alertés les autorités sur la propagation du Daingue qui se voulait silencieuse. Tout ce trafic s’organisait sur les réseaux sociaux, principalement Facebook, au nez et à la barbe des autorités.

Et puis vint le moment où il devint impossible de dissimuler les Daingues. Trop de pieds nus qui finissait par attirer l’attention. Trop de personne avaient purement et simplement disparus de la circulation. En temps ordinaire, il disparait des dizaines de personnes en une année, sans que l’on en retrouve la moindre trace. Ça ne choque personne… C’est comme ça depuis des lustres.

Dans certaines régions du monde, il y avait autant de disparus ces trois derniers mois que ces deux dernières années. C’est dans la banlieue de New-York que l’on découvrit la première communauté clandestine de Daingues. Il y avait là près de mille personnes contaminées. Une dizaine de Daingues seulement, mais beaucoup de nus de pieds et seins nus et de pieds nus. Ils avaient organisé cet ancien terrain de camping. Les Daingues au centre du complexe, les nus ensuite, plus les pieds et seins nus et enfin les pieds nus. Leur but était de donner le change aux riverains le plus longtemps possible. Au centre du terrain, il y avait le traditionnel et indispensable temple du pied, très fréquenté par les Daingues et les nus. Le secteur fut rapidement quadrillé par les unités anti contagion. Des gardes en combinaison prirent position autour du parc. La proximité de la ville laissait penser qu’un certain nombre de personne contaminées vivaient dans les secteurs contigus au parc. Une gigantesque opération de dépistage eut lieu dès le lendemain. On découvrit des centaines de personnes contaminées et des milliers de doses de Daingues prêtes à l’emploi. La contagion galopante que l’on avait cessé de craindre était là ! Silencieusement, elle avait franchi tous les obstacles. Les autorités américaines mirent plus de la moitié de la banlieue en quarantaine tout en sachant qu’il était sans doute déjà trop tard. Une semaine plus tard, les mêmes autorités décrétèrent la ville toute entière dangereuse

Un cordon sanitaire fut installé à la périphérie et on faisait des tests sur les personnes qui souhaitaient quitter la ville. La première semaine, il y eut un exode important, mais finalement, beaucoup décidèrent de rester. Il y avait les réfractaires qui de toute façon ne risquaient rien, les gens qui ne voulaient pas quitter leur boulot, leurs proches, et pour bien d’autres raisons.

Dès la première semaine, les contaminés ne se cachèrent plus. On croisait régulièrement des gens marchant pieds nus comme si c’était tout à fait naturel. Il ne fallut pas beaucoup plus longtemps pour des nus s’aventure dans les rues et dans les commerces. Une ville comme New-York ne peut pas continuer à fonctionner normalement si elle est amputée de la moitié de sa population. Avec les gens qui avaient quitté la ville et les personnes contaminées, on était à plus d’un tiers de la population. Pour que tout cela fonctionne, il fallait que les nues continuent à travailler normalement. Tout le monde savait maintenant que les nues n’étaient pas contagieuses et que seuls les Daingues présentaient un risque de contamination.

La ville reprit donc une vie presque normale, les trois factions de la population travaillant ensemble. Les réfractaires, les Daingue, et les sensibles au Daingue, non contaminés qui représentaient encore la plus grosse partie de la population de la ville. Il fallut une semaine de plus pour que toute la population « Daingue » se mettent à vivre nus. On voyait encore occasionnellement des pieds nus, mais seulement les premiers jours après leur contamination… Ils abandonnaient très vite tout vêtement.

Compagnon

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On avait découvert plus de trente foyers de Daingue sur la planète et on pensait maintenant connaitre tout ce qu’il y avait à connaitre sur le Daingue. C’était une grossière erreur. On découvrit en France, non loin du lieu de naissance du Daingue, un type de Daingue heureusement très rare et excessivement dangereux. On les appellerait les compagnons. Le compagnon est en apparence un Daingue tout ce qu’il y a de plus normal.

Les Daingues en général ne cherchent pas expressément à contaminer d’autres personnes, mais ils proposent la contamination comme on fait un cadeau, car pour eux, le Daingue est vraiment un cadeau ! Car finalement, c’est ce que c’est d’autre qu’un cadeau ? Lequel ou laquelle d’entre vous n’a jamais rêvé de se trouver coincé au cœur d’un orgasme de plusieurs heures… Bref, si la personne ne souhaite pas être contaminée, le Daingue ne va pas insister. Il peut quand même contaminer un proche, mais sans violence et en considérant que c’est pour son bien en toute bonne foi. Une fille nue peut très bien enduire les pieds de son amie pendant son sommeil. Ça ne lui posera pas de problème de conscience. Dans le cas des compagnons, le problème est tout autre. Déjà, le compagnon est obligatoirement un Daingue, un Daingue qui avant sa première crise peut avoir l’air tout à fait normal.

La seule explication que l’on puisse donner est celle d’une crise de folie passagère. En crise, il devient une autre personne et ne reconnait personne. Il n’a plus qu’un seul but : contaminer des normaux et cela, par n’importe quel moyen ! Le Daingue qui habituellement doit prendre des précautions pour se déplacer devient doté une résistance incroyable. Il est capable de courir sur des kilomètres pour attraper sa proie. Une fois lancé, rien n’arrête un Daingue en crise. Il doit impérativement contaminer sa proie, c’est vital pour lui. Généralement la crise se déclenche à la vue d’une proie peu ou pas habillée. Le compagnon a un sixième sens pour savoir si la personne est déjà contaminée ou pas. Il n’attaquera jamais une personne déjà contaminée.

Quand il a repéré sa proie, il devient en apparence insensible aux orgasmes que déclenche ses mouvements, en apparence seulement ! En réalité, il emmagasine le plaisir comme une batterie. Il sera relâché brusquement au moment où il va contaminer violement sa proie. On moment où il rejoint sa proie, sa peau sécrète une grande quantité de Daingue. Il se débarrasse éventuellement brutalement des pièces de vêtements gênantes puis enserre sa victime avec force. Il arrive qu’il lui morde les pieds. C’est à cette instant précis qu’explose le formidable orgasme qui accompagne la contagion forcée. Cette jouissance dépasse largement tout ce qu’un Daingue peut imaginer. Cette puissance le rend complètement fou. C’est comme si tous les orgasmes qu’il a réprimés s’additionnaient brutalement ! Les ondes de plaisir inondent sa victime lui communiquant une jouissance immédiate, comme si la victime était foudroyante. Heureusement que tout le plaisir n’est pas ressenti par la victime, sinon elle deviendrait immédiatement folle. Comme pour les foudroyantes, il arrive que la victime y laisse la mémoire, mais il n’y a pas de cas de folie répertoriés.

Le Daingue de la victime contaminée par un compagnon progresse d’une façon exponentielle et incontrôlable. La normale, sensible au Daingue ressort au minimum, définitivement nue de sa confrontation avec le compagnon. Dans le cas d’une rapide ou à plus forte raison d’une foudroyante, la victime devient Daingue pendant la rencontre. Une fois son besoin assouvi, le compagnon redevient un Daingue presque normal… Jusqu’à la prochaine crise. En fait, non, pas tout à fait normal… Il reste toujours à l’affut d’une sensible à contaminer.

Quant à la victime, il lui faut souvent plusieurs jours pour récupérer. Après la contamination par un compagnon, la victime reste liée au compagnon pendant plusieurs semaines. Si le compagnon a un orgasme, même à des kilomètres de distance, la victime va sentir le même orgasme.

L’effet s’estompe en plusieurs semaines ou la victime reste sous surveillance étroite. En effet, ce sont chez les victimes des compagnons que l’on trouve la plus de compagnons potentiels.

Trafic

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Les affaires marchaient bien. Fred était plutôt content. Certes ce trafic ne payait pas beaucoup, mais c’était un revenu régulier. Il n’en convoyait pas énormément, mais quelques doses par jour, presque à la demande.

Il était réfractaire et n’avait donc rien à craindre de la marchandise. Il avait fait le test, comme presque tout le monde et le verdict était tombé : « Réfractaire » Finalement, il ne savait pas s’il aurait vraiment aimé se tordre de plaisir dans son sperme… Et il ne le saurait jamais. Cependant, il devait transporter et surtout cacher cette drogue avec précaution. Chez lui, tout le monde n’était pas réfractaire ! sur ses quatre enfants, deux étaient sensibles au Daingue, deux filles. Les deux autres, une fille et un garçon étaient réfractaires.

Il y avait plusieurs communautés de Daingues autour de Rouen. Elles étaient toutes sévèrement gardées. Ce n’était pas le même scénario que dans la Drôme. Ici, pas de tunnel et de garde tolérant. Il savait avec certitude que le Daingue qu’il convoyait ne venait pas ce ces communautés. Ce soir, on lui avait commandé une vingtaine de doses. Il savait qu’il contribuait à voir apparaitre de plus en plus de pieds nus, pieds et seins nus et nus en ville. Les autorités avaient fini par les tolérer en ville mais les surveillaient de très près. Ils devaient passer une visite mensuelle… dès qu’ils s’approchaient un peu de ce qu’ils appelaient la métamorphose, ils les dirigeaient vers une des communautés de Daingues qui étaient en fait que des camps ou on les parquait.

Il était peut-être responsable de l’état de la fille entièrement nue qui lui avait servi son café ce matin… Ou encore, il était peut-être responsable du fait que les trois filles qu’il venait de croiser et qui se rendaient au lycée étaient pieds nus…

En ouvrant le journal ce matin, il avait appris que les lois qui interdisaient le trafic de Daingue allaient être durcies. Si c’était vrai, il laisserait tomber ce trafic. Pas envie de passer 10 ans en taule pour les quelques dizaines d’euros que lui rapportaient le trafic de Daingue. Il retournerait vers l’héro ou le crack, moins sévèrement puni.

Il faisait presque nuit. Il attendait toujours son contact habituel. Il était en retard. Soudain, il entendit comme un raclement sur le sol, derrière lui, comme le raclement d’un pied nu sur les pavés. Il se retourna lentement. Il y avait une silhouette blafarde, immobile. Il fit un pas en avant et la silhouette recula précipitamment. Il la vit dans un rayon de lumière. C’était une fille d’une vingtaine d’années, belle et entièrement nue. Elle souffla.

  • N’approchez pas s’il vous plait ! Vos vêtements me gênent.
  • Je suis désolé, mais il va bien falloir que je vous donne les doses !
  • Posez-les sur la poubelle derrière vous et éloignez-vous un peu !
  • Et l’argent ?
  • Je le laisserai sur la poubelle !
  • Ou est Gaston ?
  • Arrêté ce matin
  • Pourquoi ?
  • Trafic de Daingue. C’est pour cette raison que j’ai mis un peu plus dans l’enveloppe.

Fred posa l’enveloppe contenant les capsules de Daingue et recula de trois pas. La fille s’approcha de la poubelle et remplaça l’enveloppe par une autre enveloppe. Elle recula elle aussi de 3 pas. A la lumière de réverbère, elle était très jolie. Des seins parfaits, une taille fine, des jambes interminables et des pieds nus crasseux. On voyait bien qu’elle n’avait pas mis de chaussures depuis plusieurs jours.

  • Vous êtes proche du Daingue, demanda-t-il ?
  • Encore plusieurs mois je pense… Comme connaissez-vous tout ça ? D’habitude les réfractaires ne nous adressent même pas la parole…
  • Ma fille ainée est incollable sur le Daingue.
  • Elle est contaminée ?
  • Non, mais elle aimerait bien !
  • Offrez-lui une dose pour son anniversaire !
  • Vous êtes sérieuse, là ?
  • Naturellement ! Pourquoi croyez-vous que vous faite ce trafic ? Il y a beaucoup de personnes comme votre fille qui rêve d’être contaminée. Où croyez-vous que terminent les capsules de Daingue que vous nous amenez ?
  • Je n’avais pas réfléchi à tout cela…
  • Si votre fille en connait autant sur le Daingue, c’est parce qu’elle rêve d’être Daingue, n’en douté pas !! Je vous offre un des doses, si vous voulez… A condition que vous lui offriez !
  • Non ! Je ne peux pas faire ça ! En plus, elle est entre foudroyante et rapide, d’après le test…
  • Ça veut dire qu’elle serait Daingue en quelques semaines !!
  • Oui, 3 ou 4 semaines au maximum, peut-être moins, m’a-t-elle dit.
  • C’est très intéressant !
  • Et pourquoi donc ?
  • Où croyez-vous que l’on obtienne les doses de Daingue que vous transporté ?
  • Je ne sais pas vraiment, moi… Dans les communautés ?
  • Beaucoup trop bien gardées ! Non, chez des Daingues non répertoriés… Des filles qui deviennent Daingue très vite et qui ne sont pas connues du système !
  • Comme pourrait être ma fille si je luis offrais une capsule…
  • Je vois que finalement vous comprenez vite ! De toute façon, si elle veut vraiment devenir Daingue, elle trouvera un moyen, alors autant que ça vienne de vous… Elle vous en sera reconnaissante.
  • OK, après tout… Mais a une condition !
  • Laquelle ?
  • Qu’elle soit volontaire ! Et que ça ne se passe pas à la maison !
  • Pas de problème ! Nous pouvons l’accueillir et l’accompagner jusqu’à ce qu’elle soit Daingue. Ensuite elle nous servira pour fabriquer de nouvelles doses…
  • Je vais lui en parler. Je vous donne la réponse à la prochaine livraison ?
  • Comme vous voulez… Si c’est oui… Venez avec votre fille…
  • Ce n’est pas encore fait !

Il cogita sans arrêt sur la route du retour. Finalement, si la gamine était d’accord… Il en tirerait de quoi payer les études des autres… Evidemment, ce n’était pas très moral, mais depuis quand s’embarrassait-il avec la morale ? Il n’y avait personne à la maison quand il rentra. Il tâtait de temps en temps la capsule de Daingue qu’il avait gardé dans la poche de sa chemise.

Quand toute la famille fut réunie, il demanda à sa fille ainée d’aller dans sa chambre. La jeune fille, rebelle se défendit.

  • Tu vas encore gueuler parce que je marche pieds nus dans la maison !

En effet, ils avaient dû se fâcher, sa femme et lui pour l’empêcher de vivre nue à la maison. Elle idolâtrait tellement les Daingues qu’elle voulait adopter leur mode de vie. Elle répétait tout le temps

  • Et bien au moins, quand je serai contaminée, je serai prête !

Ce soir, c’était encore limite. Elle était naturellement pieds nus, mais le chemisier qu’elle portait n’était boutonné qu’avec un seul bouton et on voyait très distinctement ses seins nus.

  • Dans ta chambre !
  • OK !

Une fois dans la chambre, il referma la porte. Justine était assise sur le lit, dans la position du lotus, les mains sur ses pieds nus. Elle avait écarté le corsage pour que ses talons touchent son ventre. Cette môme est vraiment atteinte, pensa-t-il.

  • J’ai comment dire une proposition à te faire. J’ai vu tu dernier relevé scolaire… Pas fameux, et même catastrophique !
  • Pas besoin d’aller à l’école pour être Daingue !
  • C’est vraiment tout ce qui t’intéresse ? Le Daingue !
  • Oui ! Et vous le savez très bien !

En un geste de défi, elle se débarrassa de son chemisier et dans sa jupe pour apparaitre nue sur le lit. Avec un regard plein de hargne, elle lança

  • Tu as dit que c’était toléré dans la chambre ! Donc je reste nue !

Dans un élan de révolte, elle leva son pied nu droit et le lécha plusieurs fois en regardant ostensiblement son père.

  • Et si je t’autorisais à devenir Daingue ?
  • Le jour où je tomberai sur une capsule de Daingue, je ne te demanderai pas ton avis ! Et puis, je me demande bien ou tu pourrais trouver du Daingue !
  • Et si je t’offrais la possibilité de devenir Daingue… Aujourd’hui !
  • Je dirai que tu te moques de moi…

Sans rien ajouter, il sortit la capsule de Daingue de sa poche de chemise. Immédiatement, les yeux de Justine s’agrandirent démesurément.

  • Où as-tu trouvé ça ? Donne-le-moi ! Putain ! Depuis le temps que j’en rêve ! Je vais enfin pouvoir prendre du plaisir en léchant mon pied sans être obligé de me masturber en même temps !
  • Je veux être certain que tu saches ce que tu fais avant de te donner ça.
  • Bien sûr ! J’ai lu et vu tout ce que l’on peut lire et voir sur le Daingue. Tout ce qu’il y a à savoir, je le sais !
  • Tu te rappelles ton test de sensibilité ? Au pire 4 semaines !
  • Oui, je sais ! Je ne vais pas passer plusieurs mois nue avant de devenir Daingue. Tout va aller très vite et c’est ce que je veux ! Mais comment as-tu eu cette capsule de Daingue ? C’est une vraie au moins ?
  • Et bien… Tu sais que je fais des petits transports pour gagner notre vie…
  • Non ! Et il t’arrive de transporter du Daingue ?
  • Oui, depuis quelques semaines maintenant, peut-être deux mois. Je vais le chercher à un endroit, jamais le même et je le livre le lendemain en centre-ville…
  • Ça veut dire que depuis deux mois, tu gardes du Daingue ici, sous mon nez ! Si j’avais eu le nez plus fin, il y a plusieurs semaines que je serais Daingue ! Allez ! Donne-moi cette capsule qu’on en finisse ! Je la casse sur mes pieds et tu peux appeler les autorités pour me faire enfermer dans un camp de Daingues. Avec mon statut de presque foudroyante, ils m’emmèneront immédiatement !
  • Non, on pourrait faire mieux…
  • Mieux ?
  • Ça te dirait de devenir Daingue sans que les autorités le sachent ?
  • Qu’est-ce que tu as en tête ?
  • Et bien je voudrais que tu rencontres quelqu’un demain soir avec moi…
  • Qui ça ?
  • Mon contact en centre-ville. Une femme, une nue.
  • C’est absolument nécessaire ?
  • Tu n’auras la capsule qu’à cette condition.
  • Ok, mais à une condition pour moi aussi.
  • J’écoute !
  • Je ne touche plus un bout de tissu jusqu’à ce que je sois contaminée.
  • Ok, ça marche. Tu peux rester nue.

Fred dut parlementer avec sa femme pour qu’elle accepte que Justine passe à table entièrement nue. Elle ne paraissait pas gênée le moins du monde, malgré les regards hostiles que lui lançaient son frère et sa sœur réfractaires. Seule sa petite sœur Sandra, profita de la situation en se déshabillant, elle aussi. Elle lui donna un petit coup de pied de remerciements sous la table.

Finalement, Justine regretta de ne pas s’être suffisamment intéressé à sa sœur. Ça n’allait surement pas être drôle pour elle, seule sensible dans une famille de réfractaires.

Justine

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La nuit avait été interminable ! Pas moyen de dormir, trop excitée par la perspective d’être contaminée dès le lendemain soir. Elle avait passé la nuit à parler du Daingue avec sa sœur Sandra. Elle était remarquablement intéressée par le Daingue. Elle voulait tout savoir, tout. Justine se rendait compte qu’elle était en train de convertir la jeune fille au Daingue. Elle se promit de la contaminer discrètement, si elle le souhaitait, naturellement.

Elle fut encore plus seule quand Sandra partit pour le lycée. Elle tourna en rond dans la maison toute la journée. Quand enfin son père rentra, elle repéra immédiatement la petite bosse qui déformait légèrement la poche de sa chemise. Il avait toujours la capsule de Daingue !

Une fois la nuit tombée, il donna le signal du départ.

  • Justine ! Va t’habiller, on y va !
  • Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans les mots : « ne plus jamais approcher un bout de tissu » ?
  • Ne me dit pas que tu veux descendre en ville parfaitement nue ?
  • Bah, je ne vois pas bien comment je vais pouvoir faire autrement… Il y a des nues qui se baladent en ville, non ? J’en croisais tous les jours…
  • Exact ! mais des vraies nues, pas une fausse comme toi !
  • Dans ma tête, je suis déjà Daingue, alors il est hors de question que je m’habille.
  • Ok, comme tu veux…

Traverser la moitié de la ville entièrement nue fut un des moments les plus jouissifs de la vie pré-Daingue de Justine. La jeune fille savourait chaque pas. Elle s’arrêtait volontairement devant les vitrines les plus éclairées pour que les passants remarquent sa nudité. Elle était aux anges. Du coup, au grand désespoir de son père, ils mirent deux fois plus de temps que prévu pour rejoindre le centre-ville.

Arrivés dans la ruelle sombre du rendez-vous. Il s‘immobilisèrent. La silhouette claire d’une femme nue ne tarda pas à apparaitre. Elle s’immobilisa à bonne distance.

  • Je suis Grace… Je suis désolée de ne pas approcher plus près, mais les vêtements me gênent. Je suppose que c’est votre fille ? Elle, elle peut approcher.
  • Oui, voici Justine, ma fille ainée, candidate pour devenir Daingue.
  • Et bien Justine, je vois que tu ne veux pas perdre de temps ! Tu as déjà la bonne tenue pour devenir Daingue. En plus, tu as des pieds magnifiques ! C’est une excellente surprise ! Ton père t’a expliqué ce que l’on voulait faire ?
  • Non, il voulait que je vous voie avant…
  • C’est simple. On te contamine, ce soir, sans attendre et on te cache jusqu’à ce que tu sois Daingue. Ensuite, c’est toi qui nous serviras à fabriquer des doses de Daingue pour contaminer les autres candidats au Daingue. Voilà, c’est tout simple.
  • Oui !
  • Oui pour quoi ?
  • Pour tout ! Je veux devenir Daingue le plus vite possible ! Donne-moi la capsule dit-elle en te tournant vers son père.

Fred regarda Grace qui lui fit un signe d’assentiment. Il mit deux doigts dans sa poche de chemise et en ressortit la dose de Daingue. Il la tendit à Justine. La jeune fille tendit la main délicatement et récupéra la capsule. Elle la mit ensuite entre le pouce et l’index avec la ferme intention de la casser. Grace intervint

  • Attend Justine ! C’est un grand moment ! Un moment que tu attends depuis des semaines… Il faut faire ça dans de bonnes conditions et pas au milieu d’une sordide ruelle. En plus, tu es presque une foudroyante et on ne sait pas ce qui peut se produire juste après la contamination…
  • Quoi par exemple ?
  • Ce n’est pas une certitude car il n’y a pas deux personnes qui réagissent de la même façon, mais il est possible qui tu aies un orgasme presque immédiatement, ou que tu sois contrainte de te lécher les pieds quelques instants seulement après…
  • D’accord, mais on ne va pas loin, j’en ai trop envie, je ne vais pas tenir longtemps !
  • Non, c’est juste la porte derrière moi. A l’intérieur, tu seras entourée de beaucoup d’autres nues
  • Alors on y va ! Toute de suite.
  • Oui, récupère les autres doses de ton père. Lui va rester là. Je ne pense pas qu’il ait vraiment envie de voir ce qui va se passer…
  • En effet. Au revoir Justine. A bientôt.

La jeune fille récupéra les doses. Elle eut un bref

  • Au revoir Papa.

Elle rentra dans la maison à la suite de Grace. Aussitôt à l’intérieur, elle aperçut des dizaines de personnes complètement nues. Certaines se caressaient les seins, d’autres se léchaient mutuellement les pieds. On entendait de petits cris ou des gémissements qui ne laissaient aucun doute sur ce qui se passait vraiment dans la salle.

  • Tu vois que ça valait le coup d’attendre, non ?
  • Oui, mais maintenant que je vois ça, j’ai encore plus envie !
  • Ne t’inquiète pas, tu vas être la reine ici ! On ne tombe pas tous les jours sur une foudroyante ou presque ! Tu seras Daingue dans une quinzaine de jour, alors que je serai toujours nue… Suis-moi sur le canapé en bois là-bas.

Docilement, Justine suivi Grace et elles s’installèrent confortablement.

  • Je vais t’aider dit Grace. Pour être le plus efficace possible, il faut en mettre un peu sur les seins et le reste sur les pieds. Tu vas casser la capsule sur ta poitrine puis donne-moi la capsule pour que j’en étale sur tes pieds.

Sans attendre, Justine cassa la capsule et quelques gouttelettes tombèrent sur ses seins. Elle passa machinalement la capsule à Grace. Elle faillit avoir un orgasme rien qu’en étalant le Daingue sur ses seins ! Depuis le temps qu’elle attendait ça ! Maintenant, plus personne ne pouvait l’empêcher de devenir Daingue ! Il était trop tard ! Elle sentit les mains expertes de Grace étaler le Daingue sur ses pieds nus. Le Daingue fut très vite absorbé par sa peau.

  • Alors, comment te sens-tu ? demanda Grace.
  • Merveilleusement bien !

Plusieurs filles s’étaient approchées sur un geste de Grace.

  • Elles sont à ta disposition pour tout ce que tu veux… Te caresser les seins, te lécher les pieds, enfin tout ce que tu veux ! Elles n’ont toutes qu’un seul but ! Te donner du plaisir en te rendant Daingue le plus vite possible.
  • C’est très gentil, mais…

Elle n’eut pas le temps d’en dire plus. Elle se tourna vers Grace et balbutia

  • Je crois que je vais jouir !

Grace enlaça Justine avant que l’orgasme de Justine ne les emporte toute les deux. Soudain, Justine se mit à prononcer distinctement le mot « Pieds » comme un leitmotive. Aussitôt que l’orgasme s’apaisa, Grace aida Justine à atteindre rapidement ses pieds nus. La jeune fille se mit à lécher ses pieds, entrainant une nouvelle fois Grace dans la jouissance. La jeune femme rampa doucement pour échapper à la zone de fusion provoquée par Justine.

Quand elle put parler, elle réunit un groupe de fille et déclara

  • Vous le lui laissez aucun répit ! Je la veux Daingue dans 15 jours ! La demande de Daingue est de plus en plus forte et avec elle, nous allons pouvoir inonder gratuitement le marché !

Cyrielle

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Elle ne savait même plus où elle était. Les orgasmes se succédaient, à un rythme soutenu depuis… Elle ne savait même plus quand ! Elle se souvenait d’avoir bu de l’eau directement au robinet en rentrant du cours de sport et plus d’un seul coup, le plaisir, la brûlure des vêtements.

Bien entendu, elle avait déjà entendu parler du Daingue, mais comme quelque chose de lointain qui ne la touchait pas vraiment. Elle se souvenait avoir pensé que finalement, ce n’était peut-être pas si mal que ça, ce Daingue ! Avoir du plaisir sans se masturber, ce n’était pas si mal que ça !

Elle avait aussi entendu parler des terroristes qui utilisaient le Daingue comme hier on utilisait les ceintures d’explosifs. Eh bien, il semblait bien qu’elle ait bu du Daingue, et en grande quantité. Elle avait entendu les médecins parler entre eux. Elle était la plus touché de l’école. Elle ne remettrait jamais le moindre vêtement, même si les orgasmes allaient finir par se calmer.

Elle ouvrit un œil. Elle était allongée sur une civière, sans draps, sa nudité exposée à tout vent… Et elle s’en foutait complètement, elle qui était si pudique habituellement. Elle sentait encore le plaisir dans son bas ventre, mais ce n’était rien par rapport à ce qu’elle avait connu. Ainsi donc, elle était en train de devenir Daingue… Elle regrettait de ne pas avoir été plus attentive en classe quand on en avait parlé… Elle vit le visage atterré de sa mère qui évitait de croiser son regard.

Ils avaient aménagé un coin pour elle dans la salle. Il y avait trop de tissu, mais c’était supportable. Elle savait qu’elle ne devait pas trop bouger. L’infirmière lui avait dit. « Plus tu vas bouger et plus tu vas jouir ! Attend de ne plus rien sentir pour te lever ! » Elle avait beau le savoir, il fallait qu’elle essaye… Et puis, ça lui plaisait assez de provoquer des orgasmes.

L’envie de se lécher les pieds la taraudait de nouveau. Quand on lui avait appris ça, à l’hôpital, elle avait fait l’écœurée. Pourtant, on lui avait assuré qu’elle le ferait ! Elle avait alors haussé les épaules. Maintenant, ce ne lui paraissait plus du tout écœurant et elle en avait même très envie. Allongée sur le dos, elle ramena son pied nu droit vers son visage, juste pour voir ce que ça ferait. A mis chemin, elle comprit qu’elle allait lécher son pied nu ! Elle ne pouvait pas faire autrement. Ce n’est plus elle qui commandait, c’était son pied nu ! Elle ne compta pas les orgasmes que lui donna ce pied nu. C’est l’épuisement qui eut raison d’elle. Elle sombra dans un profond sommeil.

Quand elle ouvrit un œil, le plaisir avait complètement disparu. Elle se sentit vide. Kelly était assise sur le bord du canapé. Elle était nue.

  • Tu sens toujours quelque chose demanda-t-elle ? en massant le ventre de Cyrielle.
  • Non, mais n’arrête pas… J’aime ça
  • As-tu léché tes pieds nus ?
  • Comment tu sais ça toi ?
  • Ha ! figure-toi que je me suis beaucoup documenté sur les Daingues… Et plus, il faut que je t’avoue une chose…
  • Oui, c’est grave ?
  • Non, dit Kelly en riant. Je suis seulement fétichiste des pieds nus… Voilà mon secret !
  • Il y a deux jours, tu m’aurais écœurée, mais aujourd’hui, je trouve ça plutôt cool ! mais alors ! Ça veut dire que je pourrais aussi lécher les tiens !
  • Oui, bien sûr ! A condition que je lèche les tiens ! Ta mère m’a dit que tu étais nue ?
  • Oui, définitivement… Et ça ne me choque même pas !
  • Alors je sais qu’il y a une caresse dont les nues raffolent.
  • C’est quoi,
  • Tu veux une démo ?
  • Oui, si tu me lèches les pieds après !

Sans répondre, Kelly enserra les pointes des seins de Cyrielle entre ses pouces et index. Elle commença à les faire doucement rouler entre ses doigts. L’orgasme de Cyrielle ne fut pas instantané, mais presque. Kelly eut du mal à maintenir sa position car les spasmes de jouissance qui secouait la jeune fille étaient impressionnants.

Cela conforta Kelly dans sa décision de devenir Daingue dès que possible. Elle avait été très intéressée par le Daingue dès qu’elle en avait entendu parler. Des gens nus qui jouissent en se léchant les pieds, c’était tout elle, ça ! Depuis des années qu’elle vivait cette passion en silence ! C’était aujourd’hui la première fois qu’elle en parlait à quelqu’un ! Elle allait enfin réaliser son rêve… C’était même presque trop parfait, comme si le Daingue avait été taillé exprès pour elle. Elle n’avait qu’une seule chose à faire ! Attendre que Cyrielle devienne Daingue. Ça prendrait au plus quelques mois, à moins qu’elle trouve une source de Daingue d’ici là.

Il était temps maintenant de laisser les seins de Cyrielle pour s’intéresser à ses pieds. La première fois qu’elle allait lécher un pied nu autre que le sien ! Elle en rêvait depuis qu’elle était toute petite et c’est à 22 ans qu’elle réalisait son rêve ! Lécher des pieds nus ! Et des pieds nus magnifiques en plus… Elle ne pouvait pas mieux tomber !

Quand sa langue toucha la plante du pied nu, elle eut une bouffée d’excitation. L’excitation était à son comble. Elle sentit soudain le deuxième pied de Cyrielle s’insinuer entre ses jambes. Chaque mouvement la rapprochait de l’orgasme et plus l’orgasme montait, plus il était agréable de lécher ce pied nu ! Au moment où l’orgasme éclata, elle dut mordiller involontairement le pied nu. Elle entendit Cyrielle crier de plaisir.

Elles restèrent enlacées un moment face à face, seins contre seins avant que Cyrielle ne reprenne l’initiative.

  • J’ai encore envie de pieds nus ! J’ai envie de tes pieds nus !

Le sourire de Kelly s’agrandit. Elle aurait fait le tour de son fantasme en quelques heures alors qu’elle en rêvait depuis des années.

  • Ils sont à toi !

Kelly s’assit et pivota sur les fesses pour présenter ses pieds nus à la hauteur de la bouche de Cyrielle, puis elle s’allongea pour se mettre au niveau des pieds nus de Cyrielle. La jeune fille se mit à jouir dès que sa langue toucha la plante de Kelly qui fut surprise d’un bien être qu’elle ressentait à se faire lécher les pieds, elle sentait presque les ondes de bien-être remontées de ses pieds nus vers son ventre à travers les jambes. Si la caresse durait assez longtemps, elle allait probablement jouir. Et la caresse dura assez longtemps. Cyrielle était insatiable. Elle sentit l’orgasme l’emporter et elle dut faire un terrible effort pour ne pas mordre cruellement les pieds nus de Cyrielle. Le plaisir s’éteignit presque avant de remonter à son paroxysme trois fois avant que Cyrielle, épuisée ne capitule.

Depuis sa contamination, la jeune fille avait enduré presque 24 heures d’un orgasme ininterrompu et presque autant d’un état de demi-plaisir entrecoupé d’orgasmes. Ses réserves étaient au plus bas et elle lutait pour ne pas s’endormir.

Kelly reprit sa position.

  • J’ai pris un pied d’enfer dit-elle à Cyrielle
  • Je m’en suis aperçu ! Tu as failli me dévorer les pieds et puis… J’ai senti ton plaisir à plusieurs reprises
  • Tu sens déjà le plaisir des autres ? J’avais lu que c’était plus tard… Les Daingues appellent ça la fusion, je crois, non ?
  • Pas encore vraiment, mais je sens si tu jouis ou pas. Pour ce qui est de l’histoire du Daingue et des termes que les Daingues emploient, tu as l’air bien mieux documentée que moi.
  • C’est vrai que j’étudie les Daingues depuis qu’on en a entendu parler. Ça me fascinait !
  • Je comprends bien… Une… maladie (?) qui colle si bien à ton fantasme, ça ne pouvait que te passionner !
  • En venant tout à l’heure, j’ai croisé beaucoup de pieds nus, pas mal de pieds et seins nus et même quelques nues… Un ou deux garçon, nus également. Je ne sais pas encore ce qu’ont décidé les autorités sanitaires, mais il est fort possible qu’ils bouclent le périmètre pour en faire une réserve de Daingues.
  • Et en pratique, ça donne quoi ?
  • Ben, tous les gens non contaminés peuvent quitter le secteur après une quarantaine, les autres sont confinés dans la zone.
  • Ça veut dire que tu vas être obligé de sortir ?
  • Pas du tout ! Elles peuvent, mais ne sont pas obligés ! Tu penses que je raterais une occasion de devenir Daingue. Pour rien au monde je ne quitterais la zone.
  • J’aime autant ! Je n’ai que toi pour me lécher les pieds et… me caresser les seins !
  • Ne t’inquiète pas ! tu ne le sais pas encore, mais plus de la moitié de tes copines ont été contaminées ! Tu auras bientôt l’embarra du choix !
  • Elles sont nues aussi ?
  • Non, pas encore ! Tu as été la plus touchée. Tu as avalé involontairement une grande quantité de Daingue, t c’est pour cette raison que tu es restée pendant presque deux jours dans un coma extatique. Tu n’as qu’à essayer de les contacter tout à l’heure !
  • Tu vas aller travailler ?
  • Je ne sais pas… Après ce que je viens de vivre avec toi, je n’ai plus aucune envie de l’habiller. Tiens ! je vais te faire une promesse !
  • Une promesse ?
  • Oui ! c’est fou, mais je vais te faire !
  • Quoi ? Tu m’intrigues là !
  • Je te jure solennellement… De ne plus jamais mettre un seul vêtement ! Je suis nue, et je reste définitivement nue ! Voilà !
  • Mais tu n’es pas contaminée !
  • Et alors ! Tu as fait sauter tous les verrous que je m’imposais depuis des années ! et à la première occasion, je me contamine volontairement !
  • Ça, je suis certaine que tu ne vas pas laisser passer une occasion.
  • Je repasse ce soir ! Essaye de dormir un peu… Dans l’état ou tu es, tu ne devrais pas avoir trop de mal.

Kelly quitta la maison. Elle se retrouva dans la cour, entièrement nue. Son appréhension ne dura que quelques secondes. Elle prit une grande inspiration et se dirigea vers sa voiture. Elle apprécia le gravier fin sous ses pieds nus, le vent sur ses seins. Elle sourit à elle-même. Elle était nue et le resterait.

Avis sur le Daingue

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Le secteur contaminé fut isolé, comme d’autres avant lui. Cette fois, on utilisa des clôtures électrifiées. Rapide à construire et beaucoup moins cher que de maintenir l’armée sur le périmètre.

Le principe était simple ! Les gens non contaminés pourraient sortir pendant environ un mois (la date n’était pas encore définitivement arrêtée) sous réserve, naturellement, d’une prise de sang et d’une quarantaine de quelques jours. Pour ne pas répéter les mêmes erreurs que dans d’autres zones de confinement, notamment la première, l’entrée était interdite, sauf au personnel, tous des réfractaires. Ensuite, la zone serait fermée. S’il restait des personnes non contaminées, elles resteraient définitivement confinées avec les Daingues.

Les mentalités vis-à-vis du Daingue commençaient à évoluer, mais hélas également à se radicaliser. Dans les zones non touchées par le Daingue, les réfractaires n’avaient pas encore beaucoup d’autorité, mais dans les zones fortement touchées, les réfractaires devenaient agressifs. En effet, dans certaines régions, sans être aussi gravement atteinte que l’Eure et la Drôme, le taux de Daingue devenait important. Là, on ne confinait pas la région entière. On se contentait de répertorier les personnes contaminées et de suivre la progression de leur Daingue. Visite obligatoire toutes les semaines. Dès que le sujet arrivait à cinq crises involontaires par jour, il ne ressortait pas du centre de contrôle. Il était convoyé vers une communauté de Daingues qui n’était autre que camp d’internement. De même, on n’osait pas appeler « centre médical » les obscures officines qui contrôlaient la progression du Daingue. Centre de contrôle était suffisant.

La contrepartie ? Les contaminés devaient continuer à travailler normalement jusqu’à leur départ pour la communauté de Daingues. Enfin, plutôt continuer à travailler selon leurs possibilités. Il est évident qu’une nue, par exemple, avec 4 crise involontaires par jour, 4 ou 5 crises d’amour du pied et sensible à tous les orgasmes se déroulant à moins de cinq mètres d’elle, ne pouvait pas avoir le rendement d’une personne normal. Seuls les pieds nus, les pieds et seins nus et la période de nudité avant l’apparition des crises involontaires étaient efficaces.

Dans les réseaux sociaux comme dans la vie, les groupes se radicalisaient. Il y avait toujours autant de groupes de pro-Daingues qui vantaient le Daingue sous toutes ses formes, mais il y avait de plus en plus de groupes de réfractaires qui tentaient de discréditer ces groupes.

La force des groupes pro-Daingues étaient sans conteste le nombre impressionnant de vidéos expliquant la vie des Daingues. Cela commençait par le plaisir indescriptible de lécher son pied nu pour la première fois, à la première fois où quelqu’un met un pied nu sur ton ventre, en passant naturellement par le Daingue qui est entrainé dans l’orgasme d’une amie qui passait par là. Celui qui étudiait à fond ces groupes pro-Daingues sur Facebook par exemple, était incollable sur la vie et les caractéristiques des Daingues. Face à ce déferlement, les réfractaires ne tenaient pas la route. A part détourner certaines vidéos ou l’expression de plaisir pouvait éventuellement ressembler à une expression de douleur, la riposte s’arrêtait là ! Les groupes de réfractaires n’étaient pas crédibles sur Facebook, pas plus que sur la plupart des réseau sociaux.

C’est sur le terrain que les réfractaires comptaient reprendre l’initiative. Ils s’emparaient des postes clés et pouvaient ainsi promouvoir une politique anti-Daingue agressive et efficace. En effet, sur le terrain, les Daingues n’étaient pas vraiment combatifs. Le pouvoir ne les intéressait pas. Diriger une commune, une ville, un pays ou même le monde n’avait aucun intérêt pour eux. Les pieds nus et le plaisir sous toutes ses formes étaient leur idéal. Le lien avec les réfractaires étaient coupé dès la première fois où le futur Daingue léchait ses pieds nus. A partir de ce moment, seuls comptaient le plaisir qu’il prenait avec ses pieds nus et sa recherche de pieds nus qui lui donnerait plus de plaisir.

Pourquoi chercher la domination alors qu’au pire dans un an, six mois, ou quelques semaines il passerait la majeure partie de son temps allongé à savourer un orgasme quasi permanant. En fait, les réseaux sociaux étaient alimentés par des personnes souhaitant devenir Daingue et non par des Daingues, à de rares exceptions près.

Kelly

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C’était la première fois qu’elle conduisait nue. C’était grisant et excitant ! En bref, c’était le pied ! Jamais cette expression qu’elle utilisait beaucoup, n’avait eu autant de sens. Elle était sur un petit nuage. Depuis deux jours, presque trois maintenant, toute la ville était complètement désorganisée. Certes Cyrielle avait été la plus gravement touchée, mais elle était loin d’entre la seule ! Rien que dans son lycée, plus de la moitié des élèves avaient été contaminés. En rentrant en ville, elle jeta un œil dans son rétroviseur. Voyant qu’il n’y avait personne, elle ralentit pour pouvoir détailler les gens sur les trottoirs.

Parmi les jeunes, une bonne partie était pieds nus. Depuis le matin, la zone était bouclée. Impossible de sortir sans un diagnostic médical et en plus une quarantaine de cinq jours. De toute façon, elle s’en foutait. Elle n’avait aucunement l’intention de sortir un jour du périmètre d’isolement, bien au contraire. A l’arrêt de bus, elle découvrit trois pieds et seins nus en train de parler. Un petit groupe de normaux attendait un peu à l’écart. Juste avant d’arriver à la pharmacie où elle travaillait, elle vit un groupe de quatre jeunes filles entièrement nues qui marchait rapidement de front en discutant avec animation.

Avant de descendre en ville, elle avait appelé son patron. Elle avait joué carte sur table d’entrée de jeu. Elle proposait de continuer à travailler, nue, comme habituellement et de s’occuper de toute la clientèle contaminée. Il y avait eu un grand silence à l’autre bout du fil, puis le patron avait répondu qu’il n’avait pas vraiment le choix. Trois de ses préparatrices étaient manquantes et les autres refusaient le contact avec les personnes contaminées. Finalement, elle serait la bienvenue.

Elle ne pensait pas que ça serait si facile. Quelques conditions avaient été posées de part et d’autre. Par exemple, elle éviterait de ses lécher les pieds dans les clients. Elle sourit en comprenant qu’il la prenait vraiment pour une nue. Elle réclama alors que l’on aménage une petite salle pour qu’elle puise s’isoler, elle et les clients contaminés qui en auraient besoin… Bien plus qu’elle n’avait osé l’espérer.

Sous l’œil réprobateur du reste du personnel, elle fit son entrée dans la pharmacie par la grande porte. Elle gonfla la poitrine et marcha tranquillement jusqu’au poste de travail qu’on lui avait réservé. Une pancarte trônait sur le côté du comptoir.

Elle ne pouvait pas le louper ! Elle s’installa sur le tabouret et attendit les premiers clients en garnissant les rayons. Elle n’eut pas à attendre très longtemps. En mettant sur la vitrine que les Daingues étaient autorisés à entrer dans le magasin, le patron comptait gagner le jack pot.

La fille avait environ 25 ans, moyenne, blonde. Elle ne portait qu’une petite jupe qui ne cachait pas grand-chose. Sa poitrine était nue et ses seins turgescents. Elle déplia une ordonnance devant elle et la posa sur le comptoir. Sa respiration était rapide et elle jetait de petits coups d’œil à droite et à gauche. Sans vraiment quitter la fille des yeux, Kelly détailla l’ordonnance. Elle allait devoir aller chercher plus de 500 seringues en réserve et ça allait demander un moment. Elle regarda la jeune femme. Elle était de plus en plus fébrile. Elle ne regrettait pas d’avoir lu tout ce qu’il était possible de lire sur le Daingue. Cette fille avait probablement envie de se lécher les pieds. Ne voulant pas être trop directive, elle engagea la conversation. Heureusement, l’officine s’était remplie et ses collègues étaient trop occupé pour s’occuper de ce qu’elle faisait.

  • Ça va demander un petit moment, car il faut que j’aille les chercher en réserve… Tu vas pouvoir attendre un moment ?
  • Pas trop je crois, je suis désolé… Je suis tombé sur plusieurs pharmacies qui refusent les Daingues, alors je suis à bout…
  • Tu as besoin de tes pieds ?

La jeune femme ne répondit pas. Elle leva les yeux vers elle et secoua plusieurs fois la tête de bas en haut. Kelly n’insista pas pour avoir une réponse sonore. Elle en connaissait assez sur les Daingues pour savoir que prononcer (et même parfois entendre) le mot pied suffisait à déclencher une crise d’amour du Pied. Elle fit un signe de tête à la fille et souffla.

  • Vient ! Suis-moi !

Sans se faire prier et sans chercher à comprendre, la fille lui emboita le pas. Elle avait conscience que de voir ses pieds nus devait finir d’exciter la fille. Elle savait par Cyrielle qu’elle avait de beaux pieds. Arrivée dans la petite salle, elle dit

  • Voilà, tu peux te déshabiller.

La fille lui lança un regard reconnaissant. Ses mains tremblaient et elle n’arrivait pas à se défaire de la sacoche qu’elle portait en bandoulière. Kelly fit passer la sacoche par-dessus la tête de la fille et dégrafa sa jupe dans le même geste. La fille poussa un grand soupir et s’écroula littéralement sur ses pieds nus. Kelly s’écarta à regret. Elle devait aller chercher les seringues, mais voir la fille lécher ses pieds nus l’excitait terriblement.

Quand Kelly revint de la réserve, presque 15 minutes plus tard, la fille était assise, adossée au mur, ses pieds étalés devant elle. Elle leva les yeux vers Kelly.

  • Merci mademoiselle. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous… Ou plutôt si, je ne le sais que trop bien !
  • C’est normal ! Au fait moi, c’est Kelly
  • Victoire !
  • Et bien Victoire, tu attends de pouvoir t’habiller ou tu rentres nue ?
  • Je crois que je vais attendre un peu que l’excitation retombe un peu. Le problème quand je suis nue, c’est que je ne contrôle rien du tout… Déjà qu’avec la jupe ne contrôle pas grand-chose.
  • Prend ton temps !
  • Kelly ! j’aurais voulu t’offrir mes pieds pour te remercier…
  • Je te donnerai mon 06 quand tu partiras, OK ?
  • Avec grand plaisir !

Kelly servit quand même une dizaine de clients avant midi. La plupart ne venait pas pour eux mais faisait des courses pour une autre personne. La pharmacie allait fermée quand une dernière cliente arriva en courant. Elle sourit en la reconnaissant.

  • Tiens Elise ! Qu’est ce qui t’amène ?
  • Je t’ai vue à travers la vitrine ! je ne savais pas que tu étais nue ! As-tu des nouvelles de Cyrielle ? On nous a juste dit qu’elle était très touchée, mais on n’en sait pas plus !
  • Pour Cyrielle, je te rassure, elle va très bien ! elle a passé presque deux jours complets à avoir orgasmes sur orgasmes et maintenant, elle récupère doucement.
  • La chance !
  • Elle ne se plaint pas ! mais toi ?
  • Les pieds et presque les seins… C’est pour ça que je tiens la chemise ouverte… Je crois que je ne vais pas tarder à l’enlever.
  • Et ta contamination ?
  • Comme Cyrielle, en rentrant du sport. Mais j’ai eu plus de chance, j’étais sous la douche et déjà nue. J’ai eu un gros orgasme qui a quand même duré une bonne demi-heure. Naturellement, c’est mieux que Cyrielle qui était habillée et qui à du déchirer ses vêtements… Mais deux jours d’orgasmes, c’est une belle récompense.
  • Tu as quelque chose de prévu ce soir ?
  • Ben non…
  • Tu veux venir avec moi chez Cyrielle ?
  • Oui, bien sûr ! Quelle question !
  • Alors on y va dans… 15 minutes ? mais pour monter dans ma voiture, pas de vêtement !
  • Si je me déshabille, je lèche mes pieds !
  • Va dans la petite salle et déshabille-toi. Je vais faire ma caisse et on partira après, nues toutes les deux !

Il faisait encore chaud quand elle sortir de la pharmacie. Elles essuyèrent quelques quolibets de la part d’un groupe de jeunes qui passait par là et elles n’y prêtèrent aucune attention. Elise avoua à Kelly qu’elle appréciait énormément de rester nue. En contrepartie, Kelly avoua n’avoir pas été contaminée et n’être nue que parce qu’elle en avait envie. Quelques phrases supplémentaires suffirent à expliquer son fétichisme des pieds qui expliquait qu’on pouvait aisément la ranger dans la catégorie des Daingues.

Elise

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Quand la voiture entra dans la cour, Cyrielle était allongée le dos à un arbre, au soleil. Quand elle vit Elise, elle sauta sur ses pieds et s’élança vers elle. Les filles s’enlacèrent en sautant de joie sous l’œil amusé de Kelly. Naturellement, les embrassades ne restèrent pas chastes bien longtemps. Les doigts expert de Cyrielle se refermèrent sur les seins gonflés d’Elise. La jeune fille perdit soudain toute volonté et se laissa tomber dans l’herbe puis se mit à se tordre de plaisir. Kelly qui observait Cyrielle, vit son visage changer quand son regard croisa les pieds nus d’Elise. Cyrielle abandonna instantanément les seins d’Elise pour se concentrer sur les pieds nus d’Elise. Elle était en train de faire une vraie crise d’amour du pied, probablement la première sur des pieds nus autres que les siens.

La crise dura une bonne demi-heure. Cyrielle fit signe à Kelly de la rejoindre.

  • Ce n’est pas parce que tu n’es pas encore Daingue que tu n’as par le droit de participer !

Kelly trouva une place entre les deux filles, allongée dans l’herbe. Elise se retourna immédiatement et commença à mordiller le sein de Kelly à sa portée. Cyrielle d’abord surprise fit de même avec le sein restant. Elle quelques minutes seulement, un gémissement continu sortit des lèvres de Kelly. Son corps se mit à onduler et elle laissa échapper un long cri de plaisir. Naturellement, l’orgasme dura moins longtemps que si elle avait été contaminée, mais elle était la première surprise à jouir si rapidement.

  • Je ne pensais pas que je pouvais jouir si vite ! Je crois que c’est de sentir vos pieds nus à toutes les deux sur mes cuisses et mes jambes qui m’excite à ce point !
  • Au départ, tu as quand même les seins très sensibles !
  • Oui, c’est vrai, mais je ne pensais pas à ce point-là !
  • Si les pieds t’excitent à ce point, j’ai une idée !

Joignant le geste à la parole, Cyrielle s’assied face à Kelly et pose ses pieds nus sur le ventre et les seins de Kelly. Elle fait signe à Elise de faire la même chose. Les pieds nus de Cyrielle frottent doucement la pointe du sein gauche de Kelly tandis que ceux d’Elise caressent le sein droit. Les yeux de Kelly s’ouvrent démesurément et une grimace de plaisir déforme son visage. Elle ne quitte cependant pas les pieds nus des filles des yeux. Elle est comme fascinée, hypnotisée par leurs pieds nus. Même si sa poitrine est très sensible, l’orgasme a débuté dès que les pieds nus ont touché ses seins. Les filles arrivent à faire durer l’orgasme de Kelly bien au-delà de la durée d’un orgasme classique pour une normale. Quand enfin le plaisir s’apaise, Cyrielle commente, impressionnée.

  • Et bien, quand tu avoues être fétichiste des pieds nus, tu ne te fous pas de nous ! Te rends-tu compte que tu es aussi fétichiste qu’un Daingue !
  • C’est comme ça depuis que je suis toute petite. Mon amour pour les pieds nus n’a jamais arrêté de grandir avec les années.
  • Te rends-tu compte de ce qui risque d’arriver quand tu seras contaminée ?
  • Je vais l’être encore plus, je suppose…
  • J’ai bien peur que tu ne puisses plus rien contrôler et que tu passes le plus clair de ton temps sur les pieds nus… Les tiens ou ceux des autres…
  • Je sais ça ! j’ai lu et vu des vidéos qui expliquent tout ça.
  • Et ça ne te fait pas peur ?
  • Non, bien au contraire ! C’est une consécration pour une fétichiste comme moi ! Et puis vous serez là, les filles… Vous vous occuperez de moi !
  • Tu pourras toujours compter sur nos pieds, conclue Cyrielle.

Elise ne dit rien, mais préféra prouver tout de suite son attachement. Elle changea légèrement de position et posa carrément un de ses pieds nus sur la bouche de Kelly qui s’en empara immédiatement pour le lécher avec avidité. Cyrielle frotta la pointe d’un des seins de Kelly avec son talon. La combinaison des deux eut un effet instantané et Kelly poussa un long gémissement étouffé par le pied d’Elise.

Quand la mère de Cyrielle rentra, elle trouva les filles en train de discuter tranquillement assises dans l’herbe. Elle entra dans la maison sans même les regarder.

Kelly la rejoignit elle était en train de se faire couler un café. Elle l’embrassa et dit

  • Tu ne vas pas voir les filles ?
  • Je ne veux pas avoir à me déshabiller… Je vois que toi, ça ne te posse pas de problème !
  • Elles sont Daingues, enfin pas encore, mais c’est tout comme. On ne peut pas les ignorer !
  • J’ai passé ma journée à me documenter sur le Daingue et je sais très bien à quoi je m’expose en allant vers elles. Si elles ont une de leurs crises, je serais contrainte de me laisser faire !
  • Ça fait partie de leur vie !
  • Eh bien, très peu pour moi !
  • Tu vas quitter la zone alors ?
  • Je ne sais pas… Je n’ai pas encore pris de décision…
  • Tu abandonnerais ta fille ?
  • Il y a un fossé entre abandonner sa fille et faire des jeux sexuels avec elle ! Non !
  • Mais si tu restes, tu deviendras Daingues toi aussi, inévitablement.
  • Je sais ! Qu’est-ce que tu vas faire, toi ?
  • Moi ? Je reste, évidement !
  • C’est curieux, mais je ne suis pas surprise.
  • Ne me dit pas que rien de ce que tu as vu sur internet à propos du Daingue ne t’a plu ou plus ou moins attiré !
  • Non, justement ! Et c’est bien ce qui me fait peur !

Virginie

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Virginie pleurait de rage. Elle n’avait pas demandé à se trouver sur la route de cette fille ! Tout c’était passé très vite. La fille avait surgi comme une furie devant elle ! Elle n’avait fait que lever les bras pour se protéger d’une collision qui semblait inévitable. La fille s’était écroulé quelques mètres plus loin, les mains crispées sur le ventre, le corps secoué de violents spasmes.

Elle n’avait pas réagi tout de suite. Lentement, les faits s’étaient imprimés dans son esprit. Elle avait touché une Dingue ! La pire chose qui pouvait lui arriver. Depuis quelques jours et malgré la chaleur, elle ne sortait que rarement et couverte comme en plein hivers. Hormis ses mains et son visage, pas un millimètre de peau n’était sans protection. Et elle venait de se faire avoir bêtement !

Peu de gens pouvaient se vanter d’avoir vu Virginie nue. La jeune fille avait une sainte horreur de la nudité, une peur quasi maladive de s’exhiber. Même l’été, se promener bras nus était un exploit. Ce qui venait de lui arriver était pire que si elle avait pris un coup de poing dans l’estomac.

Voir les premiers reportages sur les Dingues, avec tous ses gens qui se baladaient à poil, l’avaient profondément dégoûté. Cela ne l’avait pas empêché, quand elle avait compris de quoi il retournait de faire pratiquer un test de sensibilité, persuadée qu’elle telle chose ne pouvait lui arriver. Les résultats lui avaient apporté un démenti sévère. Non seulement elle était très sensible, mais si jamais elle attrapait cette saloperie, la progression du mal serait rapide. De maladive, sa crainte de la nudité était devenue obsessionnelle.

Elle était partie en courant. Elle n’avait rien dit, à personne, refusant l’inéluctable. Elle était rentrée chez elle et avait laissé couler l’eau sur ses mains, pendant plus de deux heures. Elle avait ensuite passé la soirée à chercher toutes les informations possibles et imaginables sur le Dingue sur Internet. Son « moteur de recherches » favori lui avait ramené des pages entières de liens, surtout des pages personnelles en fait.

Comment pouvait-on aimer s’exhiber de la sorte ? Toutes les pages présentaient invariablement le même type de photos ! Des photos d’amateurs pour la plupart de mauvaise qualité ou on voyait une personne se lécher les pieds. Suivait un commentaire, souvent bref mais toujours enthousiaste vantant les bienfaits de cette saloperie ! C’était vraiment écœurant ! Il y avait également des sites plus complets présentant des groupes de personnes, toujours en train de se lécher les pieds nus, comme si leur vie tournait autour d’un seul et unique sujet : Les pieds ! Elle trouva des sites plus sérieux ou on décrivait les phases du Dingue avec précision et ou on avançait des hypothèses sur ses origines et des probabilités de guérison. Elle pensait trouver dans ce genre de site de quoi se rassurer, mais en définitive, elle en sortit encore plus déprimée. Finalement, on ne savait presque rien du Dingue ! Elle imprima un tableau de progression de la maladie correspondant à son type de sensibilité. Pas réjouissant… Pas réjouissant du tout !

Il était plus de minuit quand elle s’engagea dans les forums. Jamais la liste des salons disponibles ne lui avait semblé aussi longue. Des centaines de salons avaient vu le jour en quelques semaines. Dans la plupart d’entre eux, on retrouvait immanquablement le mot « pied » associé au mot « Dingue » écrit de toutes les façons possibles et imaginables. Là, elle fut consternée. Les gens décrivaient le détail de leurs orgasmes comme s’il s’agissait d’une recette de cuisine. Toutes les méthodes pour accélérer la progression de la maladie y étaient décrites ! Il n’était pas rare de trouver 5 ou 6 fois les mots « pieds nus » dans le même message.

Elle essaya une messagerie en direct et n’y resta que quelques minutes. Dès son entrée, elle fut assaillie de questions.

  • Tu es nue ?
  • Aimes-tu mettre tes pieds nus sur ton ventre ?
  • As-tu déjà léché les pieds nus de quelqu’un d’autre ?
  • Je viens de créer un forum réservé aux Daingues qui ont les seins sensibles. C’est ton cas ?
  • Tu as combien de crises involontaires par jour ? Moi, j’arrive à 5 ! Le Dingue n’est pas très loin !
  • Je viens d’avoir une crise d’amour du pied ! Demande-moi de me lécher les pieds pour en provoquer une autre !

Elle resta un moment à regarder l’écran, sans comprendre. Ces gens étaient fous, à n’en pas douter ! Ce n’était pas possible qu’elle devienne comme ça un jour ! Pourtant, avec tout ce qu’elle savait déjà et tout ce qu’elle avait lu ce soir, elle était condamnée.

Elle ne s’imaginait pas sortir de chez elle pieds nus… et un jour, entièrement nue, peut-être… Son esprit en refusait l’éventualité même.

Elle interrompit la connexion et resta un moment à son bureau, la tête entre les mains. Elle n’eut pas le courage de gagner sa chambre et s’endormit sur le canapé, sans même quitter ses chaussures.

Le lendemain, son aventure de la veille ressemblait à un mauvais rêve. Elle doutait même d’avoir vraiment touché cette fille ! Elle se sentait bien, malgré le peu de sommeil et était, plus que jamais, persuadée que cette « chose » ne pouvait lui arriver ! Elle alla travailler normalement, comme si rien ne s’était passé. Dans la journée, elle arriva même à oublier cet incident. Le soir, elle dîna devant la télé et se coucha de bonne heure, sereine et rassurée. Elle allait passer au travers ! Le lendemain, elle avait totalement oublié cette histoire… Sans doute avait-elle vraiment rêvé.

Ce matin, elle pleurait. Elle venait de prendre une belle claque en pleine figure et tous les évènements de ces trois derniers jours lui revenaient brutalement en mémoire. Elle était assise par terre, le dos au mur, les jambes étalées devant elle et elle regardait ses pieds nus. Ces pieds nus qui avaient refusé tout contact avec ses chaussettes, d’abord, puis avec ses chaussures ensuite. Elle n’avait jamais aimé montrer ses pieds nus, pas plus que tout autre partie de son corps, mais montrer ses pieds n’était pas si catastrophique ! C’était ce que cela impliquait qui l’était ! Elle était contaminée et la nudité n’allait pas s’arrêter aux pieds.

Elle ne sentait aucune attirance pour ses pieds nus. Ils étaient nus, c’est tout ! Ou plutôt, elle trouvait agréable d’être pieds nus en comparaison de la souffrance que lui apportait le contact des chaussures. Rien à voir avec les fondus qu’elle avait vus sur Internet et qui considéraient les pieds nus comme le centre du monde !

En attendant, elle allait devoir trouver une solution. Elle ne se voyait pas rejoindre une de ces communautés ou les gens passeraient leur temps à se lécher les pieds nus autour d’elle. Non ! Hors de question !

Mais comment tous ces gens trouvaient-ils agréable de devoir se déshabiller ! Non ! Elle ne se montrerait pas nue devant tout le monde. Elle se leva d’un bon. Elle connaissait un endroit où elle pourrait se déshabiller sans que personne ne la voie. La maison de campagne se ses parents, inoccupée depuis des années. Depuis que son père avait accepté ce poste aux états unis, plus personne ne foutait les pieds dans cette maison… Eh bien, elle allait y mettre les siens… Nus. Elle prépara quelques affaires. Slips, soutien-gorge, pull… Elle hésita devant les chaussures. Avec un pâle sourire, elle en enfourna quand même une paire dans son sac. On ne sait jamais. Au passage, elle rafla son portable, sans oublier le chargeur. Il n’y avait pas de télé, ni même de radio dans la maison de campagne et elle se voyait mal déménager l’énorme poste du salon.

Elle ouvrit la porte donnant sur la rue en faisant attention de ne pas se faire remarquer. Le contact des gravillons sous ses pieds nus était moins désagréable qu’elle s’y était attendue. Elle monta dans sa voiture en espérant ne pas avoir à en descendre avant d’être arrivé. Elle dut déplacer le tapis de sol car le contact sur ses talons était presque douloureux.

Elle eut du mal à ouvrir la porte. Le bois avait travaillé avec l’humidité et la peinture s’écaillait. Au moins, ici, la moquette ne la dérangerait pas ! Le sol était en bois, les murs étaient en bois.

Elle actionna l’interrupteur, sans plus de résultat qu’un faible click. Elle aurait dû y penser ! Depuis le temps que la maison était inoccupée, le compteur était probablement coupé. Elle ouvrit un placard, sous l’escalier menant au premier, et actionna la grosse manette de l’antique compteur. Il y eut un « clac », cette fois, sonore et la lumière jaillit dans son dos. C’était une bonne nouvelle ! Elle ne serait pas obligée de sortir les bougies. Quant à l’ordinateur, il marcherait nettement mieux !

Elle se prépara à passer sa première nuit en recluse. Elle fut surprise de s’apercevoir qu’elle ne se rendait même plus compte qu’elle était pieds nus. Elle allait et venait dans la maison tout à fait normalement. Elle se pencha légèrement en arrière et releva la jambe. La plante de son pied nu était grise de poussière et suivait finement la cambrure de son pied. Son front se couvrit de fines gouttelettes de sueur. Elle reposa la jambe et s’appuya à la table. Maintenant, elle avait peur. Elle était terrorisée. Pas par ce qu’elle avait vu… Par le sentiment que cela avait fait naître en elle. Elle avait trouvé son pied « beau » Comment une telle idée avait-elle pu éclore dans son esprit ? Elle tenta de reprendre ses occupations, comme s’il ne s’était rien passé, mais l’image de son pied nu repassait sans cesse devant ses yeux. Elle devait en permanence se forcer à en détourner les yeux. Elle s’assit dans le fauteuil et ferma les yeux. Au bout de quelques minutes, elle dut serrer les dents pour se contenir. Elle se rendit compte qu’il était inutile d’essayer de penser à autre chose. Elle avait envie de regarder ses pieds nus, une envie d’une force qu’elle ne connaissait pas, une envie qui emplissait peu à peu tout son esprit.

Elle lâcha d’un coup. Elle ouvrit les yeux et se pencha. Elle inclina les jambes pour que les chevilles touchent le sol en découvrant ses cambrures, puis elle joignit les plantes. Elle était bien. Le poids qui oppressait sa poitrine avait disparu et elle respirait à nouveau normalement. Oui, ils étaient beaux ! Aussi grotesque que cela puis paraître, elle était fière de les admirer, même si son esprit se rebellait violemment. Elle continua son installation sans plus chercher à éviter ses pieds nus. Elle les regardait se poser sur le plancher, les frottait l’un contre l’autre ou sur ses chevilles, tout en se rendant parfaitement compte que la situation était en train de lui échapper complètement. Elle dîna rapidement et passa dans la salle de bain. Elle dut d’abord nettoyer la douche, couverte d’un bon centimètre de poussière. L’eau qui coulait était à peine tiède et d’une couleur indéfinissable. Elle se déshabilla et se glissa son le jet quand l’eau devint à peu près transparente. Elle vit la poussière collée sur la plante de ses pieds se diluer en traces sombres en disparaître dans l’égout. Elle constata qu’elle les trouvait aussi beaux propres que sales ! Elle s’enveloppa dans une immense sortie de bain et regagna le salon.

Elle brancha le modem sur la prise du téléphone, après avoir vérifié la tonalité puis, le chargeur sur la prise de courant.

Consternée, elle s’aperçut qu’elle ne voyait plus les sites, pourtant visité deux jours plus tôt, avec le même regard. Certaines images la choquaient encore un peu, mais se rendit compte qu’elle regardait aujourd’hui vraiment les photos. Elle se surprit même à porter un jugement sur les pieds qu’elle voyait, s’attardant plus longtemps sur certaines photos que sur d’autres. Elle alla même jusqu’en télécharger plusieurs sur son disque dur. Elle naviguait de lien en lien. Sans en avoir conscience, elle jouait négligemment avec les orteils d’un de ses pieds nus, posé sur sa cuisse.

Ce n’est que quand la pointe de ses seins se mit à durcir et que le tissu éponge commença à la gêner qu’elle comprenne ce qu’il se passait. Elle respira lentement et profondément plusieurs fois, un peu honteuse de s’exciter de la sorte devant quelques photos. L’exercice n’eut pas l’effet escompté, bien au contraire. Gonfler la poitrine accentua la pression du tissu sur ses seins, provoquant une sensation de brûlure qui lui arracha un cri de dépit. Elle libera sa poitrine d’un geste rageur et y porta les mains. Aussitôt, une douce chaleur envahit son bas ventre, comme si une main invisible effleurait son sexe. La sensation devint nettement plus forte quand ses yeux se posèrent sur son pied nu. Elle tenta de réagir ! Elle allait se lever, faire quelques pas dans la pièce et on en parlerait plus ! Son regard erra dans le salon, cherchant un point ou fixer son esprit. Au fond du salon, une fille à demi-nue, dans un immense fauteuil en rotin la regardait. Elle était assise en tailleur, un pied nu posé sur une cuisse. Elle mit un moment avant de comprendre qu’elle contemplait son reflet dans la grande glace du salon. Au premier regard, elle comprit que cette fille, là-bas, allait lécher son pied nu. La sensation dans son ventre devenait plus forte, la fille caressait lentement son pied nu… Puis elle entra dans le corps de la fille et le peignoir se mit à lui brûler les épaules. Elle s’en débarrassa prestement. Libre, elle se pencha et posa doucement son sein sur son pied nu… qui se mit à osciller lentement. Sans qu’elle ne puisse rien faire pour l’empêcher, elle sentit sa langue traverser ses lèvres et toucher timidement son gros orteil. Immédiatement, ce qui n’était jusqu’alors que des sensations très agréables devint les prémisses d’un orgasme inévitable. Elle attrapa violemment sa cheville et porta son pied à hauteur de sa bouche, le talon toujours collé sur son sein. Le plaisir était déjà bien plus fort que tous ce qu’elle connaissait et pourtant il ne cessait de croître dans son ventre. Chaque coup de langue sur la plante de son pied lui arrachait un cri ! Elle aurait voulu pouvoir mettre ce pied entièrement dans sa bouche. Elle ne pensait plus à rien d’autre, ce pied qu’elle ne voulait plus lâcher et qui lui apportait tant de plaisir. Son corps se tétanisa sous la violence de l’orgasme et ses dents laissèrent des traces sur la peau de son pied nu. Elle n’eut même pas réellement conscience de glisser dans une sorte de coma extatique. Elle était le plaisir, elle était le pied nu, et les deux ne faisaient plus qu’un, à jamais indissociable.

Magalie

Table des matières

Magalie était très mal à l’aise. Avec sa petite quarantaine, elle pensait échapper au Daingue, cette maladie qui faisait des ravages, partout dans le monde. Le test avait été sans appel. « Sensible, normale ». Ça au moins c’était clair ! Il lui faudrait entre 6 et 8 mois pour devenir Daingue… Si elle était contaminée. Et si elle sortait rapidement dans la zone, elle ne serait jamais contaminée !

Enfin, c’est ce qu’elle avait prévu de faire. Mais ça c’était avant… Avant qu’elle apprenne que Cyrielle était contaminée et même gravement contaminé. Une deuxième chose l’affligeait. A la sortie du centre hospitalier où elle avait fait le test de dépistage, on lui avait dit qu’elle était une déesse ou une reine, elle n’avait pas très bien compris…

Une infirmière l’avait pris à par pour lui expliquer plus en détail. Elle avait ce que les Daingues appelaient des pieds parfaits. A partir d’un certain stade de la maladie, la vue de pied telle que les siens provoquaient ce que l’on appelait un état de contemplation. La vue de ses pieds nus provoquait instantanément un violent orgasme chez le/la nu(e) ou le Daingue qui les regardaient. Cet orgasme s’accompagnait d’une paralysie hypnotique que l’on appelait la contemplation. Elle lui avait montré une vidéo tournée dans la première zone de confinement, dans la Drôme. On y voyait un garçon poser les yeux sur les pieds nus d’une fille. On voyait le regard du garçon se figer tandis qu’un rictus déformait ses brièvement ses lèvres. Ensuite, son visage se figea tout entier. La caméra descendit ensuite vers le sexe dressé du garçon qui battait contre son ventre parcouru de violents spasmes de plaisir. Le garçon était prisonnier des pieds nus de la déesse. L’infirmière lui avait conseillé de ne jamais se mettre pieds nus en public et de quitter la zone ne plus rapidement possible.

Maintenant, elle ne savait plus quoi faire. Cyrielle était déjà nue ! Elle avait grillé plusieurs étapes et se trouvait justement à un stade où elle avait toutes les chances d’être sensible au pouvoir de ses pieds nus. En plus, sa propre sœur se baladait à poil et se mêlait aux jeux sexuels des personnes contaminées… Certes, il n’y avait pas de pénétration et les jeux s’arrêtaient aux attouchements, mais quand même. Elle prêta de nouveau attention aux propos de sa sœur.

  • Tu pourrais au moins te mettre pieds nus !
  • Justement, je n’y tiens pas trop !
  • Bah pourquoi ? Tu es la première à dire que tu es bien mieux pieds nus l’été ou plutôt dès que le soleil arrive !!
  • C’est vrai ! Mais le Daingue a tout changé !
  • Tu n’es pas Daingue, et même pas contaminée !
  • Il parait que je suis une déesse…
  • Et bien figure toi que cela ne me surprend pas ! Je ne l’avais jamais avoué à personne, mais je suis très fétichiste des pieds nus et j’ai toujours trouvé tes pieds nus magnifiques. Allez ! met toi pieds nus ! Tu ne crains rien, là. Je ne suis pas contaminée non plus !

A contre cœur, Magalie ôta ses bottines et fit prestement glisser ses chaussettes noires et tirant rageusement dessus. Elle apparue pieds nus au milieu de la cuisine. Kelly émit un sifflement approbateur.

  • Mes souvenirs étaient en dessous de la réalité. Ils sont nettement plus beaux que dans mon souvenir… Même sans être contaminée, ils me font de l’effet, genre une grosse envie de les lécher !

Avant qu’elle ait terminer sa phrase, Cyrielle entra dans la pièce en courant. Elle commença une phrase qu’elle ne termina jamais. Dès qu’elle vit les pieds de Magalie, elle fit un pas en arrière, comme si elle avait pris un coup de poing dans l’estomac. Le mur derrière elle l’arrêta et elle glissa lentement au sol, le dos collé au mur. Son visage était entièrement figé, sans expression, la bouche entrouverte. Elle avait tout juste eu le temps ne mettre ses mains sur son ventre, lequel était secoué de spasmes incontrôlables. Dans la cuisine silencieuse, on entendait seulement un très faible gémissement, seul reflet de la monstrueuse jouissance qui paralysait la jeune fille.

Magalie était elle aussi paralysée, mais pas par le plaisir, par la stupeur ! Tout ce qu’elle voulait à tout prix éviter était en train de se produire sous ses yeux ! Elle était en train d’offrir à sa fille le plus gigantesque des orgasmes qu’elle n’avait jamais eus !

Ça, ce n’était pas prévu, émit doucement Kelly

Non, en effet ! Et je fais quoi maintenant ?

Annexe 1

C’est votre serviteur et auteur du livre du Daingue. Bien que je n’apparaisse pas vraiment dans le livre du Daingue, mes fantasmes et quelque part ma folie et le moteur du récit.

Aimes-tu ?

Guillaume est le personnage principal du livre du Daingue… C’est sur lui que je transpose la plupart de mes fantasmes

Jean-Marc

Guillaume est le personnage principal du livre du Daingue… C’est sur lui que je transpose la plupart de mes fantasmes

Jean-Marc était le fils d’un médecin que l’on retrouve dans une autre histoire de pieds nus. De très beaux pieds, assez petits mais bien dessinés. Il avait une peur maladive de marcher pieds nus au début d’année scolaire car il s’était pris une grosse épine dans le pied peu de temps auparavant. Cette phobie a lentement disparue.

Myriam

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